background preloader

Mathématiques

Facebook Twitter

L'arbre généalogique. La multiplication des ancêtres Raymondin observe Mélusine au bain Les grandes familles romaines descendaient des Dieux, le roi Richard cœur de Lion de la démone Mélusine (on dit qu’il expliquait ainsi les luttes incessantes agitant sa famille).

L'arbre généalogique

Les questions de filiation ou d’ascendance ont été, sont, l’objet d’obsessions. On en trouve les traces, abondantes, dans la littérature [1]. Comme on sait, les réponses qu’on apporte à ces questions ont parfois dans la réalité des conséquences très concrètes. L’arbre généalogique d’un roi de France L’arbre peut aussi représenter d’autres généalogies. Connaître ses origines n’intéresse pas seulement les nobles qui veulent montrer leurs alliances ou faire valoir leurs droits à une charge royale.

L’arbre d’une famille, complet sur quelques générations, est généralement très compliqué [3]. La fin des Le Bon Un tel arbre généalogique est dit agnatique. La multiplication des ancêtres L’évolution de la taille de la population (source Wikipédia) Que nous apprennent nos arbres généalogiques ? Arbre de consanguinité. En séquençant l’ADN de plusieurs individus d’une population et en comparant les mutations génétiques (c’est-à-dire, les changements ponctuels dans la chaîne de lettres que constitue l’ADN) portées par certains et pas d’autres, on peut obtenir une information partielle sur l’arbre généalogique qui les relie.

Mais à quoi sert donc de reconstruire les relations généalogiques au sein d’une population ? Tout comme nombre d’entre nous cherchent à retracer leur histoire familiale, les chercheurs en génétique essaient d’établir les liens généalogiques entre des individus d’un échantillon pris au hasard dans une population (humaine, animale, végétale, etc.). Ces recherches permettent de comprendre les forces en action et donc de prédire quels sont les mécanismes importants de l’évolution génétique de cette population et d’en repérer les dangers potentiels . Un exemple de coalescent. Brève rédigée par Amandine Veber ( École Polytechnique ). Pour en savoir plus : Le coalescent de Kingman. Ne part entière de la théorie des probabilités est consacrée à l'étude des modèles de populations utilisés en biologie. A l'aide de ces modèles, on essaie d'estimer des quantités dont l'observation directe est difficile, de prévoir l'avenir, ou de tester une hypothèse théorique.

Mais un modèle mathématique est construit sous de nombreuses hypothèses simplificatrices, il faut donc toujours garder du recul sur les résultats obtenus. Il y a une grande différence entre la réalité et la construction mathématique censée s'en approcher. Dans le modèle de nombreux effets sont négligés ce qui rend les calculs plus simples, mais les résultats faux. Cela peut toutefois suffire pour obtenir des ordres de grandeurs. Le but sera ici d'étudier l'arbre généalogique d'une population qui évolue en suivant le modèle de Wright-Fisher. L'étude de la généalogie des populations est nécessaire en biologie lorsqu'on s'intéresse au patrimoine génétique d'une population. 1. 1.1 Le modèle de Wright-Fisher </b>*}