background preloader

Bagne

Facebook Twitter

Nouvelle-Calédonie

Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 1 La Terre de la Grande Punition est le titre du livre de Michel PIERRE, paru aux éditions Ramsay, en (...) 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Les bagnes avaient déjà une longue histoire. Les galères, tout d’abord, servirent comme moyens de punition des condamnés. 2Les transports outre-mer des condamnés avaient commencé très tôt, dès le XVIe siècle : envoi de populations au Canada, en Louisiane ; il faut rappeler la sombre affaire de l’hécatombe de la population de Kourou en Guyane, au milieu du XVIIIe siècle. 3La Guyane apparut très tôt comme une terre choisie pour se débarrasser de personnes indésirables en métropole. 4Les ports restèrent jusqu’au milieu du XIXe siècle le lieu d’enfermement des condamnés. 20H 844 à 1211 : dossiers des “relégués”,

Nouvelle-Calédonie. D'après certaines sources archéologiques, les premiers occupants de la Nouvelle-Calédonie, des Mélanésiens, les ancêtres des Kanaks actuels, seraient apparus il y a environ 5000 ans en provenance du Sud-Est asiatique, notamment de l'actuelle Malaisie. Il y a plus de 3000 ans, il y aurait eu également des vagues d’immigration d'autres îles du Pacifique, notamment des îles Salomon et du Vanuatu.

On croit également que des Polynésiens auraient abordé les îles Loyauté en provenance de Tonga, des Samoa et des îles Fidji. 1 L’arrivée des Européens La Nouvelle-Calédonie fut colonisée d'abord par les Britanniques, puis par les Français. 1.1 Les Britanniques (1774) En 1840, les teachers de la London Missionary Society s'établirent aux îles Loyauté afin d’évangéliser les autochtones et les convertir au protestantisme. 1.2 Les Français (1844) 1.3 Les langues en présence C'était là une conception très répandue de la part de tous les Européens. En fait, l'histoire ne change pas beaucoup. France (État) Le bagne : transportation, relégation, déportation.

Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec. La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie.

L'échec de l'objectif de colonisation L'objectif de colonisation pénale était officiellement de peupler la colonie de la Nouvelle-Calédonie et de "régénérer" les condamnés. A partir de 1869 l'administration institua des concessionnaires pénaux auxquels elle attribua des terrains de 4 à 5 hectares qu'ils devaient mettre en valeur pour en obtenir à terme la pleine jouissance. Le bagne : transportation, relégation, déportation. Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec. La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique.

Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie. L'échec de l'objectif de peuplement L'objectif de colonisation pénale était officiellement de peupler la colonie de la Nouvelle-Calédonie et de "régénérer" les condamnés. En 1897, à la fin de la transportation au bagne, il y avait 1700 colons pénaux en Nouvelle-Calédonie. Les "relégués" envoyés à partir de 1886 étaient des petits délinquants récédivistes. Déportés politiques Dates.

Bagne de Guyane: Histoire. Blog de guyaneautrefois - Page 75 - images de Guyane d'hier et d'avant hier .... - Skyrock.com. Le bagne des bagnes. Le bagne de Guyane. Le bagne: Origines et évolutions. Une galère L’appellation « bagnard » trouve ses premières origines dans l’Antiquité grecque et romaine. En effet, dans bien des cas, lorsqu’il s’agissait d'enfermer des prisonniers de guerre ou des malfaiteurs, ces derniers étaient souvent isolés dans d’anciens bâtiments en dur ayant servi de bains publics, dépourvus de grandes ouvertures et pouvant êtres sécurisés facilement. Par la suite, certains détenus dangereux se sont retrouvés dans des bateaux désaffectés aménagés en prisons flottantes pour limiter le risque d’évasion. Dans les cales de ces navires, l’humidité et l’eau croupie étaient permanentes, et les captifs se trouvaient dans un bain permanent avec des conditions de vie particulièrement pénibles. C’est ainsi qu’ils ont pris le nom de bagnards. Une salle au bagne de Rochefort.

LES BAGNES COLONIAUX: Création. En 1791, la réforme du code pénal supprime la peine des galères et la remplace par la peine des fers. Forçats évadés. Guide genealogie.com. Les archives judiciaires sont très importantes. En effet, les procès étaient très nombreux. Ces documents nous permettent de mieux connaître nos ancêtres, surtout si l'on veut écrire l'histoire familiale. Nos ancêtres et la justice Nos ancêtres faisaient souvent appel à la justice : Procès d'intérêt : demande de dommages et intérêts, dettes, contestation d'une succession...Nomination de tuteurs ou de curateursDéclarations de grossesseRéglement des litiges de la vie quotidienne (justice de paix).

La justice s'occupaient aussi de nos ancêtres . Un de vos ancêtres a peut-être été condamné. Etat civil, profession, description physique sommaireMotif du procès : acte d'accusation : l'affaire est décrite dans le détail.Les témoinsLa condamnation Où trouver ces documents ? C'est aux archives départementales que vous devrez aller. Comment retrouver un procès Vous trouverez dans la série U (archives départementales) des tables des condamnés qui fournissent les informations essentielles : Le bagne.

Registre des bagnards. Réponse du service Guichet du Savoir Bagne de Rochefort [i]Après la suppression du corps des galères en 1748, on ouvrit d'abord le Bagne de Toulon, le plan pour ouvrir le bagne de Rochefort existait déjà mais ce ne fut qu'en 1766/1767 qu'on le réalisa. Ce bagne faisait partie des trois "grands bagnes" qui, avec Toulon et Brest, avaient une réelle importance.On avait conçu le bagne de Rochefort pour accueillir 500 forçats, mais il en abrita jusqu'à 2500. Après la création des bagnes coloniaux, Rochefort fut le bagne le plus vite vidé et il ferma ses portes en 1852.

Quelques bâtiments subsistent encore aujourd'hui, notamment occupés par une entreprise rochefortaise.La vie au bagne de Rochefort ne se distingait sans doute pas de la vie des autres bagnes. Il n'existe pas, à notre connaissance, de site internet permettant de consulter les registres des bagnards de Rochefort. Guide de recherche généalogiques "Marine" 4) Que trouve t-on au Service Historique de la Marine (SHD) ? [Livre] "Mes ancêtres des hommes des bagnards" Les bagnes coloniaux. Les bagnes de France. Île de Ré. Sur les routes du Bagne (Ile de Ré) De 1852 à 1838,-date officielle de la suppression du bagne - Saint Martin de Ré a vu embarquer des dizaines de milliers de condamnés, pour le bagne de Guyane. Une exposition du musée Ernest-Cognac rappelle l’horreur de ce système pénitentiaire révolu.

Pour remplacer les galères dissoutes par Louis XIV en 1748, on construisit les bagnes (de l’italien bagnos désignant des prisons d’esclaves équipées de bains indispensables à l’hygiène). Le premier bagne français fut créé à Toulon, mais, à partir de 1854, la loi dite de la transportation institua le transfert, vers les colonies, des condamnés au travail forcé. Avec les décrets de Napoléon III, la Guyane anticipa dés 1852.

Colonie pénitentiaire, la Guyane -territoire français d’Amérique du sud - tenait sa triste réputation depuis 1791, en récupérant les « ennemis de la République » et les prêtres réfractaires jusqu’à la signature du concordat, en 1801. Les reportages d’Albert Londres. Thierry Noël. Départ des Forçats vers les bagnes coloniaux. Depuis les Maisons Centrale de Caen, Renn es, Fontevrault, et Riom, les forçats étaient regroupés à la prison de La Rochelle, rue du Palais, pour un premier départ par bateau en destination de l’Ile de Ré. Dans l’actuel vieux port, ils embarquaient sur les bateaux. Ils restaient debout, entassés sur le pont, au milieu des tonneaux, des marchandises et des animaux agricoles.

Les forçats patientaient une heure et demie pour rejoindre dans un premier temps la Flotte (Ile de Ré), puis ensuite la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré. Une fois débarqués, les forçats étaient mis en rang, en colonnes par 4, encadrés par des gendarmes, des militaires et les tirailleurs Sénégalais, pour être enfermés plusieurs jours à la citadelle. « Après des heures de wagon cellulaire, une ou plusieurs mauvaises nuits à la Rochelle, une traversée sur des flots parfois agités, les hommes arrivaient abrutis de fatigue, restant plusieurs jours prostrés dans des dortoirs surpeuplés, allongés sur leur bas flanc. » (cf. Saint-Martin-de-Ré Antichambre du bagne. Condamnés aux bagnes coloniaux.