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Janv-Feb-Marsh 2o13

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Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed. A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir. Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique. Selon l’AIE, la hausse programmée de la production d’hydrocarbures, qui passerait de quatre-vingt-quatre millions de barils par jour en 2011 à quatre-vingt-dix-sept en 2035, proviendrait « entièrement des gaz naturels liquides et des ressources non conventionnelles » (essentiellement le gaz et l’huile de schiste), tandis que la production conventionnelle amorcerait son déclin à partir de… 2013.

Une chute aussi brutale rend évidemment illusoire tout objectif de rentabilité. De la panacée à la panique. Gaz de schiste: du ketchup dans les forages … ça change tout ! Cyber action en cours (15 avril 2013) (!) Info minute revue de presse « Un développement sûr et durable de l’exploitation des gaz de schiste, c’est faisable… » !!! C’est du moins ce qu’affirme le Centre pour le développement durable des schistes (« Center for sustainable shale development ») qui vient d’être créé en Pennsylvanie.

Une officine des pétroliers ? Non, pas tout à fait… « une collaboration sans précédente » (c’est eux qui l’écrivent)[1] entre des fondations philanthropiques (dont la Fondation Heinz, dont le nom est connu des amateurs de ketchup), des associations de protection de la nature et, quand même, Shell, Chevron, et deux « petits » producteurs EQT Corporation et Consol Energy (avec respectivement 4 000 et 14 900 puits de gaz, tout de même !). Le but de cet attelage pour le moins inattendu : définir des normes pour l’exploitation des gaz de schiste « pour protéger la qualité de l’air, les ressources en eau et le climat » : tiens donc !

Like this: J'aime chargement… Gaz de schiste : désormais, on ne fracture plus la roche, on la « masse » | Rue89 Planète. Les pétroliers sont-ils les nouveaux « masseurs » de la roche ? Le 30 juin 2011, le parlement français interdit l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les gisements de gaz et de pétrole en France. Pour autant, les défenseurs de l’environnement ne désarment pas, car les industriels n’ont pas abandonné l’idée de fracturer la roche. Plus discrètement, avec d’autres mots. Des dizaines de permis de recherche ont été délivrés avant la loi de juillet 2011 et bien d’autres sont encore dans les tuyaux de l’administration. Même s’il est toujours possible d’explorer les sols à la recherche des huiles et gaz de schistes, il n’est pas possible de les exploiter via la fracturation...

Les pétroliers poursuivent leur cartographie du sous-sol français. . « Massage » : « une idée », dit le PDG de Total Les professionnels préparent la communication de demain. . « Du foutage de gueule » Son verdict est sans appel : Etre prêt pour le jour où... Hess Oil France. Yeux fermés, bras ouverts, la Pologne dit « oui » au gaz de schiste | Rue89 Planète. Le sous-sol regorge de gaz de schiste, les majors nord-américaines accourent... Et la Pologne se voit déjà autosuffisante. Mais le manque de transparence inquiète.

L’entrée de Lewino, Pologne (Julien Mucchielli) Au bord de la route qui sillonne champs et forêts, un panneau vert annonce en deux langues le hameau de Lewino. Ici, c’est la Cachoubie, une terre qui se targue de posséder sa propre langue et sa culture. Les chemins sont déserts, et les cheminées fument – à moins que ce ne soit la brume matinale qui s’accroche aux toits des masures. La tête du puits de Lewino (Julien Mucchielli) Déception après les fortes estimations US Le 21 mars 2012, un rapport de l’institut géologique polonais établit les réserves de ce gaz dit non-conventionnel à 1 920 milliards de mètres cubes. Qu’importe, cela représente environ 50 ans d’autosuffisance gazière pour la Pologne. La Pologne achète 70% de son gaz à la Russie, à un prix relativement élevé.

Des avantages à qui rejoint « cette aventure » Alternatives à la fracturation hydraulique (gaz de schiste) : le rapport au sénat annoté. - Bouzic-Perigord. Introduction à cet article Daniel Raoul, sénateur. Lors de sa réunion du 14 novembre 2012, la commission des affaires économiques du Sénat, sur la proposition de son président, le sénateur Daniel Raoul (PS, Maine et Loire) a décidé de saisir l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) d’une demande d’étude sur les solutions alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures de schiste, appelés plus communément Gaz de Schiste (GDS). Bruno Sido, sénateur. L’OPECST, qui réunit dix-huit députés et dix-huit sénateurs, a pour mission d’informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin d’éclairer ses décisions.

Christian Bataille, député. Jean-Claude Lenoir, sénateur. Un rapport préliminaire, a été présenté le 31 janvier 2013 par le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP, Orne) et le député Christian Bataille (PS, Nord). Présentée par M. Lettre de saisine de M. 1. 2. Etats-Unis : Les défenseurs de l'environnement gagnent une importante bataille contre l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique (occupy.com) -- Peter Rugh. Une bataille importante vient d’être gagnée contre la fracturation hydraulique dans l’état de New York cette semaine. Les opposants à cette forme d’exploitation dans un état qui possède d’énormes réserves de méthane dans la roche sédimentaire du Marcellus Shale se sont mobilisés par milliers pour maintenir le moratoire de 2010 sur la fracturation hydraulique — leur succès pourrait avoir de vastes conséquences sur le combat pour limiter et éventuellement interdire cette méthode de forage dans d’autres endroits du pays.

Le moratoire a été décrété initialement par l’ancien gouverneur de l’état de New York, David Paterson. Il était prévu que Andrew Cuomo, le gouverneur actuel, qui a reçu davantage de soutien financier de la part de l’industrie de l’énergie qu’aucun autre candidat à l’élection de 2010, lève le moratoire à la fin de ce mois-ci. Si les protocoles ne sont pas déposés avant le 27 février, il faudra recommencer la procédure de validation à zéro. Peter Rugh. Le Parlement rouvre le dossier de l'exploitation du gaz de schiste. L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a donné jeudi 30 janvier le coup d'envoi à un rapport qui vise à évaluer les alternatives à la fracturation hydraulique, rouvrant ainsi le dossier ultrasensible de l'exploitation du gaz de schiste.

Cet organisme qui regroupe des élus des deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) et de tous bords, a approuvé à l'unanimité une étude de faisabilité rédigée par le député Christian Bataille (PS) et le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP), donnant ainsi le feu vert au lancement d'un tel rapport, qui devrait être publié cet automne, indique l'AFP. Cette étude préalable, que l'AFP s'est procurée, souligne que la fracturation hydraulique, technique d'extraction du gaz de schiste interdite en France depuis juillet 2011, est "une technique ancienne qui évolue aujourd'hui rapidement sous l'effet de considérations environnementales de plus en plus partagées". Fracturation au propane (Avec AFP)