Une entreprise française était en négociation avec Megaupload pour rémunérer les auteurs. C’est une véritable petite bombe. Reflets.info a été informé qu’une entreprise française, UbicMedia, développant une solution technologique que l’on peut comparer à un ticket de cinéma virtuel, était en négociation avec les équipes de MegaUpload. Objectif, tout comme l’affirmait TorrentFreak au sujet de MegaBox : rémunérer les ayants droit. Reflets a contacté Monsieur Alain Rosset, d’UbicMedia pour en savoir plus sur PUMit, une solution technique de monétisation des contenus que les ayants droit redoutaient de voir entre les mains de MegaUpload.
UbicMedia est un acteur d’origine française, basé à Lyon, qui offre des solutions de monétisation des contenus médias sur Internet. PUMit, sa solution phare, intéresse à ce titre et justement, les ayants droit. Les nouveaux services de MegaUpload, MegaMovies (films) et MegaBox (musique) avaient identifié PUMit comme une brique technologique essentielle à la rémunération des auteurs qu’ils visaient bien. De quoi effrayer les majors ? Les Etats-Unis font fermer Megaupload ! Megaupload, qui compte parmi les vingt sites les plus importants au monde, n'est plus accessible. Le site et les différents services satellite qui l'entourent semblent avoir été mis hors ligne après une action de la justice américaine. Celle-ci confirme l'ouverture d'une procédure criminelle de grande envergure. Selon nos constatations, Megaupload n'est plus accessible en France, quelle que soit la ligne.
Simple problème technique ? « Cette action est justifiée par le cas de crime contre le copyright le plus important jamais identifié par les Etats-Unis et vise directement le mésusage d'un site public de stockage et de distribution pour commettre et faciliter les crimes contre la propriété intellectuelle », annonce le DoJ.
Megaupload, qu'est-ce que c'est ? Megaupload est un service d'hébergement de fichier, qui permet à n'importe quel internaute de stocker sur ses serveurs un document, une vidéo ou un morceau de musique. Quid du statut d'hébergeur ? Sur le sujet, voir aussi : Les réactions à l’affaire Megaupload – DDoS etc. Tout le monde est évidemment au courant des suites de l’affaire Megaupload, sous la forme d’opérations revendiquées par différents groupes se revendiquant ou non de la bannière Anonymous. Il n’est certainement pas question pour moi de questionner la légitimité d’un débat ou de l’expression publique, dans le respect des lois, y compris de façon particulièrement visible, pour réagir à un tel évènement ou s’opposer à des projets de lois.
Toutefois, dans le cas présent, il me semble important de rappeler certaines réalités. 1. Le cas Megaupload Sur le fond, je vous renvoie à mon article précédent sur le sujet, où vous retrouverez ce qui est reproché par les autorités américaines aux personnes mises ici en cause. Les accusations sont assez graves, tendent à montrer un système organisé visant à contourner la loi. Sur la forme, il existe un débat sur la proportionnalité des mesures. 2.
Différentes analogies sont mises actuellement en avant. 3. Like this: J'aime chargement… Megaupload, le bêtisier. Après la fermeture de MegaUpload et la vaste riposte organisée par Anonymous, petit florilège de réactions lues et entendues sur le web et ailleurs. «Ce soir je vais m'endormir avec ma paire de menottes sous l'oreiller. Au suivant.» Pascal Rogard , directeur général de la SACD, sur Twitter «C’est grâce aux initiatives de notre Président de la République Nicolas Sarkozy que la communauté internationale est décidée à ne plus céder à un certain fatalisme qui pouvait exister en matière de piratage. Cette décision en est une illustration. L’Histoire de la culture se souviendra de Nicolas Sarkozy comme de “l’homme qui a dit non”.» Muriel Marland-Militello , députée UMP, sur son blog «Depuis que la plateforme est indisponible, la colère gronde sur les réseaux sociaux ( #mediaupload )» 20minutes.fr L'ARP , société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs «On lit que Megaupload se livrait, à côté d'un trafic d'oeuvres piratées, à certaines activités légales. (...)
Direct matin L'Express.fr. Dépeche AFP : Sarkozy se félicite de l'arret de MegaUpload. Pour Marland-Militello, l'arrêt de MegaUpload est dû à Nicolas Sarkozy. Dans la majorité parlementaire, certains élus s'intéressent de près aux questions de société liées au numérique, et ont développé de réelles compétences sur le sujet.
C'est le cas par exemple à l'UMP des députés Lionel Tardy et Laure de la Raudière. D'autres interviennent tout autant sur ces questions, et font beaucoup plus rire qu'avancer les débats. C'est le cas, à ses dépens de Muriel Marland-Militello. La députée a régulièrement pris position sur différentes thématiques : piratage de site web, licence globale, attaque DDOS, eG8, Internet civilisé, neutralité du net, Hadopi, fracture numérique, Anonymous... rien ou presque n'échappe à la parlementaire. Alors, évidemment, nous attendions avec une impatience non dissimulée son avis sur MegaUpload. Avis qui est finalement arrivé sur son blog dans la journée. Une décision de justice ?
D'emblée, la couleur est annoncée. Et d'évoquer à tort une "décision de justice", alors qu'aucun tribunal n'a rendu de verdict dans cette affaire. Benoit Tabaka: Après le "Stop SOPA ;)", l... Les Anonymous laissent un message à l'Elysée. Vendredi, les Anonymous ont laissé un petit message sur le site de l'Elysée. Les hackers se sont fait remarquer dans l'adresse du site de la présidence de la République, laissant leur devise : "We are legion". L'action a lieu alors que de nombreuses attaques ont aussi lieu contre les sites institutionnels américains. 1“We are legion”Sur elysee.frCette fois, les Anonymous font dans la subtilité. Après avoir bloqué pendant plusieurs heures des sites internet américains, dont celui du FBI et du ministère de la Justice, en représailles à la fermeture de Megaupload.com, les hackers s'en prennent au site de l'Elysée.Et le message est laissé discrètement dans la barre d’adresse, par diverses expressions, dont "We are legion", leur devise.
Parmi les messages envoyés par les Anonymous : - Stop SOPA - We are legion - Anonymous - Sarko, Sarko, le peuple aura ta peau - La présidence la plus ridicule de l'histoireUne attaque revendiquée sur le compte Twitter français des Anonymous. Sur Atlantico, Anonymous, c’est Al Qaida. « World War Web :Anonymous, c’est l’e-Al Qaïda ! » (regardez votre url dans la barre d’adresse, c’est très drôle)… rien que ça ! Quel sensationnalisme, quel sens de la formule, quelle habile comparaison. Théorie du complot, terrorisme, zoophilie, on se demande à côté de quel cliché éculé Matthieu Creux, prêtant sa plume à Atlantico, a pu passer.
C’est mignon tout plein de désinformation et c’est surtout factuellement assez contestable. Mais lisons la suite, des fois que… « Organisation secrète, elle rappelle par son mode opératoire une autre « base » célèbre… » Dés le début, on a donc droit à un combo. . « Si Tom Cruise n’avait pas été scientologue, le site de la Hadopi n’aurait probablement pas été piraté vendredi soir. » Et paff première phrase, première connerie. D’Anonymous, on passe assez naturellement à 4chan. . « On y trouve donc de tout : photos humoristiques, zoophilie, tortionnaire de chats, etc… » Le mot est ensuite lâché, Anonymous est une « organisation terroriste« . MegaUpload : la cyberguerre a commencé. Dès jeudi soir après l'annonce de la fermeture de MegaUpload par les autorités américaines, les Anonymous ont attaqué certaines cibles symboliques en représailles. Ce n'est pas une première, mais cette fois une cyberguerre a commencé.
Mise à jour : Voir notre analyse de l’acte d’accusation C’est sûr, il y aura un avant et un après MegaUpload. Non pas pour le piratage, qui trouvera refuge ailleurs comme il l’a toujours fait depuis la fermeture de Napster en 2001. Non pas pour l’offre légale, pour laquelle les ayants droit trouveront toujours des prétextes à ne pas en favoriser le développement. En s’attaquant à MegaUpload, ça n’est pas seulement un site utilisé par les internautes pour accéder à des contenus illicites qui est visé par une procédure judiciaire.
L’affaire MegaUpload fera prendre conscience du pouvoir immense qu’ont les autorités sur le moindre site internet dont ils peuvent provoquer la mort du jour au lendemain, en saisissant ses serveurs et ses noms de domaine. Lire. Over 9,000 Hackers Join Anonymous DDoS SOPA/Megaupload Protest. Things appear to have calmed down significantly since last night — when the FBI, Department of Justice, France’s Hadopi, record labels and many others went offline after a series of attacks from Anonymous hackers. Several of these — specifically the big government websites — are now back online, but Anonymous is warning of more disruption as its member ranks continue to grow. Yesterday, via the YourAnonNews twitter feed, Anonymous said that more than 5,000 people were joining in their Distributed Denial of Service attack on web sites.
But now the attack has gone viral: the number earlier today updated by Anonymous to more than 9,000. DDoS attacks on a site involve a number of users making persistent requests to a target site. The target site gets overloaded and shuts down. Getting the “protest” to go viral has had the effect of making it that much more destructive in its force — which will give authorities more fodder in their case against the group.
Rebirth? Who else involved? Les hackers ripostent après la fermeture de Megaupload. Par Francetv info Mis à jour le , publié le "Préparez le pop-corn... La nuit va être longue et drôle. " Les activistes du groupe Anonymous n'ont pas tardé à réagir à la fermeture du site de téléchargement Megaupload jeudi 19 janvier par le ministère de la Justice américain. Sur Twitter, le collectif d'internautes anonymes se vante déjà de "la plus grande attaque" de son histoire, avec plus de 5 000 participants qui ont réussi à pirater les sites du FBI, de la Maison Blanche et même de la Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) en France.
Ce site était toujours indisponible vendredi après-midi. En fin de journée, le mouvement s'est également attaqué au site de l'Elysée. "Opération Megaupload" Selon les chiffres, cités Libération, de l'entreprise américaine Akamai, suit l'évolution du trafic Internet mondial en temps réel, les attaques contre des sites web sont en hausse de plus de 24 % vendredi. Reprise en main du web. MegaUpload : fermeture dénoncée et un débat désormais politique. Tout savoir sur l’affaire MegaUpload :MegaUpload : décryptage de l’affaire et des accusationsL’annonce de la fermeture par le FBIUne fermeture critiquée et un débat qui se politiseNicolas Sarkozy, la Hadopi et les ayants droit se réjouissentInfographie : l'univers MegaUpload en une image Loïc Damilaville (Afnic) : « c'est taper au cœur du dispositif névralgique » Sur LePoint.fr, l'adjoint au directeur général de l’Afnic s’inquiète. « S'attaquer à des serveurs hébergés dans plusieurs pays équivaut à couper la tête à une hydre.
Mais intervenir sur un nom de domaine, c'est taper au cœur du dispositif névralgique. » « Les autorités américaines ont clairement la mainmise sur toutes les extensions numériques qui sont gérées par des prestataires américains ou situés aux États-Unis. On est en plein cœur de la problématique sur le droit applicable lorsqu'on parle de nom de domaine, il y a un vrai conflit de juridiction » juge-t-il.
Gilles Babinet (CNN) : pas d'offre légale « digne de ce nom » Christophe Barbier et «L'Express» vs les «connards» d'Anonymous. «On est blindés, pas de soucis, on les attend», lançait un Christophe Barbier fanfaron, lundi matin, en terminant sur i>Télé son «J'accuse» contre le collectif Anonymous. Quelques heures plus tard, vers 18h15, le site de L'Express est tombé pendant une vingtaine de minutes, noyé sous le flot des requêtes de connexions.
Attaque punitive coordonnée? Pas vraiment. Dans les salons de discussion du mouvement, tous les membres ou presque condamnent cette action, la jugeant contreproductive. Dans sa chronique, Christophe Barbier réagissait aux attaques contre les sites Internet d'Universal, du FBI ou encore de l'Elysée après la fermeture par les autorités américaines de Megaupload.
«On n'aime pas bien les lettres anonymes, il faut avoir le courage d'apparaître au grand jour et de ne pas faire les coups en douce», lance Barbier. «Bande de connards» L'attaque contre lexpress.fr n'a pas été revendiquée. «On ne touche pas aux médias» Philippe Berry. Christophe Barbier s’arrange avec les droits d’auteur. Alors que Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express se veut pourfendeur des droits d'auteur, sa rédaction est loin d'être elle-même irréprochable, petit exemple… Les hebdomadaires publient régulièrement des éditions régionales de leurs journaux afin d'essayer de doper leurs ventes. Dans la semaine du 22 au 28 avril 2010 c'était par exemple le cas de l'Express dans la région de Rouen. Le magazine proposait « 100 questions pour nous tester » et savoir si on connaissait réellement Rouen.
Des photos sous licence libre À numéro exceptionnel, couverture exceptionnelle et l'Express proposait sur celle-ci une photo de la cathédrale de Rouen. Afin d'agrémenter son dossier spécial Rouen, l'Express l'a accompagné d'une trentaine d'illustrations. Or ces illustrations proviennent pour partie (si ce n'est la totalité) de Wikipedia et de Wikimedia Commons (qui est en quelque sorte la médiathèque de Wikipedia). Paternité : le magazine doit spécifier quel est l'auteur du travail. Lettre aux anonymous. Anatomie d’un blindage… Il n’y a pas de raisons. Tout le monde s’en donne à coeur joie à propos de Christophe Barbier et de sa petite tirade à deux cents d’euros sur les Anonymous. A mon tour.
Il semble que Christophe Barbier ait du mal avec le sens du mot blindage. Il confond les Anonymous et V, le personnage de V pour vendetta, la BD dont le masque, emblème -en quelque sorte, des Anonymous est sorti. Alors convoquons V et laissons le parler : « Words offer the means to meaning, and for those who will listen, the enunciation of truth » Les mots ont un sens et sont, entre les mains de certains, des armes.
Il n’est donc pas inutile de s’attarder deux minutes sur le mot « blindés » utilisé par Christophe Barbier et qui a déclenché, on s’en doute, un petit DDoS stupide. Christophe Barbier est blindé. Christophe Barbier est blindé sur le plan des techniques journalistiques. Christophe Barbier est blindé en port d’écharpe rouge. Mais Christophe Barbier n’est pas blindé en nouvelles technologies. Megaupload takedown : quelles leçons en tirer ? Tout Internet attendait avec une grande impatience la réaction de la député Marland Militello.. non je déconne, on était deux… Kitetoa et moi même.
Et bien voilà, c’est fait. Dans un élan incontrôlé et surtout incontrôlable dont elle seule a le secret, la député nous gratifie de son avis d’expert sur l’impact de Megaupload sur les usages du Net et son architecture. Pour elle, à n’en pas douter, il s’agit là d’une « étape importante dans l’histoire de l’internet responsable » la mise en gras n’est pas de moi, vous l’aurez bien compris. L’internet responsable (avec un petit i), ce n’est pas Internet. À chaque article à propos d’Internet, la député Marland Militello nous rappelle qu’« Internet est un formidable outil », c’est systématique, c’est en fait son second tic d’écriture… le premier vous le connaissez tous, nous allons y revenir plus loin.
Puis ça continue : « L’Histoire de la culture se souviendra de Nicolas Sarkozy comme de « l’homme qui a dit non ». Megaupload fermé parce qu'il projetait de lancer un service concurrent à iTunes ? Quelques mots sur l'affaire Megaupload.