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Quelques mots sur l'affaire Megaupload

Quelques mots sur l'affaire Megaupload
Sans prétendre à l’exhaustivité, d’autant que je n’ai accès qu’aux informations publiées, voici un petit topo sur l’affaire Megaupload, qui a généré beaucoup de questions de mes lecteurs (☹) et lectrices (♥). Megaupload, pour ceux qui ne le savent pas, est le nom d’une société basée à Hong Kong, fondée par un ressortissant ayant les nationalités allemandes et finlandaises, Kim Schmitz, qui offrait au public un vaste espace de stockage en ligne, permettant de partager des fichiers très volumineux, par la technique du upload/download, ou téléchargement acendant/descendant (un utilisateur A envoie un fichier du disque dur de son ordinateur sur le serveur de Megaupload, un utilisateur B peut le télécharger du serveur Megaupload sur son disque dur. Qui est à l’origine de cette arrestation ? Sur la base de cet indictment, le FBI a saisi un juge fédéral de Virginie qui a émis un mandat d’arrêt international. Quelles sont les suites prévisibles ? Que risquent-ils ? Ce n’est pas un juge provincial.

Une entreprise française était en négociation avec Megaupload pour rémunérer les auteurs C’est une véritable petite bombe. Reflets.info a été informé qu’une entreprise française, UbicMedia, développant une solution technologique que l’on peut comparer à un ticket de cinéma virtuel, était en négociation avec les équipes de MegaUpload. Objectif, tout comme l’affirmait TorrentFreak au sujet de MegaBox : rémunérer les ayants droit. Reflets a contacté Monsieur Alain Rosset, d’UbicMedia pour en savoir plus sur PUMit, une solution technique de monétisation des contenus que les ayants droit redoutaient de voir entre les mains de MegaUpload. UbicMedia est un acteur d’origine française, basé à Lyon, qui offre des solutions de monétisation des contenus médias sur Internet. PUMit, sa solution phare, intéresse à ce titre et justement, les ayants droit. Les nouveaux services de MegaUpload, MegaMovies (films) et MegaBox (musique) avaient identifié PUMit comme une brique technologique essentielle à la rémunération des auteurs qu’ils visaient bien. De quoi effrayer les majors ?

Les sites de cinéphiles passionnés, vraies victimes de la fermeture de Megaupload La récente fermeture de Megaupload et sa galaxie de sites cousins, suivie de près par l’auto-sabordage de plateformes comme FileSonic et Allo-show-tv, a majoritairement été perçue comme un coup dur pour les fans de séries TV et de blockbusters piratés dès leur sortie de leur pays d’origine. La couverture médiatique imposante de l’affaire, évoquée jusque dans les JT de 20 heures, s’explique d’ailleurs autant par la démesure judiciaro-légale de l’opération du FBI que par le succès de ces pratiques en France: totalement mainstream en 2012, les sites de téléchargement direct étaient déjà comparés aux fast food du piratage ici même en 2010. publicité Pour des millions d’internautes avides de contenu frais et peu regardant du droit d’auteur, Megaupload tenait au quotidien une place quasi comparable à celles de Facebook ou Google, comme cette 3972ème parodie de Bref l’illustre assez bien: Les vraies victimes de la fermeture de Megaupload Un brin parano? Un travail artisanal de numérisation

Megaupload fermé parce qu'il projetait de lancer un service concurrent à iTunes ? Interview exclusive ZDNet.fr - 27/01/2012Emmanuel Gadaix, responsable technique de MégaUpload, ne s'est pas exprimé depuis la fermeture du site. Il revient sur le projet d’offre légale MegaBox, une initiative qui dérangeait selon lui certains groupes d'intérêts. Lire l'entretien Voilà une rumeur qui ne va pas manquer d’alimenter les conversations autour de Megaupload. Le service en question qui se nomme Megabox a été évoqué en décembre dernier par Torrent Freak qui avait interrogé Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload. Kim Dotcom avait décrit Megabox comme un concurrent d’iTunes qui aurait offert aux artistes un modèle économique inédit en leur permettant de vendre leurs œuvres avec un taux de rémunération de 90%. Diffuser de la musique gratuite et rémunérer les artistes Un beau discours dont il est difficile de vérifier aujourd’hui la véracité.

MegaUpload : plainte collective pour récupérer des fichiers Le Parti pirate français se fait l'écho d'une initiative menée en Espagne. Une plainte commune en Catalogne afin que les utilisateurs lésés par la fermeture de MegaUpload puissent récupérer les fichiers légaux qu'ils avaient mis en ligne. MegaUpload est désormais principalement présenté comme un site illégal qui hébergeait des fichiers violant le droit d'auteur. Néanmoins, le site servait aussi à l'hébergement et au partage de fichiers parfaitement licites. Difficile d'obtenir des chiffres fiables pour le site qui revendiquait 180 millions d'internautes inscrits et une moyenne de 50 millions de visiteurs uniques par jour. Interrogé début janvier par Le Nouvel Observateur ( avant la fermeture du site ), le directeur technique de MegaUpload prétendait que les contenus illégaux ne représentaient qu'une " infime partie du trafic " et que " deux tiers des plus grandes sociétés françaises " disposaient d'un compte. Pour le Parti pirate de Catalogne ( traduction de Framalang ) :

Les réactions à l’affaire Megaupload – DDoS etc. Tout le monde est évidemment au courant des suites de l’affaire Megaupload, sous la forme d’opérations revendiquées par différents groupes se revendiquant ou non de la bannière Anonymous. Il n’est certainement pas question pour moi de questionner la légitimité d’un débat ou de l’expression publique, dans le respect des lois, y compris de façon particulièrement visible, pour réagir à un tel évènement ou s’opposer à des projets de lois. Toutefois, dans le cas présent, il me semble important de rappeler certaines réalités. 1. Sur le fond, je vous renvoie à mon article précédent sur le sujet, où vous retrouverez ce qui est reproché par les autorités américaines aux personnes mises ici en cause. Sur la forme, il existe un débat sur la proportionnalité des mesures. 2. En l’état actuel du droit, l’essentiel des actions menées actuellement relèvent de différentes infractions pénales: Différentes analogies sont mises actuellement en avant. 3. Like this: J'aime chargement…

MegaUpload a-t-il fermé à cause de MegaBox ? MegaUpload fermé, les informations concernant le site d’hébergement de fichiers se multiplient sur le Web. TechCrunch affirme que cette fermeture, accompagnée de l’arrestation de la plupart des dirigeants du groupe Mega, serait due à une nouvelle offre portant le nom MegaBox. Il s’agit d’une offre tout à fait légale, évoquée en décembre dernier par TorrentFreak et faisant la part belle aux artistes. Les artistes rémunérés à hauteur de 90% En effet, MegaBox se présentait comme un concurrent direct d’iTunes offrant aux artistes un modèle inédit basé sur une rémunération à hauteur de 90% des auteurs eux-mêmes. L’idée de son créateur Kim DotCom était de diffuser de la musique gratuite légale via MegaBox et des films gratuits via MegaMovie, deux services attendus cette année. Un système qui ne verra vraisemblablement jamais le jour et qui alimente une rumeur voulant que les industriels de la musique et du cinéma soient indirectement à l’origine de la fermeture de MegaUpload.

Anatomie d’un blindage… Il n’y a pas de raisons. Tout le monde s’en donne à coeur joie à propos de Christophe Barbier et de sa petite tirade à deux cents d’euros sur les Anonymous. A mon tour. Il semble que Christophe Barbier ait du mal avec le sens du mot blindage. Il confond les Anonymous et V, le personnage de V pour vendetta, la BD dont le masque, emblème -en quelque sorte, des Anonymous est sorti. Alors convoquons V et laissons le parler : « Words offer the means to meaning, and for those who will listen, the enunciation of truth » Les mots ont un sens et sont, entre les mains de certains, des armes. Il n’est donc pas inutile de s’attarder deux minutes sur le mot « blindés » utilisé par Christophe Barbier et qui a déclenché, on s’en doute, un petit DDoS stupide. Christophe Barbier est blindé. Christophe Barbier est blindé sur le plan des techniques journalistiques. Christophe Barbier est blindé en port d’écharpe rouge. Mais Christophe Barbier n’est pas blindé en nouvelles technologies.

Megaupload fermé par ce qu'il projetait de lancer un service concurrent à iTunes ? Interview exclusive ZDNet.fr - 27/01/2012Emmanuel Gadaix, responsable technique de MégaUpload, ne s'est pas exprimé depuis la fermeture du site. Il revient sur le projet d’offre légale MegaBox, une initiative qui dérangeait selon lui certains groupes d'intérêts. Lire l'entretien Voilà une rumeur qui ne va pas manquer d’alimenter les conversations autour de Megaupload. Le site aurait été fermé non pas à cause du piratage de contenus mais au contraire parce qu’il s’apprêtait à lancer une offre légale qui aurait pu bouleverser le schéma classique de l’industrie musicale, en mettant sur la touche les labels et les associations d’ayants-droit. Le service en question qui se nomme Megabox a été évoqué en décembre dernier par Torrent Freak qui avait interrogé Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload. Kim Dotcom avait décrit Megabox comme un concurrent d’iTunes qui aurait offert aux artistes un modèle économique inédit en leur permettant de vendre leurs œuvres avec un taux de rémunération de 90%.

Christophe Barbier et «L'Express» vs les «connards» d'Anonymous «On est blindés, pas de soucis, on les attend», lançait un Christophe Barbier fanfaron, lundi matin, en terminant sur i>Télé son «J'accuse» contre le collectif Anonymous. Quelques heures plus tard, vers 18h15, le site de L'Express est tombé pendant une vingtaine de minutes, noyé sous le flot des requêtes de connexions. Attaque punitive coordonnée? Pas vraiment. Dans sa chronique, Christophe Barbier réagissait aux attaques contre les sites Internet d'Universal, du FBI ou encore de l'Elysée après la fermeture par les autorités américaines de Megaupload. Selon lui, le message d'Anonymous se résume ainsi: «La loi, c'est nous, nous les pirates qui décidons d'aller sur Internet nous servir et qui ne voulons payer personne, ne pas rémunérer le travail d'autrui.» «Bande de connards» L'attaque contre lexpress.fr n'a pas été revendiquée. «On ne touche pas aux médias» Problème, par sa nature-même, le collectif tient plus du mouvement idéologique protéiforme que de l'organisation structurée.

FileSonic, FileServe, Allostreaming : on ferme ! FileSonic La fermeture brutale des services de Megaupload fait des vagues. D’autres sites de direct download commencent à plier bagages et certains sites de streaming ont totalement stoppé leurs activités. Allostreaming et ses comparses en font partie. En tout, ce sont quatre sites qui ont clos leurs portes : Allostreaming.com, Alloshowtv.com, Alloshare.com et Allomovies.com. Côté direct download, on parle de Filesonic, VideoBB ou encore FileServe. Pour attirer les internautes, FileSonic offrait une récompense de 35 dollars à celui qui avait uploadé un fichier qui dépassait les 1000 téléchargements. Megaupload, le bêtisier Après la fermeture de MegaUpload et la vaste riposte organisée par Anonymous, petit florilège de réactions lues et entendues sur le web et ailleurs. «Ce soir je vais m'endormir avec ma paire de menottes sous l'oreiller. Au suivant.» Pascal Rogard , directeur général de la SACD, sur Twitter «C’est grâce aux initiatives de notre Président de la République Nicolas Sarkozy que la communauté internationale est décidée à ne plus céder à un certain fatalisme qui pouvait exister en matière de piratage. L’Histoire de la culture se souviendra de Nicolas Sarkozy comme de “l’homme qui a dit non”.» Muriel Marland-Militello , députée UMP, sur son blog «Depuis que la plateforme est indisponible, la colère gronde sur les réseaux sociaux ( #mediaupload )» 20minutes.fr L'ARP , société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs «On lit que Megaupload se livrait, à côté d'un trafic d'oeuvres piratées, à certaines activités légales. (...) Laurent Joffrin , directeur du Nouvel Observateur Direct matin

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