background preloader

La propagande du quotidien

Facebook Twitter

Une contre éducation permanente. Les mécanismes de la régression Les observations conduisent à faire 3 constats sur le fonctionnement et les effets des programmes publicitaires.

Une contre éducation permanente

Il convient de souligner que ces réflexions sont extrapolables à d’autres formes de publicité. Le mélange des genres Le mélange des genres est très souvent cultivé. Les bandes annonces des programmes des chaînes, avec un extrait de film ou d’émission, succèdent ou précèdent les publicités sans transition. En principe, le temps publicitaire est signalé par un début et une fin, avec un court générique. Des sponsors sont annoncés avant et après la météo, les courses de chevaux (PMU), les jeux (Française des jeux). Cette confusion pose un grave problème de déontologie, car une des règles de base de la télévision était au départ que les publicités soient nettement séparées des émissions.

Tous les messages sont délivrés comme "vrais" Conséquence : le téléspectateur est privé de ses repères. Un républicain à l’assaut des médias : J.L. Mélenchon. J.L. Mélenchon est un bon client des médias. Gouaille, finesse, esclandres, sa présence sur un plateau promet du sang, des cris et du spectacle. Il porte cependant un jugement lucide sur la comédie qu’il doit jouer à chaque passage dans le grand barnum journalistique. Ancien plumitif de la presse régionale, il déconstruit les us, travers du métier qui selon lui révèle une perversion profonde du monde contemporain.

Un monde de clients plus que de citoyens, où l’intérêt particulier, soumis aux desiderata égoïstes supplante la sagesse républicaine du choix hors préjugés, où le citoyen sorti de son humus pense le collectif, pour le meilleur. Idéal républicain La vertu républicaine suppose que l’individu se détache de ses petits affects, de ses petites volontés égotiques pour penser la société, le bien commun. Critique des médias de masse où toute parole est un mensonge Formatage – Reformatage Toute parole est mensongère ou confuse.

La tendance est aussi à la mascarade télévisuelle.

Traitement médiatique politique

Le syndrome du larbin. Dico 2011. La propagande du quotidien. Presse: Gare à la manipulation de l'info! (Une du Parisien, 12/09/11) Voilà quelques semaines que les questions de présentation des articles de presse mobilisent l’attention à juste titre.

Presse: Gare à la manipulation de l'info!

Ainsi, Arrêt sur Images a invité ses lecteurs cet été à inventer des Une du Figaro sur le modèle de la vraie Une du 19 juillet où l’on voyait le visage de François Hollande à côté de celui de Tristane Banon dans ce qui s’est révélé être un photomontage, accompagné de ce titre : « Affaire Banon-DSK » (surtitre) – « François Hollande va être entendu » (titre). Du même auteur Cette fois-ci, c’est Acrimed qui chahute le Parisien Aujourd’hui en France.

Motif ? Retrouvez La Plume d'Aliocha sur son blog. Chaîne de schmouf. DSK et la télévision : c’est toujours l’image qui prime. Le traitement médiatique de l’affaire Strauss-Kahn a suscité à foison de multiples débats directement liés au contenu éditorial : fallait-il évoquer davantage que cela ne l’a été dans le passé les rumeurs sur le comportement de l’intéressé ?

DSK et la télévision : c’est toujours l’image qui prime

Comment arbitrer entre le respect de la vie privée et l’obligation d’informer ? Au-delà, notamment par la place occupée désormais par les chaînes d’information continue, on ne saurait se dispenser, un peu plus à froid, de discuter des aspects plus strictement télévisuels de ce traitement, autrement dit d’interroger la dialectique sous-jacente entre le montrer et le dire, la tension, en quelque sorte existentielle, entre l’image et le commentaire.

Lutte pour l’audience et bagarre pour la pub Et cela, d’autant plus, à décharge, que, en commentaire, dans le « dit », la retenue est de mise : présomption d’innocence proclamée, emploi du conditionnel systématique, parole donnée aux indéfectibles amis de DSK... Et ce n’est pas vrai que des chaînes d’info. Les journalistes contre la démocratie. Une démocratie vivante a besoin d’un pluralisme partisan, de liberté d’expression, d’une pression d’opinion, d’intellectuels qui s’engagent, de clivages idéologiques, d’une vie politique ouverte mais aussi de lieux de débats où se cristallisent les clivages idéologiques et les oppositions des projets.

Les journalistes contre la démocratie

Traditionnellement, en république, ce rôle était rempli par le parlement. Aujourd’hui sous les effets de la présidentialisation du régime, d’un mode de scrutin hyper majoritaire qui nourrit une opposition binaire entre deux blocs au discours formaté et de l’émergence d’une démocratie d’opinion, le parlement n’est plus le lieu que de combats techniques sur des modalités de réformes auxquelles ni le peuple ni les journalistes ne comprennent rien. Le débat politique se déroule donc dans les médias et en particulier à la télé. Les journalistes et les animateurs de « talk-show » se retrouvent donc en première ligne de l’animation de la vie démocratique.

Les journalistes jouent un jeu dangereux. Mattlouf: ses vidéos. LQR – la propagande du quotidien « Poil à gratter. Les médias mentent 7 - une vidéo Actu et Politique. Casse toi pôv’ pub ! « Poil à gratter. La « violence à l'école », un écran de fumée.

Editocrates et autres squateurs des médias