La théorie des sphères de Peter Sloterdijk. Peter Sloterdijk est né en 1947.
Il est professeur de philosophie et d’esthétique à la Hochschule für Gestaltung à Karlsruhe et enseigne la philosophie de la culture et des médias à l’École des Beaux-Arts de Vienne. Il a commencé il y a plusieurs années une vaste entreprise philosophique qu’il a intitulé Sphères . Les deux premiers volumes - Blasen (Bulles) et Globen (Globes) - ont été publié à Francfort en 1998 et 1999. Le premier est paru en français l’an dernier. Le troisième et dernier - Écumes - paraîtra simultanément en Allemagne et en France à la fin de l’année. Il y a des philosophies qu’on peut pénétrer par des portes qu’on s’invente. Le troisième volume de votre trilogie s’intitulera Écumes. L’écume est la métaphore la plus convaincante pour exprimer notre état. L’écume est une matière amorphe, elle est composée d’une multitude de petites bulles isolées les unes des autres et sans lien apparent.
Est-ce que le confort fait partie de ces thèmes ? Peter Sloterdijk, Tu dois changer ta vie. 1Voilà plus d’un siècle qu’une Renaissance s’anime, que les commentateurs les plus expérimentés scrutent avec passion (de Martin Heidegger à Michel Foucault) la possibilité de suspendre le temps culturel chrétien et redonner de l’énergie aux formes de vie antique.
Comme on a pu dire de la Révolution soviétique qu’elle n’a été qu’une parenthèse (1917-1991), on pourra bientôt constater que la chrétienté ne fût au fond qu’un laps de temps dommageable dans l’histoire morale de l’humanité. Cela reviendrait à affirmer, avec Peter Sloterdijk, que la religion n’existe pas, n’a jamais existé, qu’elle est une invention chrétienne qui a pris fin aux alentours de 1900. 2Outre le fait que cette définition élimine des siècles de controverses de sociologie religieuse (pour aller vite d’Émile Durkheim à Marcel Gauchet), elle parvient toutefois à saisir ce qui conduit les modernes à vouloir se débarrasser d’un bagage culturel devenu bien encombrant et trop endurant. La théorie des sphères de Peter Sloterdijk. Processus de synthèse. Texte Y.
ABERNOT – JM PEREZ Premièrement nous sommes « des touts ».deuxièmement nous sommes des « touts évolutifs ».Et donc l’éducation doit favoriser cette agrégation et son alchimie pour des émergences possibles. L’homme est une synthèse La caractéristique principale d’un être humain est d’être une synthèse. On le sait spécialement lorsque quelqu’un meurt ; car c’est cette synthèse là qui se désagrège. Il peut en fait tout rester. Ainsi, avec Pascal (l’homme vivant est un roseau tenu entre deux infinis), la Gelstalt, avec Lavoisier, (rien ne se perd, tout se transforme), l’humain est une synthèse. L’éducation de l’homme-synthèse Si l’homme est une synthèse il faut s’intéresser à une éducation cherchant à favoriser cette aptitude à tenir le tout par ce “rien” Il faut alors considérer l’éducation comme relevant à la fois des apports de morceaux (ces morceaux, existant déjà dans les livres), et dans ce qu’ils deviennent dans ce tout.
Thèse : le réel est une est une refiguration du récit. Observatoire des Pratiques sur le Handicap: Recherche et Intervention Scolaire.