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BCE ( ECB - European Central Bank )

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La BCE est prête à aller « aussi loin que nécessaire » pour sauver la zone euro. Seul l’institut d’émission de Francfort a le pouvoir de ramener le calme sur le marché de la dette souveraine en annonçant qu’elle rachètera sans limites les obligations d’État des pays de la zone euro si les taux d’intérêt dépassent un certain niveau. De plus en plus de politiques, notamment en France, et d’économistes sont persuadés qu’au bord du gouffre, la Banque centrale européenne (BCE) n’aura d’autre choix que de changer son fusil d’épaule (lire mon article sur le sujet ici). Même si elle intervient depuis mai 2010 sur le marché secondaire (celui de la revente), elle le fait avec réticence et à dose homéopathique (environ 190 milliards d’euros pour l’instant), ce qui est insuffisant pour dissuader les marchés d’attaquer. En clair, sa politique prudente a échoué. La déclaration, samedi, de Marko Kranjec, gouverneur de la Banque centrale de Slovénie et, à ce titre, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, annonce-t-elle un début d’inflexion ?

Noyer-La BCE n'a pas à financer indéfiniment les Etats. PARIS, 5 novembre (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) n'est pas là pour activer la planche à billets et les Etats doivent assumer leurs dettes, déclare Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, au Journal du dimanche. Il ajoute dans cette interview que la France conservera sa note souveraine triple A si elle rompt "avec la culture du déficit". "À l'occasion de la crise, la BCE a été amenée à racheter la dette de certains pays dont les taux d'intérêts s'envolaient. Le rôle de la BCE n'est pas de financer indéfiniment les États", dit Christian Noyer. "La solution passe par la réparation des finances publiques des pays de la zone euro.

Pas par la planche à billets des banques centrales. A propos de la décision de Moody's le mois dernier d'évaluer dans les trois mois la perspective stable de la note souveraine française, le gouverneur de la Banque de France assure que "si nous rompons avec la culture du déficit, nous garderons notre triple A. " Wall Street ouvre en nette hausse après le geste de la BCE. * Pour les valeurs à suivre, cliquez sur NEW YORK, 3 novembre (Reuters) - Wall Street a ouvert en franche hausse jeudi après la décision surprise de la Banque centrale européenne de réduire ses taux directeurs d'un quart de point.

(voir ) La tendance est également soutenue par les spéculations autour d'une chute du gouvernement grec et d'un abandon du projet de référendum, qui apaisent les craintes d'une faillite imminente du pays. et Dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnait 1,1% (130 points) à 11.963 points. Le Standard & Poor's , plus large, prenait 1,0% (12 points) à 1.249 points tandis que le composite du Nasdaq avançait de 0,87% (23 points) à 2.662 points. "L'initiative est plus symbolique qu'autre chose, puisque réduire les taux de 1,5% à 1,25% ne va pas faire bouger grand chose pour une région qui souffre d'une stagnation économique structurelle et d'une dette excessive", commente Peter Boockvar, stratège actions chez Miller Tabak & Co à New York.

Webcasts: ECB monetary policy decisions. Mario Draghi, President of the ECB,Vítor Constâncio, Vice-President of the ECB,Frankfurt am Main, 3 November 2011 Jump to the transcript of the questions and answers Ladies and gentlemen, welcome to our press conference. Today is the first time that I have had the privilege and pleasure of chairing the meeting of the Governing Council of the ECB. I am delighted to proceed now with our well-established practice of real-time communication and to report on the outcome of our meeting, together with the Vice-President. Based on its regular economic and monetary analyses, the Governing Council decided to reduce the key ECB interest rates by 25 basis points. The provision of liquidity and the allotment modes for refinancing operations will continue to ensure that euro area banks are not constrained on the liquidity side.

Let me now explain our assessment in greater detail, starting with the economic analysis. We are now at your disposal for questions. Draghi: There is no contrast.