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Austérité

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Politique : Les restaurateurs regrettent la hausse de la TVA. RÉACTIONS - Le candidat PS à la présidentielle a notamment raillé la proposition de geler les salaires du gouvernement. Les syndicats craignent une récession. La droite salue «le courage politique». Baisse des dépenses de l'État, hausse du taux de la TVA réduite, retraite à 62 ans avancée d'un an, rabotages des niches fiscales… Les annonces de François Fillon dans le cadre de la présentation,lundi, du nouveau plan d'austérité du gouvernement ont suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique. Pour François Hollande, qui était l'invité du JT de France 2 lundi soir, «ces mesures sont injustes, inefficaces et incohérentes».

Hollande a également dénoncé «la faillite de la fin de mandat de Nicolas Sarkozy». Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a salué les mesures de «courage politique» annoncées, qui «contrastent», selon lui, avec «l'absence de courage» du Parti socialiste et de son candidat à la présidentielle, François Hollande. L'opposition rejette le plan. Conjoncture : L'âge légal de la retraite porté à 62 ans dès 2017. Pour le premier ministre, le nouveau plan de rigueur annoncé lundi pour réduire le déficit est «juste et nécessaire». Tour d'horizon des mesures qui doivent rapporter 65 milliards d'ici 2016. «Nous voulons protéger les Français contre les graves problèmes auxquels font face d'autres pays européens». En présentant ses mesures supplémentaires d'austérité, le premier ministre François Fillon a replacé la France dans le contexte de panique financière qui frappe la zone euro.

«Le mot faillite n'est plus un mot abstrait», a-t-il martelé, rappelant entre les lignes qu'il avait lui-même utilisé cette expression taboue dès 2007. Les Français devront se résoudre à faire «quelques sacrifices», a prévenu le premier ministre, «afin de ne pas avoir à mener un jour une politique imposée par d'autres». «Plus de solidarité entre la France et l'Allemagne» Sur TF1, lundi soir, le premier ministre a défendu l'effort supplémentaire consenti par la France. Les principales mesures :

Politique : Sarkozy et Fillon font le pari de la rigueur. Le couple exécutif mise sur sa capacité à tenir la barre dans la tempête. Aucun gouvernement n'a mené pareille politique d'austérité aussi près d'une présidentielle. Cette précampagne a désormais un visage, et il est sombre: celui de François Fillon, costume noir et cravate du même ton, mine grave, annonçant lundi aux Français le deuxième plan d'austérité en trois mois. «Je dis aux Français que l'effort budgétaire et financier d'aujourd'hui est un choix que nous faisons pour la nation et pour les générations à venir, a solennellement lancé le premier ministre, depuis Matignon. Depuis 2007, nous vivons une phase de basculement de l'histoire économique du monde. (…) Notre pays doit retrousser les manches.»

Le chef du gouvernement, qui n'avait pas hésité à employer les mots de «faillite» en 2007 et de «rigueur» en 2010, peut se targuer d'avoir tiré le premier la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques: «Le mot faillite n'est plus un mot abstrait», a-t-il fait valoir lundi. Rigueur : Fillon expose le nouveau plan. TVA : les restaurateurs dans le collimateur. France : Fillon dévoile son nouveau plan de rigueur. Le gouvernement va annoncer un nouveau plan de rigueur de l'ordre de 8 milliards d'euros. Nicolas Sarkozy et François Fillon planchent encore sur un nouveau plan de rigueur. (Reuters) Fin août, François Fillon annonçait un plan d'économies de 12 milliards d'euros sur 2011 et 2012. Lundi, rebelote.

Le gouvernement devrait présenter un nouveau plan de rigueur, rendu nécessaire par la révision en baisse des perspectives de croissance pour 2012, de 1,75% à 1%, apprend-on vendredi de source gouvernementale. Nicolas Sarkozy a confirmé vendredi, en clôture du sommet du G20 à Cannes, que le prochain Conseil des ministres se tiendrait exceptionnellement lundi. Le plan n'est pas encore clairement arrêté et les discussions devraient se poursuivre durant le week-end. Concernant les mesures, le plan devrait reprendre les pistes évoquées le week-end dernier par Le Journal du Dimanche. V.V. Week-end de réflexion du gouvernement français pour un nouveau plan de rigueur. Publié le : 05/11/2011 - 15:11Modifié le : 05/11/2011 - 16:06 La France va connaître un nouveau plan d’austérité, rendu nécessaire par la révision à la baisse à 1 %, de la croissance en 2012. Une série de mesures sera donc annoncée lundi 7 novembre 2011 après une réunion extraordinaire du Conseil des ministres.

Les détails de ce plan seront finalisés ce weekend sous l’arbitrage du président Nicolas Sarkozy. Plusieurs pistes sont à l’étude pour trouver les 8 milliards d'euros qui permettraient de compenser la baisse de croissance de 2012. On évoque une augmentation de la TVA qui viserait la restauration et les travaux de rénovation de logement. Il s’agit d’instaurer un taux compris entre 7 et 9% au lieu de 5,5% actuellement. Une surtaxe exceptionnelle de l'impôt sur les grandes sociétés est également envisagée. On parle aussi des économies sur les dépenses de l'Etat ou encore sur celles de la Sécurité sociale. Les détails seront dévoilés officiellement lundi. Le gouvernement peaufine activement son nouveau plan de rigueur - Economie. Sitôt la page du G20 tournée, Elysée et gouvernement se sont remis à la tâche ce week-end pour boucler d'ici à lundi un nouveau plan anti-déficits avec la volonté, réaffirmée par François Fillon, de préserver "à tout prix" le précieux "triple A" de la France.

Il devrait s'agir, a déjà prévenu le Premier ministre, de "l'un des budgets les plus rigoureux que la France ait connu depuis 1945". Dès samedi, le président Nicolas Sarkozy a réuni autour de lui, outre François Fillon, pas moins de quatre poids lourds du gouvernement, François Baroin (Economie), Valérie Pécresse (Budget), Xavier Bertrand (Travail) et Roselyne Bachelot (Solidarités). Ces deux derniers étaient vraisemblablement conviés à cette première réunion d'abitrage pour plancher sur ce qui pourrait devenir l'une des mesures phare de ce nouveau plan d'austérité : une seconde "Journée de solidarité".

Protéger le "triple A" à tout prix La menace d'une dégradation de la note française plane au-dessus de tout ceci. En Haute-Savoie, Sarkozy et Fillon mitonne leur plan d'austérité pour lundi. Alors que des réunions devaient se dérouler à Paris, le Premier ministre, François Fillon, en déplacement en Haute-Savoie, a parlé "d'heure de vérité" et présenté comme inévitables les sacrifices pour un retour à l'équilibre des comptes publics. Ce sera le second plan d'austérité depuis fin août après une série de nouvelles taxes décidées à l'époque sur les boissons sucrées et avec édulcorants, certains alcools, le tabac, les assurances complémentaires de santé et certains hauts revenus afin de dégager 11 milliards d'euros de recettes nouvelles en 2012. Ce plan a été rendu insuffisant par la révision de la prévision de taux de croissance de 1,75% à 1% en France pour 2012, ce qui nécessite selon le gouvernement de trouver six à huit milliards d'euros supplémentaires par an.

Ces chiffres sont considérés comme encore optimistes par certains économistes, qui annoncent plutôt une récession de 0,1%. latribune.fr avec Reuters. Dernières discussions sur la cure d'austérité en France. PARIS/MORZINE, Haute-Savoie (Reuters) - Le gouvernement français et le président Nicolas Sarkozy devaient mettre la dernière main durant le week-end à un nouveau plan d'austérité, avec peut-être un nouveau taux de TVA et une possible nouvelle journée travaillée pour l'Etat.

Alors que des réunions devaient se dérouler à Paris, le Premier ministre, François Fillon, en déplacement en Haute-Savoie, a parlé "d'heure de vérité" et présenté comme inévitables les sacrifices pour un retour à l'équilibre des comptes publics. Ce sera le second plan d'austérité depuis fin août après une série de nouvelles taxes décidées à l'époque sur les boissons sucrées et avec édulcorants, certains alcools, le tabac, les assurances complémentaires de santé et certains hauts revenus afin de dégager 11 milliards d'euros de recettes nouvelles en 2012.

S'exprimant devant 800 élus locaux à l'assemblée générale des maires de Haute-Savoie à Morzine, le Premier ministre a blâmé les gestions passées.