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Ecologie & Economie

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Starbucks Has A New Reusable Cup. How Starbucks Will Make Millions Off Its New, Reusable Cup. Climat : la crise économique a bon dos. La communauté internationale ne sort pas grandie de la conférence des Nations unies sur le climat de Doha. Les débats se prolongeaient samedi 8 décembre au Qatar, au-delà de l'heure de clôture, à la recherche désespérée d'un compromis sur un accord global pour contenir le réchauffement. Un accord semble de plus en plus inatteignable. Engagements flous, refus de toute contrainte : une fois encore, le message paradoxal adressé à la planète est que la négociation sur le changement climatique n'est pas dictée par les évolutions du climat, mais par les fluctuations de l'économie. Faute de volonté politique, le processus de négociation est imperméable à l'urgence. Ni la pression de la science, qui ne cesse de préciser l'ampleur des menaces, ni la multiplication des sécheresses, des canicules et des inondations, ni les appels pressants des pays les plus vulnérables n'auront suffi à sortir la conférence sur le climat de l'immobilisme qui est devenu sa marque de fabrique.

Opax.swin.edu.au/~phiggins/pub/Yarahmadi_Higgins-Motivations_towards_environmental_innovation-EJIM2012.pdf. ARTE : Théma « La malédiction du plastique » A force de recycler, la Suède doit importer des déchets. La Suède manque d'ordures au point de devoir en importer depuis ses voisins. L'information a de quoi surprendre alors que la limitation des déchets s'avère depuis de nombreuses années un enjeu dans les pays industrialisés. C'est pourtant ce qu'a annoncé Catarina Ostlund, conseillère principale de l'Agence suédoise de protection de l'environnement, au groupe de radio américain Public radio international, dans un article repéré par Terra Eco.

L'origine de cette histoire, c'est le grand succès du recyclage suédois. Seulement 1 % des ordures ménagères suédoises finissent dans des décharges, contre 38 % pour la moyenne des pays européens, selon les derniers chiffres d'Eurostat. Mais le problème, si l'on peut le qualifier ainsi, c'est que les capacités d'incinération du pays s'avèrent bien supérieures aux quantités de déchets produits (2 millions de tonnes chaque année). Une nouvelle preuve, s'il en est, que les déchets ont aujourd'hui une valeur marchande de plus en plus importante. La transititon énergétique, oui mais laquelle? Le président Hollande a promis un grand débat national sur la transition énergétique. Mais tout dépend de ce qu'on met derrière cette notion et là, c'est moins clair !. Voir la dernière lettre de L'usine à GESDans les prochaines semaines s'ouvrira un débat national sur l'énergie.

Pour le différencier des deux précédents, le gouvernement le consacrera à la transition énergétique. Mais de quelle transition parlons-nous ? De celle qui nous permettrait de diviser par 4 nos émissions de GES, à l'horizon de 2050, comme ordonné par la loi Pope de 2005 ? Ou de celle prônée par nos grands énergéticiens ? EDF rêve d'allonger à 60 ans la durée de vie de ses 58 réacteurs. GDF Suez est plutôt partisane d'un mix nucléaire-gaz. Comme son concurrent gazier, Total se verrait bien exploiter les hypothétiques gisements de gaz de schistes dont regorgerait le sous-sol français.

Ces trois visions ont de gros défauts. Les incohérences du PIB vert. Le PIB vert ou, plus exactement, l'« inclusive wealth index » a été lancé par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) lors de la conférence sur le développement durable Rio + 20. Le PIB vert consiste à ajouter « l'évolution du capital humain » et « l'évolution du capital naturel » au volume de production mesuré classiquement par le PIB. L'intention est intéressante. Une production qui s'accompagne d'une dégradation de capital humain (par exemple en termes de santé ou de formation) ou d'une dégradation de la nature (par exemple par émission de CO2 ou par destruction de forêts) est diminuée du capital ainsi consommé.

Inversement, l'accroissement du capital humain ou du capital naturel constitue en soi une production additionnable au PIB. La Chine et l'Inde, les deux pays où la croissance économique a été la plus forte (9,6 % et 4,5 % de croissance moyenne annuelle par habitant), voient leur PIB vert progresser moins vite, respectivement de 2,1 % et de 0,9 %. Le PIB vert : nouvel indicateur de l’ONU. Si un pays rétribuait 5 % de ses habitants à dégrader les routes, et 5 % à les réparer, il aurait – toutes choses égales par ailleurs – le même PIB qu'un pays où ces 10 % d'emplois seraient consacrés à améliorer l’éducation, la santé ou la culture. Cet exemple caricatural souligne les limites du produit intérieur brut comme indicateur de développement économique. Somme des valeurs ajoutées de la chaîne de production, le PIB ne prend en compte ni les activités domestiques ou bénévoles, ni la dégradation des ressources naturelles. Pour dépasser ces lacunes, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) calcule depuis 1990 un indice de développement humain (IDH).

L’IDH intègre à la fois le niveau de vie tel que le mesure le PIB, mais aussi des évaluations des dépenses de santé et d’éducation. Les classements diffèrent selon qu’ils sont établis en fonction de l’IDH ou du PIB. Concilier économie et écologie, est-ce possible? (2) La formule de cet index est : [énergie kg.Watt + tonne carbone + m3 eau] / [valeur ajoutée x emplois ETC] x 100 Au numérateur additionne la quantité d’énergie, l’impact carbone de cette dernière, la quantité d’eau consommée. Au dénominateur on trouve la valeur ajoutée produite que multiplie le nombre d’emplois équivalent temps complet. Ce qui fait que l’on mesure les consommations par unité de valeur ajoutée produite et par emploi. Le dénominateur permet de prendre en compte la richesse créée par l’établissement et de supprimer l’effet de taille par l’introduction du nombre d’emplois. Pour quelqu’un qui prétendait proposer une méthode économique plus simple que l’approche administrative par produit actuellement retenu, à première vue cela ne saute pas aux yeux.

Comment collecter ces informations de façon fiable et peu coûteuse ? En se servant de la comptabilité des entreprises et en modifiant légèrement les obligations comptables : Qui collecterait ces informations ? Concilier écologie et économie, est-ce possible ? (1) La méthode privilégiée actuellement est une approche par produit dont l’assiette est l’ensemble des consommateurs du produit concerné et la base taxable le produit. Afin de ne pas léser les plus démunis il est proposé de redistribuer sous forme de bonus tout ou portion du malus collecté. L’unité taxable est l’unité équivalant carbone.

C’est une voie administrative. Une autre approche consisterait à réduire l’assiette aux entreprises produisant les produits, les malus étant collectés et redistribués en bonus entre entreprises par code d’activité Naf_Ape _Siret. Récompenser les producteurs plus efficaces énergétiquement dans chaque activité, en leur attribuant un bonus qui est payé sous forme de malus par leurs concurrents. Ce premier article est dédié à la critique de la voie administrative actuellement choisie par nos gouvernants, il sera suivi d’un autre vantant les mérites de la voie économique. Ensuite, c’est une véritable "course à l’échalote". Et pour quelle efficacité ?

Automobile: sauvons la planète avec le diesel (ou le nucléaire)! - Une pompe diesel dans une station service de Bordeaux -- Regis Duvignau / Reuters - Les Norvégiens, qui sont quelque part les moins écolos des Scandinaves puisqu’ils doivent leur niveau de vie élevé à l’extraction de pétrole, à l’élevage de saumons en usine et à la chasse à la baleine, veulent combattre l’idée convenue selon laquelle la bagnole électrique serait bonne pour Gaïa. Dans une étude consacrée à l’impact environnemental des autos qui roulent sans essence et sont pourtant l’avenir de nos constructeurs selon Arnaud Montebourg, les chercheurs de l'université d’Oslo font état de trois considérations majeures: publicité «Du coup, assure le professeur Anders Hammer Stromman, co-auteur de l'étude, lorsque que l’on observe la totalité du cycle production-destruction des deux types de voitures, le potentiel de réchauffement de la planète de l’électrique est deux fois plus important.

Des batteries à la durée de vie trop courte Hugues Serraf » Vroum! Devenez fan sur , suivez-nous sur. Podcast.bfmbusiness.com/channel11/20120927_interview_11.mp3. Podcast.bfmbusiness.com/channel11/20120925_interview_4.mp3. Les difficultés de l’économie circulaire. Développement durable Des rêves à la pratique le chemin est encore long La raréfaction des matières premières non renouvelables, conjuguée à l’inévitable hausse de leurs prix, pousse à regarder attentivement de nouveaux modèles économiques plus rentables et vertueux.

Ces fameuses pratiques, sans cesse évoquées, qui réconcilieraient enfin profit et préservation de l’environnement. L’économie circulaire semble être la voie à suivre. Encore faut-il être prêt à opérer une véritable révolution des modes de fabrication et de consommation. Et parvenir à mettre en place tout un écosystème autour de l’entreprise. Les exemples de réussite en la matière ne sont malheureusement pas nombreux. B asée sur un système régénératif, l’économie circulaire s’oppose à l’économie linéaire. Le sujet n’est pas mince : en France, on estime la production annuelle de ceux-ci à près de 770 millions de tonnes (Ademe, 2009) dont 375 millions sont générées par l’activité économique.

Par Natacha Cygler.