background preloader

Droit à l'IVG

Facebook Twitter

Nunca Más. Merci la Hollande. J’ai découvert que j’étais enceinte à 9 ou 10 semaines, et je pense avoir suivi le parcours de beaucoup de femmes, qui rencontrent une incompréhension totale du milieu médical. Mon premier réflexe a été d’appeler ma gynéco, mais malgré mes larmes, sa secrétaire a refusé de me la passer, et de me donner un rendez-vous d’urgence. Elle m’a envoyée vers une autre gynéco, qui a accepté de me prendre en urgence. Rendez-vous classique d’une anti-avortement, qui m’a évidemment fait écouter les battements du cœur du fœtus, et m’a accusée de vouloir faire subir une véritable boucherie à mon corps.

Profondément abattue, je cherche sur internet les coordonnées d’un planning familial, mais malheureusement, je pense être tombée sur une mauvaise « association » puisqu’on m’a donné les coordonnées d’un médecin qui, lors du rendez-vous, m’a reproché d’être venue sans avoir consulté un anesthésiste, persuadé que toute femme SAIT qu’elle devra être sous anesthésie générale pour l’opération. Elizabeth. L'IVG en débat : l'état de détresse des irréductibles opposants. La grande majorité des députés a réaffirmé le droit à l’avortement, sans présumer d’une « situation de détresse. » Tous les députés ? Non, car une poignée d’irréductibles essaie encore et toujours d’entraver le droit des femmes à disposer librement de leur corps.

Marie.Charlotte a passé la nuit à l’Assemblée Nationale et vous raconte. Assemblée Nationale, mardi 21 janvier, 21h30. La séance d’examen du projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes s’ouvre sur les amendements de suppression déposés contre l’article 5 quinquies C : cet article, adopté par la commission des lois, supprime la notion de « situation de détresse » dans la Loi Veil de 1975 sur le droit à l’avortement.

La « situation de détresse » n’a jamais eu d’effet juridique Dans la loi de 1975, l’interruption volontaire de grossesse est dépénalisée, et concédée aux femmes « que [leur] état de grossesse place dans une situation de détresse ». « Nous sommes élus par le peuple ! Élus par le peuple. À peu près. FAQ autour de l’IVG et de la nécessaire poursuite de la lutte : questions courantes et propositions de réponses. « Lutter pour défendre le droit à l’IVG ? Aller manifester ? Militer pour ça ? En France ? Mais pourquoi ? L’avortement est légal dans notre pays ! Personne ne veut le remettre en cause ! En effet, l’avortement est légal en France. Et émotionnellement, il est très compliqué de comprendre comment chacun.e le perçoit, en fonction de sa sensibilité, de ses convictions et de ses choix de vie.

Cependant, les idées reçues autour de l’avortement ont la vie dure, et beaucoup de gens ont du mal à saisir pourquoi la lutte pour le droit à l’IVG est toujours nécessaire aujourd’hui, encore et plus que jamais. Quand on milite, on devient, de fait, habitué.e à un certain déroulé de raisonnement, à des terrains d’action et de réflexion qui reposent sur nos parcours personnels et militants, nos lectures et nos démarches de documentation. 1 – Je ne comprends pas pourquoi il faut lutter pour le droit à l’IVG : en France, l’avortement est déjà légal ! Que signifie le mot « banal » ? Ça dépend. En conclusion. L'IVG pour les nul-le-s - Morpheen. Un jour de printemps. | Pas râleuse ... mais presque ! Avril 1992. J’ai 17 ans. Je mène la vie que des millions d’autres adolescents mènent.

Je suis en terminale, je fréquente un garçon de temps en temps pendant quelques semaines, je sors le weekend, je sèche les cours de philo. Une adolescente parisienne ordinaire. Au début de l’année scolaire, notre professeur d’espagnol avait planifié un voyage scolaire en Espagne. Madrid, Tolède, Cordoue, Seville pour visiter l’Exposition Universelle. Un voyage que nous attendons comme un bande d’ados acnéïques attend l’occasion de sortir en pleine semaine, de boire des shooters et de draguer à hormones rabattues. Mais à Seville, sous le soleil, mon corps me parle d’autre chose. Au mois de mars, je me rends à une fête d’anniversaire. Le tout dure quelques minutes, probablement. Il finit. Vient ce voyage scolaire. Nous regagnons Paris. Je suis enceinte. J’ai 17 ans, pas mon BAC, un air d’enfant traîne encore sous le maquillage que j’applique tous les matins.

Une semaine passe. Septembre. Lis bien ces mots. IVG « de confort » : cher Louis Aliot, prêtez-moi une aiguille à tricoter. ‎www.toutalego.com/2014/01/ivg-notre-corps-nous-appartient-plus.html. Mes détracteurs me reprochent souvent de ne pas parler des « vrais sujets » sur le blog. Le marketing genré, le sexisme dans la publicité, les stéréotypes véhiculés dans les livres ou la publicité à destination des enfants tout cela n’est pas important. Il y a des combats toujours plus prioritaires, comme les femmes afghanes ou les femmes violées (voire les femmes afghanes violées). Une fois n’est pas coutume, je vais donc aborder un « vrai » sujet aujourd’hui : la remise en question du droit fondamental à l’IVG.

Aujourd’hui encore, rien n’est acquis en dépit des avancées féministes. L’Espagne, comme la plupart des pays européens, autorisait jusqu’ici l’interruption volontaire de grossesse jusqu'à 14 semaines (et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du fœtus). Un discours dans la droite lignée de son père qui affirme aujourd’hui dans le Parisien que « les femmes doivent assumer leur fonction de reproduction ». Un retour en arrière qui fait froid dans le dos. Simone de Beauvoir. « Jamais plus » : les défenseurs du droit à l’avortement étaient (aussi) dans la rue | Sexpress. Mon corps est à moi – Nunca mas Dimanche, alors que les anti-IVG défilaient par milliers entre Denfert et Opéra à Paris, plusieurs centaines de militant(e)s s’étaient mobilisé(e)s place d’Italie pour défendre un droit acquis de haute lutte en 1975. Récit d’une participante à cette manifestation.

Le 17 janvier 1975, la loi Veil permettant l’interruption volontaire de grossesse était votée , mettant ainsi fin à des décennies d’avortements clandestins et de morts de femmes. Qui aurait pu penser que plus de 30 ans plus tard, des milliers (entre 16 000 et 40 000 selon BFMTV) de personnes défileraient contre ce droit, essentiel à la santé des femmes? Qui aurait pu croire qu’en 2014, dans un XXIème siècle certes encore balbutiant, l’Espagne s’apprêterait à retirer la quasi totalité de ce même droit sous l’impulsion d’un gouvernement conservateur à la légitimité plus que discutable? Mobilisation sur Internet « Avorter c’est mon droit, intégristes hors la loi! Droit à l'avortement : "Il ne faut pas baisser la garde" "Quelle histoire ! " Les éclats de rire illuminent le visage de Joëlle Brunerie-Kauffmann quand elle raconte son combat avec les "copains" pour la contraception et la libération de la femme dans les années soixante-dix.

"Féministe dans l'âme", "obstinée", voire "rentre-dedans", la gynécologue âgée de 71 ans a lutté pour le droit des femmes à l'avortement et bravé la loi. Aujourd'hui à la retraite, elle reste en alerte face "aux forces réactionnaires" et à une crise des vocations. Dans sa maison du 14e arrondissement de Paris, près de 40 ans après la loi Veil de 1975 légalisant l'interruption volontaire de grossesse, la gynécologue rappelle qu'"il ne faut pas baisser la garde", mais au contraire "se battre pour l'égalité". "L'Espagne est brusquement renvoyée en arrière", commente-t-elle en réaction au projet de loi du gouvernement espagnol remettant en cause le droit à l'avortement.

Côté médecins aussi, il y a de quoi s'inquiéter.