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Au Québec : "Vivement la monarchie dehors !" Printemps érable, libre le Québec vibre ! Bonjour, je suis Québécois et ça me réchauffe le coeur d’entendre une émission française renommée faire une aussi bonne couverture des événements !

Printemps érable, libre le Québec vibre !

Nos propres médias font un travail médiocre qui ne fait que mettre en lumière leur absurde manque de rigueur. Jeudi 7 juin, je reviens d’une des manifestations, celle du centre-ville, quelques trois milles personnes, peut-être. Le soir du Grand Prix. La police est en feu. Je suis pacifique, mais j’ai une rage qui monte quand je vois le même scénario se répéter chaque soir : manif pacifique, joyeuse, bruyante, encouragée par la majorité des passants et des automobilistes. Le lendemain, dans nos médias ridiculement biaisés, on parle de "quelques centaines d’étudiants", d’émeute et de casseurs... Merci. Casseroles québecoises ! 30 mai 2012. 30 mai 2012 [Printemps Erable au Québec (suite sans fin) — «Ce qui se cache derrière l’endettement étudiant : l’avenir à crédit, précarité forcée & hara-kiri», une lettre ouverte de l'écrivain Hélène Frédérick.

30 mai 2012

Alors qu'au Québec une Loi Spéciale restreint le doit de grève et de manifestation, que les arrestations musclées (avec ou sans suites judiciaires) se chiffrent désormais par milliers, que le mouvement s'étend à d'autres parts de la société (malgré l'arrière-garde des bureaucraties syndicales), et que la rue rivalise d'imagination, nous reproduisons ci-dessous la lettre ouverte d'une écrivain née au Québec, ex-étudiante à crédit de et auteur aux éditions Verticales d’un premier roman, La Poupée de Kokoschka. Ce qui se cache derrière l’endettement étudiant : l’avenir à crédit, précarité forcée & hara-kiri «Un important conflit fait rage au Québec, qui a pour origine une hausse de 75 % des frais de scolarité universitaire.

En attendant, un petit résumé ci-dessous. Québec : les leaders de la gronde. Leur nom est Feuq , Fecq, et Classe . Les trois principales associations syndicales des étudiants québécois font la Une des journaux locaux depuis quatre mois. La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (Classe) conduisent la lutte contre la hausse des frais de scolarité , qui secoue le pays depuis le début de l'année .

À leur tête, Martine Desjardins, Léo Bureau-Blouin et Gabriel Nadeau-Dubois font office de figures de proue du mouvement. Portrait de ces étudiants en colère. Martine Desjardins, la force tranquille La présidente de la Feuq, 30 ans, dirige depuis un an la plus importante association étudiante du Québec, qui regroupe 125 000 adhérents. Ainée de trois enfants, elle a grandi dans une famille unie et modeste, pas militante, d'une banlieue de classe moyenne. Le Journal de Québec. 84 manifestants ont été pris en souricière par l’escouade antiémeute sur le parvis de l’édifice de la Banque Nationale sur le boulevard René-Lévesque, hier soir à Québec.

Le Journal de Québec

L’autobus du RTC, utilisé pour transporter les manifestants interpelés, est arrivé sur les lieux vers 22 h. Un constat d’infraction de 494 $ pour entrave à la voie publique leur sera remis. La banane rebelle écope de son second constat en moins d’une semaine. Avant même que la manifestation commence, une nervosité était perceptible chez les policiers qui redoutaient que la situation tourne mal. Leurs appréhensions se sont avérées justifiées. Manifestation illégale. Québec : un air de mai 68 dans le printemps érable ? Des centaines de milliers d’étudiant-e-s québécois-es sont en grève depuis 105 jours. Ils et elles luttent contre une hausse des frais d’inscription de plus de 75 % qui prendrait effet en septembre 2012.

Mais leur combat va bien au-delà, il s’agit de défendre le droit à l’éducation gratuite , ils rappellent ainsi que le monde n’est pas une marchandise et que nos droits ne sont pas des cadeaux mais des legs. La gratuité de l’éducation au Québec est un symbole de l’émancipation de la communauté francophone qui n’avait pas accès à l’université avant les années 1970. Manifestation nationale du 22 mars 2012 (à gauche) , du 22 mai 2012 (haut) , du 14 avril 2012 (centre) et émeute de Victoriaville du 4 mai 2012 (bas) Crédit : Eshko Timiou, Justin Ling, Jean Gagnon, Simon Villeneuve. Québec, le Printemps érable. Cela fait près de trois mois qu’un conflit oppose les étudiants québécois au gouvernement de l’actuel premier ministre libéral Jean Charest.

Québec, le Printemps érable

Au cœur de ce mécontentement, un projet de réforme des droits universitaires. Depuis quelques semaines et après l’échec de plusieurs processus de négociation, les manifestations se sont intensifiées, conduisant le gouvernement à adopter une loi très contestée de restriction des manifestations. Ce lundi, une nouvelle séance de pourparlers a été entamée. Les syndicats de représentants des étudiants québécois (Classe, Feuq, Fecq) sont en conflit avec le gouvernement du premier ministre Jean Charest depuis la mi-février. En cause, un projet de réforme des droits universitaires, qui augmenteraient de 82% sur 7 ans. Québec: négociations cruciales pour dénouer la crise étudiante, 84 arrestations.

Gouvernement et dirigeants étudiants du Québec ont amorcé lundi des négociations cruciales pour tenter de dénouer le conflit aux allures de crise sociale qui les divise depuis près de 4 mois sur une hausse des droits de scolarité.

Québec: négociations cruciales pour dénouer la crise étudiante, 84 arrestations

Les pourparlers ont été suspendus en fin de soirée à Québec après huit heures de discussions interrompues seulement par une petite pause pour dîner. Ils doivent reprendre mardi à 13 heures locales (17h00 GMT). Rien n'a transpiré sur leur déroulement, l'ambiance et les sujets abordés. Conflit étudiant - Jean Charest à la table de négociations. Geneviève Lajoie Dernière mise à jour: 29-05-2012 | 11h32.

Conflit étudiant - Jean Charest à la table de négociations

Les manifs ne s'essoufflent pas. «Les policiers ont été très respectueux et nous ont dit qu'ils n'appliqueraient pas la loi 78.

Les manifs ne s'essoufflent pas

Ils nous ont dit qu'ils aimaient les gros trajets qui se poursuivaient jusqu'à 23h30 ou minuit, comme ça les gens sortent graduellement de la marche pour faire autre chose», explique Duane Boisclair, un ex-étudiant qui s'est entretenu avec un lieutenant de la police de Québec en soirée hier. M. Boisclair précise toutefois que les policiers lui ont affirmé qu'ils aimeraient pouvoir traiter avec des porte-parole neutres et bien identifiés avant les manifestations.

«Le problème, c'est que personne ne veut prendre le lead, à cause des amendes, oui, mais aussi parce qu'on préfère maintenir l'égalité entre les manifestants.» «Demain [aujourd'hui], on aura un meilleur système de son qui nous aidera lors des votes», assure M. Québec : Manipulation sondagière en Une de La Presse. Nous publions ci-dessous l’article d’un adhérent d’Acrimed qui séjourne depuis plusieurs mois au Québec.

Québec : Manipulation sondagière en Une de La Presse

Cet article est paru le 19 mai 2012 sur le Blog « montrealmedias - Friture sur la ligne médiatique ». (Acrimed) Les résultats du sondage publié par le journal La Presse, samedi 19 mai, traduisent un appui massif de la population québécoise à l’adoption de la loi 78. Il s’agit en fait d’une farce en forme de cadeau au gouvernement. Une manifestation nocturne à Montréal se termine par 400 arrestations - Monde. La manifestation, festive mais déclarée illégale par les autorités, a été tolérée pendant plus de trois heures.

Une manifestation nocturne à Montréal se termine par 400 arrestations - Monde

Mais la police est finalement intervenue, après quelques débordements. Quelque 518 personnes ont été interpellées à Montréal, et 170 à Québec. Grand tintamarre contre la loi 78 - Les casseroles s’en mêlent. «Ting !

Grand tintamarre contre la loi 78 - Les casseroles s’en mêlent

Ting ! Ting ! » L’invitation à se joindre au mouvement « Nos casseroles contre la loi spéciale ! » s’est répandue au cours des derniers jours comme une traînée de poudre dans les réseaux sociaux, si bien que des dizaines de milliers d’indignés ont sorti hier soir leurs ustensiles, puis ont tapé… fort. On est quand même pas en Amérique du Sud? #GGI « Tu m'en diras tant… Depuis le début de la grève étudiante, je suis restée silencieuse sur les internets, mis à part une montée de lait ponctuelle. Je fais partie d’une de ces associations étudiantes "radicales" : une parmi les premières à déclencher la grève générale illimitée, une où les votes de grève se prennent à main levée en assemblée et une où l’on a choisi de reconduire la grève jusqu’à ce que la ministre annonce le gel des frais de scolarité au niveau de 2012.

Comme diraient certains, on est jusqu’au-boutistes. On ne fait pas taire les casseroles à coups de matraque. Le quotidien québecois Le Devoir dénonce la multiplication des arrestations de manifestants dans le cadre du conflit étudiant. Le journal appelle à une reprise rapide des discussions et à un apaisement. 25 mai 2012 | Partager : La loi 78 [surnommée "loi matraque", elle restreint le droit de manifester], dont la prétention était de sonner le retour au calme, n'a pas apaisé le chaos social. Au contraire : nous voilà dans une autre forme de confusion, noyés sous des arrestations qui n'ont rien à voir avec la loi d'exception, mais tout avec des règlements depuis toujours en vigueur.

C'était d'une ironie à faire ronchonner plutôt que rire. L'agréable ? Grève étudiante: la 27e manif tourne à l'affrontement à Montréal, le SPVM procède à 300 arrestations. MONTRÉAL - Une autre manifestation fort agitée a eu lieu dimanche soir au centre-ville de Montréal. La police a fait état de plus de 300 arrestations mais n'a signalé aucune blessure grave. Pour une 27e soirée consécutive, plus d'un millier de citoyens ont marché dans les rues du centre-ville pour dénoncer à la fois la hausse des droits de scolarité et l'adoption de la loi 78. Le rassemblement a été déclaré illégal dès le début, soit vers 21 h, après que certains manifestants aient lancé des objets en direction des policiers, selon ce qu'a expliqué l'agent Ian Lafrenière, relationniste du Service de police de la Ville de Montréal, dimanche soir.

Également, tout comme samedi, les organisateurs n'avaient pas fourni leur itinéraire, ce qui contrevient à la nouvelle et controversée loi 78, adoptée vendredi par l'Assemblée nationale. Québec : la colère gronde toujours à Montréal. Québec: Les étudiants dénoncent le coût de leur scolarité et une loi liberticide. Casseroles - Montréal, 24 Mai 2012. Québec: le conflit étudiant entre dans sa centième journée, la société divisée. Affichistes de la contestation. Canada: Le «Mai 68» québecois bat son plein - Monde. Canada. Plus de 100 arrestations lors de la 27e manifestation nocturne à Montréal.

Concerts de casseroles au Québec contre la «loi matraque» Le Québec vibre. Le Québec tranquille c'est fini. La Belle Province se rebelle avec force, dans la rue et sur les réseaux, contre des articles de loi dignes d'un État policier. Premières arrestations au Québec après le passage de la loi spéciale. Québec: manifestation bon enfant et concert de casseroles à Montréal. Une dizaine de milliers de manifestants, à pied, à vélo, en planche à roulette ou à rollers, ont traversé Montréal samedi soir d'ouest en est dans le vacarme assourdissant de milliers de casseroles, cornes de brume, sifflets et autres instruments similaires.

Certains portaient des drapeaux québécois à fleur de lys, d'autres des drapeaux rouges, d'autres encore des pancartes dénonçant la loi spéciale adoptée il y a une semaine pour limiter le droit de manifester. Au milieu de cette foule bruyante et souriante, on voyait des gens en costume de clown affublés de nez rouge, un homme déguisé en panda géant ou encore une jeune femme dans le plus simple appareil pédalant sereinement sur un vélo tirant une remorque chevauchée par une camarade elle aussi entièrement nue. Marée humaine à Montréal en soutien au conflit étudiant. La démocratie québécoise fragilisée, par Pierre-Yves Néron et Martin Leblanc. Un "printemps arabe" au Québec ? Québec: les étudiants contestent la loi spéciale en justice. Chronique de Philippe Meyer. La manifestation monstre est terminée. Marée humaine à Montréal en soutien au conflit étudiant.