background preloader

In French

Facebook Twitter

Troïka Paranoïa par Badi BALTAZAR. Les actions programmées étaient principalement dirigées contre la politique d’austérité imposée par la Troïka (Commission Européenne, Fond Monétaire International et Banque Centrale Européenne) et le diktat des marchés financiers et du secteur bancaire. Ces 4 journées de mobilisation avaient pour objectif de bloquer le quartier des affaires de Francfort et d’envoyer un signal fort aux banques et aux dirigeants politiques européens. De retour à Bruxelles, il nous apparait essentiel de dresser ici les premiers constats des actions menées par le collectif Blockupy, non seulement pour élargir et alimenter les débats mais aussi parce que les évènements de ces derniers jours ont été riches en enseignements pour les actions futures. Rapports de force entre gouvernants et manifestants Avant notre départ de Bruxelles le 16 mai, les Indignés qui campaient devant la BCE depuis plus de sept mois ont du quitter les lieux.

Répression massive mais passive Droit au rassemblement Troïka Paranoïa. LE JURA LIBERTAIRE. Le Québec vibre. Le Québec tranquille c'est fini. La Belle Province se rebelle avec force, dans la rue et sur les réseaux, contre des articles de loi dignes d'un État policier. Avec Twitter comme point de convergence. Défiant la police, les québécois crient leur colère depuis la loi liberticide de vendredi dernier. Récit. 100. Mais pour les Québécois, très syndiqués, cette mesure, qui vise en premier lieu à museler les étudiants, prive surtout la population dans sa globalité de sa liberté d’expression et de sa liberté d’association. Supposée ramener l’ordre, cette loi est aujourd’hui en passe de devenir l’objet et la motivation principale de la manifestation.

Au lendemain de la promulgation de la loi, la 27ème manifestation nocturne (et consécutive) des étudiants était déclarée illégale par le service de police de la ville de Montréal, dix minutes après avoir commencé. Brutalités De nombreux journalistes ont été arrêtés avant d’être finalement relâchés une fois leur identité vérifiée. Loi matraque Devise. [« La fête, la vraie fête »] Des lois spéciales, et du feu ! On nous l’avait promis, la “loi spéciale” a fait parler d’elle. L’emballement médiatique de la semaine dernière autour de cette affaire de soi-disante “incitation à craindre le terrorisme” (l’accusation liée à l’histoire des fumigènes dans le métro) est déjà enterré par le choc de l’adoption éclair de la loi 78 et du règlement anti-masque par la ville de Montréal.

Et pour dire, leur application ne s’est pas fait attendre. Depuis samedi dernier, les manifestations quotidiennes qui jusqu’ici n’étaient déclarées illégales qu’après les premiers “méfaits” sont désormais considérées “attroupements illégaux” dès le départ — sous prétexte que le trajet n’a pas été établi avec la police. Ceci n’empêche que le “camion-flûte” qui sert aux flics à annoncer l’injonction de dispersion s’est fait cramer à la messe de dimanche. Avec la nouvelle marge de manœuvre de la police, il ne manque plus qu’un couvre-feu général pour avoir vraiment le style “loi martiale”.

“Il va y avoir un mort” Marée humaine à Montréal en soutien au conflit étudiant. Déroulement de la banderole au début de la manifestation du 22 mai à Montréal. Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies mardi 22 mai au centre de Montréal pour marquer le centième jour du conflit étudiant au Québec. Rassemblés dans une atmosphère bon-enfant, les manifestants – des étudiants et des syndicalistes mais aussi des gens de tous les horizons et de tous les âges – ont dénoncé la loi spéciale adoptée vendredi dernier par le gouvernement du premier ministre Jean Charest pour restreindre le droit de manifester.

"On déplore que le gouvernement Charest ait choisi la voie de la répression plutôt que la voie de la négociation", a déclaré l'un des dirigeants étudiants, Léo Bureau-Blouin. Lire les témoignages : Le gouvernement est allé trop loin Un groupe n'a pas respecté cet itinéraire et a provoqué quelques incidents lors desquels trois vitrines de magasins ont été brisées à coups de projectiles. Arrêtez-moi quelqu’un. Au Québec, le printemps érable tourne à l'orage. Par Francetv info Mis à jour le , publié le Partager La contestation étudiante ne faiblit pas au Québec, bien au contraire. Alors que plus de trois cents personnes ont été arrêtées dans la nuit de dimanche à lundi à Montréal (Canada), le mouvement prend une tournure plus violente et plus politique depuis le vote, vendredi, d'une "loi spéciale".

Le gouvernement tente d'étouffer le mouvement, qui célèbre ses 100 jours avec une énième manifestation mardi 22 mai. . • 2011, la sève monte En mars 2011, le Premier ministre libéral du Québec, Jean Charest, prévoit d'augmenter de 75% les droits de scolarité (gelés depuis les années 1990) d'ici à 2017, pour les porter de 2 168 à 3 793 dollars canadiens (de 1 663 à 2 910 euros) par an.

Le Québec a beau bénéficier des frais de scolarité les moins élevés au niveau national, les étudiants s'opposent à cette hausse et veulent "prendre exemple sur les pays scandinaves, sur la France et l'Allemagne, qui ont des frais de scolarité très bas", rapporte Rue89. The National Lawyers Guild récuse les charges de terrorisme retenues contre les trois activistes au sommet de l'Otan. Les actions préventives, accusations de terrorisme et de complot sont les caractéristiques habituelles des services de sécurité américains (NSSE - National Special Security Events) en charge de réprimer les activistes au sommet de l'OTAN.

Chicago, ILLINOIS - Après avoir réprimé les manifestants contre le sommet de l'OTAN pendant plus de 48 heures et relâché 6 des 9 activistes sans la moindre charge contre eux, la ville de Chicago a mis en accusation 3 activistes venus de Floride, qui participaient à l'occupation, pour port d'arme, de bombes incendiaires, de support matériel en préparation d'un acte terroriste et pour complot. Vendredi soir à approximativement 23h30, la police a envahi une résidence dans le quartier de Bridgeport, retenant de nombreuses personnes dans plusieurs appartements, et arrêtant 9 activistes. La police a défoncé des portes les armes à feu à la main afin de chercher les lieux d'hébergement sans mandat d'arrêt ni consentement. A Francfort, les marchés financiers se barricadent face aux mouvements sociaux européens - #Occupy ! Le quartier d’affaires de Francfort, haut-lieu de la finance allemande et européenne, se barricade.

La banque Barclays y a démonté le sigle qui orne sa façade. L’immeuble de la Commerzbank, l’une des plus hautes tours d’Europe, est fermé. Tout autour, les agences bancaires, mais aussi la Bourse allemande et la Banque centrale européenne (BCE) se sont claquemurées. De qui ont-ils peur ? Des mouvements sociaux qui appellent à l’occupation du quartier des banques et de la BCE du 17 au 19 mai. « La manifestation du 19 mai est autorisée suite au recours déposé par Attac Allemagne contre l’interdiction des autorités. On a au moins gagné ça », lâche Verveine Angeli, membre d’Attac France et de l’Union syndicale Solidaires. « En revanche, les dizaines d’Indignés qui campaient depuis octobre devant la BCE ont été délogés mercredi. » Des banques qui arnaquent les États avec l’aide de la BCE Pacte budgétaire : l’austérité à perpétuité En quoi consiste cet obscur Pacte budgétaire ?

Sophie Chapelle. Espagne : Le mouvement des Indignés, c’est aussi une floraison artistique. Ce billet fait partie du dossier de Global Voices sur l’Europe en crise. Du 12 Mai (12M) au 15 Mai (15M) [en espagnol], l'Espagne a vécu un mouvement social qui s'en est pris à la domination des banques et revendiqué un système plus démocratique, participatif et équitable. Avec la multiplication des manifestations et le mécontentement général, le mouvement 15M a atteint son but, grossir et rester dans les rues. Les collectifs citoyens continuent à fonctionner à travers les assemblées populaires, commissions et groupes de travail permettant le débat sur les sujets qui concernent les gens et ils accomplissent des actes de coopération.

Les Espagnols “indignés” ont fait des émules dans de nombreux pays, et la contestation a continué à démontrer son caractère planétaire le 15 octobre dernier, avec des manifestations dans plus de 900 villes et 82 pays. Le 12 mai 2012, des rassemblements ont été organisés à nouveau dans toute l'Espagne et au niveau mondial. "Un autre monde est possible" Les indignés ont déferlé sur l’Europe par centaines de milliers. Des centaines de milliers d’indignés ont manifesté ce weekend en Espagne, au Portugal ou encore en Angleterre, reprenant symboliquement les rues un an après la naissance de leur mouvement. Les mots d’ordres sont toujours d’actualité, ils dénoncent la crise, la corruption et le chômage. Des milliers d’entre eux, bravant l'interdiction, ont passé la nuit sur la place Puerta Del Sol. "Ils ne nous représentent pas", scandaient des dizaines de milliers de manifestants à Madrid.

Les indignés ont envahi la Puerta del Sol, la grande place du centre de la ville qui a vu naître le mouvement, le 15 mai 2011, pour une nuit de fête, défiant l'interdiction officielle de manifester après 22 heures. Au total, des manifestations étaient organisées dans 80 villes d'Espagne, ils étaient plusieurs dizaines de milliers dans les principales villes comme Madrid et Barcelone. "Votre dette, ne la payons pas", annonçait une grande banderole.

La nuit sur Puerta Del Sol Et ailleurs. Un an après, les indignés de retour dans les rues d'Espagne. Occupy Moscou, la révolution Twitter - Russie. L’action de l’opposition à la veille de l’inauguration de Vladimir Poutine s’est radicalisée après l’intervention musclée des forces de l’ordre russes le dimanche 6 mai. Comme au début des contestations en décembre dernier, les chaînes fédérales n’en parlent pas. Les réseaux sociaux sont quant à eux très sollicités : Facebook comme Twitter. Surtout Twitter... Depuis l’intervention musclée des forces de l’ordre dimanche dernier, la protestation s’est radicalisée à Moscou. Les opposants ont organisé des « promenades » dans le centre-ville de Moscou avant de venir s’installer jeudi dernier à Tchistye Proudy, un parc de la capitale. Des streamers font de la vidéo en ligne depuis les rues de Moscou Entre dimanche et mercredi, quelque mille personnes ont été interpellées, dont les deux leaders de l’opposition, le blogueur anti-corruption Alexeï Navalny et le leader du Front de gauche Sergueï Oudaltsov.

Les hipsters moscovites font leur «check-in» d'un fourgon cellulaire. Publie l’appel pour le 12 Mai. «Aujourd'hui, tout le monde sait qui sont les Indignés» Ils voulaient faire du 15 mai 2011 une journée historique. Il y a un an, à Madrid, le petit groupe de «Démocratie réelle maintenant » manifeste à la Puerta del Sol à quelques jours des élections municipales. Ne se sentant pas représentés, ces Espagnols réclament un changement dans l’exercice de la politique. Le mouvement se développe rapidement à l'étranger. Dans plus de 900 villes du monde, les Indignés occupent des lieux symboliques et se rassemblent pour débattre, échanger, questionner. Surtout des jeunes, souvent chômeurs, ils combattent l’austérité. Les «99% de ceux qui n’ont rien», comme ils se surnomment, luttent contre la domination de la finance et pour la revalorisation des droits fondamentaux, tels que le logement, la santé, l'éducation.

Ce samedi, réunis pour leur premier anniversaire, les Indignés ont appelé à la mobilisation internationale. Quels ont été les apports du mouvement des Indignés ? Le mouvement a été modeste, vous refusez cependant de parler d’un échec... Espagne : les indignés redescendent dans les rues - Monde. Il y a un an jour pour jour, le 15 mai 2011, l'Espagne découvrait les indignés.

Un mouvement alternatif inédit, reflet de la désespérance sociale d'un pays plongé en pleine crise, d'une nouvelle génération en quête d'un avenir. Un feu de paille aussi ? Depuis les premiers campements apparus en plein Madrid, sur la Puerta del Sol, le mouvement a grandi, acquis une visibilité internationale, avant de s'étioler... Mais ce week-end, les indignés madrilènes ont prouvé qu'ils existent toujours, qu'ils sont encore capables de mobiliser les foules et de se faire entendre... et que leur indignation contre la crise, la corruption et le chômage n'a pas tiédi. Samedi soir, des dizaines de milliers d'indignés ont convergé vers le centre de Madrid pour défiler jusqu'à la Puerta del Sol, en reprenant possession symboliquement de cette place. "Le mouvement est toujours là" De Toulouse : « Enfoncer les portes ouvertes » - Cecile.K / Mathieu.K / Brousse. Cet article a été publié dans le numéro 8 de la version papier d’Article11, début février 2012.

Depuis, la situation a évolué sur le front des réquisitions toulousaines : de nouveaux lieux on ouverts, d’autres ont été expulsés. Certains de ces éléments sont mentionnés en fin d’article. Par ailleurs, nous mettrons en ligne vendredi (demain) la retranscription d’un débat qui s’est tenu au CREA en mars dernier. Toulouse, avril 2011. Le collectif À l’origine de l’ouverture du CREA, quelques personnes qui se croisaient lors de cours de boxe dans un squat toulousain, depuis fermé.

Des bâtiments vides, des familles à la rue et une certaine lassitude quant aux spasmes politiques ritualisés qui secouent une fois l’an l’espace urbain. Le travail social C’est un centre social autogéré. Au départ – forcément – les familles hébergées dans le squat se trouvent dans une position de demande. Le CREA file des coups de mains au coup par coup. En face, on trouve une mairie, de gauche s’il vous plaît.

Montréal à l'heure du printemps érable. C'est l'heure où les enfants sont couchés, où l'on glisse dans ses draps, le MacBook en guise de couverture. C'est l'heure où l'esprit divague, multi-tasking, e-maile et twitte, blogue avec vieille vidéo punk en sourdine; l'heure où la télé du voisin balance de la réclame, et où l'on se félicite d'avoir jeté la sienne il y a des lunes. C'est à Montréal, 25 avril 2012, 22h. Depuis plusieurs semaines, la ville est prise d'assaut par les étudiants, eux-mêmes assaillis par une mesure intenable: l'augmentation de leurs déjà colossaux droits de scolarité.

Chaque jour, downtown Montréal devient rouge (un petit carré de feutrine accroché aux vestes pour signe de ralliement), chaque jour, downtown Montréal hurle, chante, casse un peu, crie beaucoup, innove, fonce, et joue à cache-cache avec des policiers anti-émeutes qui ont un peu oublié de rester calmes. publicité «L'ostie de grosse manif de soir» Twittos contre twittos Twitter au cœur de la war room policière, des journalistes au cœur de la manif. #occupydefense II : 4 mai 2012 . on y est pour une nuit : labarbe au stream | occupyfrance. Confidentialité : Twitter oppose son veto à la justice américaine. Sommé de fournir aux autorités américaines des données relatives à l’un de ses utilisateurs dans le collimateur de la justice pour son implication dans le mouvement Occupy Wall Street, Twitter invoque protection de la propriété intellectuelle de ses membres sur chacun de leurs messages. En cette vertu, le site de micro-blogging s’oppose à toute divulgation d’informations confidentielles au sujet du dénommé Malcolm Harris, poursuivi pour trouble à l’ordre public à l’occasion des manifestations à répétition qui se sont tenues en 2011 à New York, aux abords du quartier d’affaires.

Organisation de défense des droits du citoyen américain, l’ACLU (American Civil Liberties Union) se félicite d’un tel tournant. Un tribunal de l’Etat de New York avait alors mis en exergue l’immatérialité des données postées sur les réseaux sociaux et plates-formes apparentées pour relativiser le contrôle dont jouissent réellement leurs émetteurs.

Assange interroge les révoltes arabes. Twitter soutient un militant d'Occupy Wall Street. Madrid : les racines du 15-M - Ferdinand Cazalis & Lémi. La dette ou la vie ! La dette ou la vie ! (II.