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Biens communs

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Les biens communs, pour modérer l’élan destructeur du capitalisme. C’est l’un des principaux espoirs politiques et sociaux de ce début de siècle.

Les biens communs, pour modérer l’élan destructeur du capitalisme

Et il n’apparaît presque jamais dans les débats publics « officiels », où bouc-émissaires et petites intrigues politiciennes assurent l’essentiel du spectacle. Apparu pendant les années 90 à la lisière de milieux altermondialistes et de militants de l’Internet libre, le mouvement des biens communs a pris de l’ampleur au cours de ces années de crise. Il apparaît de plus en plus comme une solution aux nombreuses dérives de nos société. Le succès considérable, et en grande partie imprévu, du festival Villes en biens communs révèle cette révolution silencieuse.

De Brest à Ouagadougou, le monde francophone se saisit spontanément d’un idéal qui fédère toutes les strates de la société. Les biens communs ont toujours existé Le mouvement des biens communs est né d’un constat : aussi bien l’Etat que le marché ne parviennent pas à organiser correctement de nombreuses activités sociales. Biens-collectifs. Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs. La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique.

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs

Elinor Ostrom et l’approche institutionnelle de l’économie politique des communs est essentielle dans ce parcours pour comprendre le renouveau de l’étude des communs et l’apparition de mouvements sociaux qui se revendiquent de la défense ou de la construction des communs. Les biens communs, comment (co)gérer ce qui est à tous ? Comment fabriquer des biens communs en open source ? - Movilab.org. Il y a aujourd’hui une vraie déferlante selon les secteurs.

Comment fabriquer des biens communs en open source ? - Movilab.org

Voiture, vélo, alimentation / semences /AMAP sont déjà en place, après le logiciel libre. Comment cela peut-il s’élargir en prenant appui sur les vagues du hacking et de la consommation collaborative ? E. Ostrom prouve qu'une autre logique économique est possible. Peut-on appliquer ses principes à l'économie de la connaissance ? Aller plus loin dans la compréhension A quoi servent ces biens communs ? Supports éducatifs pour nos étudiants (connaissances) base de connaissance pour nos entrepreneurs (expériences) médiathèque pour nos journalistes (informations) ressources pour nos territoires (solutions) connaissances pour nos citoyens (cultures) Pourquoi en open source ? Être visible, lisible et compréhensible être (ré)utilisable, modifiable, adaptable ou simplement inspirant développer des marchés innovants et durables être solidaire et offrir l'accès libre à la connaissance libérer les idées au profit des actions. Remix biens communs.

Biens communs. 10 définitions. Thomas Landrain.

Biens communs. 10 définitions.

Si je devais parler du bien le plus commun qui puisse exister à mes yeux, pour les humains entre autres, ce serait la biologie, ce serait la vie. Tout simplement parce que l’on peut très facilement s’y relier, puisque l’on en fait partie. Nous sommes inscrits, en-soi, dans un système complexe que l’on ne maîtrise pas, mais dont on tire tous parti. Et je pense que notre appartenance à cet écosystème fait du vivant un bien commun. On considère la nature comme étant un objet gratuit, dans lequel tout le monde peut puiser. Frédéric Sultan. Il y a une définition que j’aime bien actuellement, c’est l’idée que les biens communs sont un laboratoire de gouvernance. L’auteur qui m’a inspiré cette phrase c’est Philippe Aigrain. Cela implique que c’est d’abord un processus, que c’est quelque chose de vivant et que cela nécessite des expérimentations. Je pense également qu’il est important de préciser que cette définition est datée.

Passé et présent des biens communs. Ouverture et enclosure Dans son film documentaire, Les Glaneurs et la glaneuse (2000), Agnès Varda revisite la pratique traditionnelle du glanage dans la France d’aujourd’hui.

Passé et présent des biens communs

Son voyage à travers le pays à la recherche de déchets et d’objets de rebuts variés commence justement par la terre et par les tonnes de pommes de terre trop peu uniformes pour la vente en supermarché. En fouillant le tas de légumes imparfaits, elle trouve rapidement la première des pommes de terre en forme de cœur qui deviendra le symbole de son film et de sa suite, Les glaneurs et la glaneuse : deux ans après en 2002. Des grappes de raisin à l’art du collage, des pommes aux installations, Varda juxtapose avec fluidité nos usages de ressources tangibles et plus intangibles – ce qui « tombe entre les mots », comme le viticulteur et psychanalyste Jean Laplanche le dit poétiquement de son œuvre. Le film de Varda me servira ici de point de départ pour explorer les deux processus parallèles d’ouverture et d’enclosure.