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Une autre politique pour l’ESS est-elle possible ? La question du périmètre de l’économie sociale et solidaire est, depuis vingt ans, une tarte à la crème que l’on aime resservir. Le jeu du qui est in, qui est out, en même temps qu’il nourrit les quêtes identitaires, fournit nombre d’énigmes insolubles et amusantes : pourquoi les comités d’entreprise ne sont-ils jamais cités comme parties prenantes de l’ESS ?

Pourquoi Henry Ford ou Édouard Leclerc ne sont-ils pas considérés comme des entrepreneurs sociaux ? Etc. Si la « catégorie de pensée ESS » est difficile à appréhender, c’est qu’on prétend lui déterminer un contour objectif. C’est nier que toute taxinomie repose sur une approche et des choix arbitraires. Or, comme son nom l’indique, l’économie sociale ET solidaire a refusé de choisir et n’assume aucune des divergences idéologiques qui la traversent. Avouons-le : l’ESS n’existe qu’au travers du regard de la puissance publique. Ce paradoxe révèle un vide : l’absence de débat sur les politiques publiques en matière d’ESS.

L’économie solidaire ou l’impuissance politique. L’économie solidaire a perdu de sa fraîcheur initiale. Dans un échec patent, elle n’irradie plus guère les espaces locaux d’une pensée alternative. Que faut-il entendre par là ? Elle était une force autonome de contestation et de transformation – à la marge, sans doute – de l’économie de marché et d’un Etat bureaucratisé devenu garant de cette économie. Elle s’est métamorphosée en un rouage assujetti des politiques publiques en direction des désaffiliés, des travailleurs pauvres, des défavorisés ainsi qu’en une économie de survie pour ceux-ci. La solidarité politique d’acteurs de la société civile s’est transformée en une philanthropie très XIXe siècle, mais encadrée par l’État social. La contestation a laissé place à la gestion parapublique de la pauvreté.

Retour aux origines Sans doute faut-il revenir aux commencements de l’économie solidaire pour comprendre. Consensus mou Constat amer. Bernard Eme NDLR : Le 27 novembre, B. . * Enseignant-chercheur en sociologie à Lille 1. La norme ISO 26000 en quelques mots / DD/RSE-ISO 26000 / Centre d'intérêt. La norme ISO 26000 en quelques mots L'ISO 26000 présente des lignes directrices pour tout type d'organisation cherchant à assumer la responsabilité des impacts de ses décisions et activités et en rendre compte. Elle définit la responsabilité sociétale comme : Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique qui : contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société prend en compte les attentes des parties prenantes respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations Elle décrit deux pratiques fondamentales de responsabilité sociétale que sont : Ces deux pratiques visent à déterminer les domaines d’action pertinents et prioritaires pour une organisation à partir : Pour commander la norme ISO 26000...

Historique. Economie sociale et solidaire : vers un label de l’entreprise sociale. Publié le 03/07/2012 • Mis à jour le 05/07/2012 • Par Agnès Thouvenot • dans : France Benoît Hamon a confirmé sa volonté d‘inscrire dans la loi un label pour les entreprises sociales. Il a également annoncé son intention de réserver une part des ressources de la Banque publique d’investissement à l’ESS.

Les annonces de Benoit Hamon, ministre en charge de l’économie sociale et solidaire, ont donné le sourire aux membres du MOUVES. Présents à Lesquin pour un séminaire dans les locaux de l’entreprise sociale Envie2nord, ces derniers ont applaudi la feuille de route du ministre qui « reprend 90% nos propositions », souligne Jean-Marc Borello, le président du MOUVES et PDG du Groupe solidaire SOS.

Label pour l’ESS - Le ministre a d’abord annoncé, dans le cadre d’une loi qui devrait être votée en 2013, la création d’un label pour les entreprises de l’économie sociale et solidaires (ESS). Contre le « social washing » - Avec entre autre comme indicateurs, les écarts de salaires. Avis du CESE sur la promotion de l'ESS: pas de label (en rester aux statuts) et pas de "consularité" pour les Cres.

Saisi par le premier ministre fin octobre 2012, le Conseil économique, social et environnemental, a remis le 22 janvier son avis sur la promotion de l'ESS. Les rapporteurs (Patrick Lenancker - CGCScop, groupe de la coopération - et Jean-Marc Roirant - Ligue de l'enseignement, groupe des associations) ont obtenu un avis favorable très nettement majoritaire du Conseil avec 125 pour, 22 contre et 18 abstentions. Lire le rapport. "Notre assemblée considère que ce sont les statuts qui définissent le périmètre de l’ESS. Ceux-ci reprennent en effet des valeurs communes (entreprises de personnes et non de capitaux, solidarité entre membres, gouvernance démocratique, impartageabilité de la propriété collective) et spécifiques (non lucrativité pour les associations, les mutuelles et les fondations ; lucrativité encadrée et règlementée pour les coopératives).

En conséquence, l’instauration d’un label ou dispositif volontaire de reconnaissance ne présente pas de réel intérêt. " Les coopératives peuvent-elles être un outil de développement des territoires ? Les territoires sont aujourd'hui inscrits dans un nouvel environnement qu'ils doivent prendre en compte pour assurer leur développement local1. Ce nouvel environnement est marqué par la concurrence et l'expansion du domaine marchand, le stress écologique et démographique, les crises issues de la financiarisation de l'économie, la transformation des autorités publiques par le transfert au niveau local des compétences et le retrait de l'autonomie financière des collectivités locales.

L'effet social d'un tel environnement est globalement une perte de confiance, base de toute société, qui pousse à la recherche d'alternatives ou au repli sur soi et la défense de ses intérêts propres. Dans ce contexte, le développement des territoires passe-t-il par les coopératives ? Les coopératives souffrent certainement d'une image passéiste les confinant à une économie du pauvre, paysan ou ouvrier. Dans un premier temps, il convient de faire le point sur l'originalité de cette forme d'entrepreneuriat. L’économie sociale et solidaire… plus que jamais nécessaire !

Un avant projet de loi cadre sur l’économie sociale et solidaire actuellement à l’étude suscite de nombreux débats. Dans cette tribune, l’élue écologiste Christiane Bouchart, explique quels sont les éléments indispensables au changement d’échelle de ce modèle économique. Chistiane Bouchart est conseillère municipale de Lille, conseillère communautaire de Lille Métropole, en charge de l’économie sociale et solidaire. Elle est aussi présidente du Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire (RTES). Cette économie à part entière a aujourd’hui une réelle portée et de vrais enjeux face au modèle capitaliste financiarisé à l’extrême dont on mesure aujourd’hui toutes les limites.

Il est urgent de prendre d’autres grilles de lecture et il faut de l’audace pour changer mais on peut créer de la richesse en sortant de schémas prédéterminés et chercher à construire un autre modèle de société qui questionne le culte aveugle de la croissance. Un portage citoyen. La notion de Territoire Socialement Responsable | Portail de Coopération des Acteurs de l' ESS Almeria - Limousin - Ravenna. Une transposition du concept de la responsabilité sociale des entreprises aux autorités locales Le réseau REVES, réseau européen des villes et des régions de l’économie sociale regroupe des autorités locales et des acteurs de l’économie sociale qui ont décidé de s’engager ensemble pour un développement territorial durable de qualité.

Démarche originale qui offre d’énormes potentialités en matière d’inclusion sociale, de participation démocratique des citoyens, de politique territoriale incitative… dans le but d’offrir une qualité de vie en tous lieux et des cadres de vie acceptables pour tous. Fort de ce partenariat, REVES s’est engagé dans une réflexion sur la responsabilité sociale des collectivités locales à l’instar de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) : les Territoires Socialement Responsables (TSR). • La politique économique : - des indicateurs intégrés, combinant les aspects environnementaux, économiques, sociaux, culturels, de bonne gouvernance, Like this: