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Sept. 2o14

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La contamination des rivières par les pesticides s’est durablement généralisée. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martine Valo Ça ne s’arrange pas sur le front des pesticides. La contamination des cours d’eau et des nappes souterraines s’est généralisée en France. L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (RMC) a le courage de le dire : elle en a recensé 150 produits différents dans les près de 3 000 cours d’eau du Sud-Est de la France – majoritairement des herbicides –, soit à peu près autant tous les ans depuis 2008. « Non seulement leur nombre reste stable, mais les concentrations ne faiblissent pas non plus, souligne Martin Guespereau, directeur général de cet établissement public.

Leurs taux atteignent parfois jusqu’à 200 fois la norme de l’eau potable. Je veux insister sur ce constat inquiétant. » L’agence de l’eau RMC couvre 25 % du territoire français et 13 000 km de cours d’eau, elle représente 14 millions d’habitants, 20 % de l’activité agricole et industrielle nationale, ce qui la rend relativement représentative du territoire français. Mexico's Sonora state reports new mine spill. 21 September 2014Last updated at 21:14 ET This pool of water with sulphuric acid is used to extract copper stones inside the "Buena Vista" copper mine, a subsidiary of Grupo Mexico.

The Mexican authorities have issued a new alert about a toxic spill into a river from a copper mine run by the mining giant Grupo Mexico. Officials in the northern state of Sonora asked people not to use water from the Bacanuchi river after an orange stain appeared in it. On 7 August gallons of sulphuric acid poured into the river. At the time local officials accused the company of trying to conceal the accident and of lax supervision. The chemical, which is used to dissolve copper from ore, turned a 60km (40-mile) stretch of the Sonora River orange, causing the authorities to shut down the municipal water supply to 20,000 people in seven towns. Following the reports of a new spillage, the mining company said a storm overflow after heavy rains had caused a new leak.

Canada : l’industrie minière pointée du doigt après un désastre écologique. Des lacs et des cours d’eau pollués, des produits toxiques massivement déversés dans la nature, des communautés indiennes affectées : l’accident qui s’est produit cet été dans une mine d’or et de cuivre de Colombie-Britannique a été qualifié de « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada ». De nombreuses alertes avaient pourtant été émises sans que l’entreprise minière ne renforce la sécurité de ses installations. Et le Canada n’a cessé d’affaiblir ses réglementations écologiques pour faciliter son « boom » minier.

L’accident s’est produit le 4 août. La digue d’un bassin de décantation d’une importante mine d’or et de cuivre de Mount Polley, dans la province de Colombie-Britannique au Canada s’est rompue. Des milliards de litres d’eaux usées et de boues toxiques se sont déversées dans les lacs et les cours d’eau environnant. La « plus grande catastrophe minière jamais survenue au Canada » « Des saumons morts le long des berges » Des élus financés par l’industrie minière. « Face à l’industrie chimique, tout le monde est tétanisé. Basta ! : Votre nouveau livre traite de l’impact sanitaire des substances chimiques, omniprésentes dans notre vie quotidienne. Il constitue à la fois une histoire de la chimie de synthèse et un véritable réquisitoire contre l’industrie chimique.

Quelle est l’origine de ce projet ? Fabrice Nicolino : [1] Cela fait très longtemps que je m’intéresse aux questions de contamination chimique. En 2007, j’ai notamment publié, avec François Veillerette, un livre intitulé Pesticides. Vous montrez en particulier que la plupart des grands groupes chimiques d’aujourd’hui ont été créés au XIXe siècle. Auparavant, il y a la Guerre de Sécession américaine qui fait la fortune de la firme chimique DuPont. S’il y a un maître mot de toute l’histoire que je raconte dans ce livre, c’est bien celui d’impunité. Dès les débuts de l’industrie chimique « civile », on retrouve des problématiques assez similaires à celles, très actuelles, de nouvelles technologies comme les OGM ou les nanotechnologies.

Les calanques noient le poison - ACTUALITÉ - faites vos jeux sportifs. Gardanne, 2010. Le site de Mangegarri, appartenant à Alteo, stocke à terre les boues rouges, résidus de bauxite. (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)ANALYSELe parc national de Marseille a prolongé de trente ans une dérogation accordée à l’entreprise Alteo de Gardanne, l’autorisant à déverser ses déchets chimiques liquides en mer Méditerranée. C’est une délibération très paradoxale qu’a rendue lundi soir le parc national des Calanques de Marseille. Un industriel, Alteo, demandait la prolongation pour trente ans de son autorisation de déverser dans la Méditerranée des déchets liquides chargés de métaux lourds, et jusque-là contenus dans les «boues rouges» avec lesquelles il pollue la mer à partir le milieu des années 60. Le parc a rendu un avis positif qui heurte nombre d’associations de militants écologistes. Lagunage. Accordée au départ pour trente ans, cette dernière avait été prolongée en juillet 1996, jusqu’au 31 décembre 2015.

Tapis rouge. France-Royal somme Alteo de cesser ses rejets de boues rouges. PARIS, 19 septembre (Reuters) - Ségolène Royal a sommé vendredi l'entreprise Alteo, exploitante du site de production d'alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône), de cesser ses rejets de boues rouges dans le parc national des Calanques avant la date prévue du 31 décembre 2015. La ministre de l'Ecologie annonce dans un communiqué avoir dit au responsable d'Alteo "que l'arrêt du rejet des boues rouges, prévu au 31 décembre 2015, devait être anticipé" et que la demande d'autorisation de rejets liquides chargés de métaux lourds et d'arsenic ne serait pas accordée en l'état.

Elle ajoute avoir saisi le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) pour une expertise indépendante qui sera rendue dans deux mois sur cette pollution très médiatisée. "Les préoccupations liées aux priorités concernant la santé publique et la protection d'un milieu marin fragile justifient cette décision. . © 2014 Thomson Reuters. All rights reserved. A lire aussi.