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Daumier. Enterrement de la IIe République. Contexte historique Singulier destin que celui de cet enterrement de campagne !

Enterrement de la IIe République

Symbole de l’ordure moderne pour les contemporains, chef-d’œuvre révéré aujourd’hui, brûlot socialiste pour les uns, manifeste réaliste pour les autres, allégorie politique pour les historiens, Un enterrement à Ornans a déchaîné les passions et suscité de nombreux commentaires. Malgré la médaille de deuxième classe qui l’a récompensé au Salon de 1851, sa vulgarité et sa laideur ont fortement déplu aux publics dijonnais et parisien de l’époque. Dupays, un critique, dénonça par exemple " un amour du laid endimanché ". Gustave Courbet, de son côté, professait que " le réalisme est par essence l’art démocratique " et que sa peinture visait à introduire " la démocratie dans l’art ".

Eugène Atget. Une large partie du travail d’Eugène Atget a pour sujet le vieux Paris.

Eugène Atget

Il répond en cela à une préoccupation qui lui est contemporaine et s’intègre dans une longue histoire des discours et des représentations sur la capitale, à travers laquelle le regard, de la vision panoramique à la vision rapprochée du détail, détermine la construction d’une représentation du paysage urbain parisien. La perception de la ville comme objet d’histoire autonome s’est lentement élaborée à travers la littérature sur Paris. George Sand 1804 - 1876. L'Opéra de Charles Garnier. Contexte historique La construction du nouvel Opéra de Paris Décidée en 1858 pour remédier à la vétusté et à l’incommodité de la salle de la rue Le Pelletier, la construction du nouvel Opéra de Paris fut le cœur d’une magistrale démonstration de l’urbanisme selon le Second Empire.

L'Opéra de Charles Garnier

Sous l’égide du baron Haussmann (préfet de la Seine de 1853 à 1870), l’édifice fut construit pour répondre aux luxueux plaisirs réclamés par le Tout-Paris et la cour impériale. En même temps, il devait être l’un des « phares » dont le baron parsema la capitale pour rythmer les nouvelles voies de circulation. Le quartier alentour fut alors totalement remodelé, faisant disparaître plusieurs hôtels particuliers du XVIIIe siècle. Analyse des images Les acteurs d’un chantier luxueuxLa visite de Napoléon III et d’Eugénie sur le chantier témoigne de l’importance qu’avait aux yeux de l’Empereur le nouvel Opéra, qui fut, après le Grand Louvre, le monument majeur de son règne et le plus coûteux. Interprétation. La première d'Hernani. Avant la bataille.

Contexte historique Après Martignac, plus libéral que Villèle, Charles X charge en août 1829 le prince de Polignac de former un nouveau ministère sans tenir compte de la volonté des Chambres.

La première d'Hernani. Avant la bataille

Les principaux ministres incarnent la fidélité à l’Ancien Régime et sont l’objet d’une réelle impopularité. Soumise à l ’examen de la censure, la pièce de Victor Hugo est cependant autorisée alors que sa précédente création, Marion Delorme, avait été interdite par Charles X pour « atteinte à la majesté royale ». Le 29 septembre 1829, Hugo invite ses amis chez lui pour donner lecture d’Hernani, ou l’Honneur castillan, l'histoire d'amour malheureuse d'un proscrit, Hernani, pour une jeune infante, doña Sol. On s'enthousiasme pour cette pièce qui rompt avec les canons du théâtre classique, notamment avec les trois unités de temps, de lieu et d'action énoncées par Boileau sous le règne de Louis XIV.

Chateaubriand. Bibliothèque nationale de France - Les albums de Napoléon III. Le statut social de l'écrivain au XIXe siècle. Contexte historique La production littéraire en vogue Tout au long du XIXe siècle, les œuvres littéraires rencontrent un succès croissant auprès du public, en raison des progrès de l'alphabétisation.

Le statut social de l'écrivain au XIXe siècle

La lecture rentre dans les mœurs et le livre devient un objet de consommation de masse. Louis-Philippe inaugure la galerie des Batailles. Contexte historique Après le mariage du prince royal, le duc d’Orléans, Louis-Philippe inaugure solennellement le musée de Versailles en 1837.

Louis-Philippe inaugure la galerie des Batailles

Art_et_pouvoir.pdf (Objet application/pdf) Thomas Couture Romains de la décadence. Daumier, Les célébrités du Juste Milieu. Honoré DaumierCharles Philipon (en cours de restauration)© Musée d'Orsay, dist.

Daumier, Les célébrités du Juste Milieu

RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt Entre 1832 et 1835, à la demande de Charles Philipon (1800-1862), fondateur des journaux satiriques La Caricature et le Charivari, opposés à la monarchie de Juillet, Honoré Daumier (1808-1879) modèle une quarantaine de bustes-charges, en terre crue peinte à l'huile, dont subsistent trente-six sculptures, toutes conservées au musée d'Orsay. Connus sous le nom Les Célébrités du Juste milieu et non les "Parlementaires", seuls vingt-six des personnages représentés exercèrent effectivement un mandat parlementaire. Ils servirent de modèles à Daumier pour les lithographies parues dans La Caricature et le Charivari.

Musée de l'histoire de France. Cette grande salle carrée fait partie de l’aile Gabriel, élevée par l’architecte de ce nom entre 1771 et 1775, première étape de la reconstruction complète des façades du château du côté de la ville, jamais achevée.

Musée de l'histoire de France

A la fin de l’Ancien Régime, elle servit de foyer à la salle de spectacle voisine, installée à l’emplacement d’un nouvel escalier, jamais achevé. Louis-Philippe la consacra aux représentations des réunions des Etats généraux et autres assemblées convoquées par le roi, qui ont émaillé l’histoire de France.

Musée de l'histoire de France. // Un vent de liberté souffle sur les colonies Oeuvre Abolition de l’esclavage dans les colonies, le 23 avril 1848 Quinze ans après la Grande-Bretagne, l'esclavage est définitivement aboli dans les colonies françaises sous la Deuxième République.

Musée de l'histoire de France

Musée de l'histoire de France. Désirant s’attacher la plus vieille noblesse, dite justement « immémoriale », et souhaitant ne pas évoquer les innombrables luttes féodales de la France médiévale, Louis-Philippe choisit de raconter dans son musée d’Histoire de France l’extraordinaire épopée des croisades, mise à la mode par des ouvrages historiques et des romans.

Musée de l'histoire de France

Prêchées par la Papauté à partir de la fin du XIème siècle pour la délivrance du tombeau du Christ, tombé aux mains des Musulmans – les « Infidèles » -, elles entraînèrent dans une sorte d’« union sacrée » tous les royaumes de la Chrétienté jusqu’à la fin du XIIIème siècle. Au-delà des aventures militaires qu’elles représentaient, leurs récits étaient émaillés de notes d’exotisme et d’insolite, qui fascinèrent des générations de lecteurs et de voyageurs. Au récit des croisades, on ajouta les grands moments de l’histoire de l’ordre hospitalier des chevaliers de Rhodes, entre le XIVème et le XVIème siècles.

Voir les œuvres présentes dans cette salle. Napoléon, idole du peuple sous Louis-Philippe. Contexte historique « Toujours lui ! Lui partout ! », s’exclamait Victor Hugo dans Les Orientales (1829), à quoi Auguste Barbier répondait dans « L’idole » (Les Iambes (1831) : « Encore Napoléon, encore sa grande image ! » A partir de la Restauration en effet, les demi-soldes, anciens soldats de l’Empire démobilisés, commencèrent à faire circuler d’innombrables objets napoléoniens. D’abord camouflée, cette production qui prit immédiatement un caractère politique commença à se divulguer au grand jour à partir des années 1820. Analyse des images. Musée de l'histoire de France.

Paris.pdf (Objet application/pdf) Portraits officiels : Louis-Philippe et Napoléon III. Contexte historique Une ère nouvelle Les Trois Glorieuses obligent Charles X à fuir Paris. Musée de l'histoire de France. Musée de l'histoire de France.