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Son au cinéma

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LE_SON_AU_CINEMA.pdf. Silence, on bruite ! Vous ne vous en doutez peut-être pas, mais presque tout ce que vous entendez dans un film est bruité.

Silence, on bruite !

Au M Studio, en banlieue parisienne, Julien Naudin, bruiteur, travaille comme un artisan, à l’ancienne. Julien Naudin, dans son studio (Brice Miclet/Rue89) « C’est quoi ça, des poches de sang ou des sachets avec des organes ? Ah, des poches de sang. » Julien Naudin, bruiteur, prend une paire de babouches en cuir, les recouvre avec un gant de ménage en caoutchouc rose, et place le micro tout près. Julien Naudin travaille à M Studio, à Malakoff (Hauts-de-Seine). Une autopsie à coups d’agrafeuse Les accessoires de Julien Dans les studios de M Studio, on trouve par exemple : Alors qu’à l’écran Jean-François Balmer a reposé les poches de sang, un médecin légiste arrive avec un corps sur un brancard. Le légiste extrait ensuite le foie du défunt, avec un son pas très appétissant. Dans le studio, il y a tous les objets possibles et imaginables. Des artisans irremplaçables Sur le tas. Le son au cinéma. À la naissance du cinéma, en 1895, il est déjà question de synchroniser le son à l’image.

Le son au cinéma

Des dizaines d’expériences de synchronisation disque-film se sont succédées au début du vingtième siècle, avec en tête de file le Cameraphone, en 1908, vite rejoint par nombre d’imitateurs : les Vivaphone, Electrograph, Phoneidograph, Picturephone, Phonoscope, Chronophone (de Gaumont en 1910), Cine-phone (Grande-Bretagne), et enfin Kinetophone (Edison 1913). Le cinéma sonore 1927-1932(1) En 1924, les ingénieurs de Western Electric équipent l'appareil de projection et le phonographe de moteurs électriques synchrones qui entraînent les deux machines à la même vitesse.

A l'époque tous les films sont projetés en bobines de dix minutes. Pour ne pas interrompre la séance, les cabines de cinéma sont équipées d'un double poste de projecteurs qui fonctionnent en alternance. Mais la vraie révolution vient du systeme Movietone soutenu par la Fox. L'évolution de la prise de son en tournage audiovisuel / E-dossier de l'audiovisuel : le son dans tous ses états. En hommage à Stefan Kudelski décédé ce mois de Janvier 2013.

L'évolution de la prise de son en tournage audiovisuel / E-dossier de l'audiovisuel : le son dans tous ses états

Il fut l'inventeur du premier magnétophone portable et autonome qu'il appella si joliment "Nagra", du Polonais "Il enregistrera". Diplômé de l’École Louis Lumière, Vincent Magnier est chef opérateur du son. Membre de l’Afsi (Association française du son à l’image), il a participé à nombre de tournages au cinéma et à la télévision. Il est l’auteur du « Guide de la prise de son pour l’image. Reportage, documentaire, fiction en radio et en télévision » (Éditions Dunod 2007-2011). Depuis plus d’une trentaine d’années, les conditions de la prise de son dans les tournages audiovisuels ont progressivement changé, en particulier avec la généralisation des technologies numériques. En 1974, en France, l’enregistreur vidéo U-matic ¾ de pouce avait permis de sortir les caméras vidéo des studios de télévision. Le Nagra 3 sur le tournage « Les conteurs de Provence » en 1965.

. • Les liaisons sans fil (ou systèmes HF)* Photos Vincent Magnier© Angelo Badalamenti The Straight Story Cahiers du Cinéma. The Straight Story "Tout est affaire de mélodie" Entretien avec Angelo Badalamenti.

Angelo Badalamenti The Straight Story Cahiers du Cinéma

UTILISATION DE LA MUSIQUE CLASSIQUE AU CINEMA. Au début du parlant, on dote les films d'une musique qui assure le continuum émotif du récit.

UTILISATION DE LA MUSIQUE CLASSIQUE AU CINEMA

Là où les mots ont une certaine audace et les situations une originalité, la musique apporte une paternité et une émotivité au film. Après avoir eu peur du cinéma parlant, les cinéastes trouvent dans cette possibilité, une originalité et une énergie nouvelle. La musique voit sa place diminuer dans la durée. Elle devient peu à peu une enclave sérieuse et réfléchie. Une réflexion et un discours s'amorcent. Le compositeur donne une mémoire à son travail, une sorte de viatique qui peut le protéger dans un certain sens de l'aspect aléatoire de la musique au service du film. Le voisinage de thèmes, de durées, de genres facilite la constitution d'un patrimoine musical en forme de puzzle. Hans Sleyer rajoute : "pour donner un leitmotiv à chacun, tout le monde est reconnu".

Par ELIAN JOUGLA.