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Banques et banksters - spéculation

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» 0180 Contre-propagande bancaire (1) Pour la dernière série de cette année, nous allons revenir sur les banques, qui ont été l’objet de nos attentions depuis 6 mois (nous parlerons d’autres choses à la rentrée).Après toutes les analyses que nous avons réalisées, nous conclurons sur la réponses à apporter aux arguments (évidemment fallacieux) que le lobby bancaire a utilisé depuis 9 mois. Les banques universelles ont mieux résisté à la crise et n’ont rien coûté au contribuable : « En France, la situation est très différente.

Les banques ont remboursé en totalité les prêts accordés par l’Etat, lesquels étaient d’un montant beaucoup plus faible qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni. . « L’examen des effets de la crise de 2008 ne montre pas de faiblesse particulière de la banque universelle par rapport aux autres modèles. . « Couper les banques en deux, mais pourquoi ? Nous allons nous arrêter sur cet argument des banquiers répété en boucle – qui a fini par contaminer les plus hautes sphères de l’État : Mais l’essentiel n’est pas là. Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l'humanité » - Alimentation. Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie.

Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette « destruction massive » par les marchés financiers. Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser. Entretien. Basta ! : Craignez-vous que la crise financière amplifie celle de la faim dans le monde ?

Jean Ziegler : Tous les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Et les financiers continuent de spéculer sur les marchés alimentaires. Les ressources de la planète suffisent à nourrir l’humanité. Au-delà de la spéculation, quelles sont les autres causes de la faim dans le monde ? Tous les mécanismes qui tuent sont faits de main d’homme. Et la dette extérieure des pays les plus pauvres les pénalise.

Activités bancaires : la spéculation ne doit plus se cacher au milieu des crédits. Séparer les activités des banques a pour but de limiter les risques pour les déposants (F.DURAND/SIPA). Le projet de loi de séparation bancaire présenté au Parlement en deuxième lecture, malgré les améliorations apportées par les parlementaires en première lecture, notamment sur les paradis fiscaux, ne protège rien. Ni les finances publiques, ni les déposants, ni même les banques contre leurs futurs débordements. Le nouveau projet de loi est encore insuffisant Il est encore temps pour le gouvernement et les parlementaires de rendre ce projet de loi vraiment utile et conforme à l'engagement du président de la République pendant sa campagne.

La crise trouve son origine dans les spéculations financières de banques de plus en plus interconnectées. Les banques sont trop grosses ? Le projet de loi ne change malheureusement pas grand-chose à la situation. L’autorité de contrôle a déjà du mal à contrôler les filiales françaises, elle ne pourra pas suivre les filiales étrangères. Comment jeter les banquiers voyous en prison, en dix leçons - Crise financière. Imaginez en France 20 000 agents de l’Etat chargés d’enquêter sur les crimes économiques, cherchant des preuves, interrogeant des témoins, fouillant dans les moindres recoins des archives des banques, plaçant en détention provisoire PDG, dirigeants ou traders. Plus de secret bancaire, accès illimité à toutes les informations. Un seul objectif : faire condamner les responsables de la crise financière. Science-fiction ? C’est pourtant la voie choisie depuis quatre ans par l’Islande, avec des moyens à la mesure de ce petit pays de 320 000 habitants.

Octobre 2008. L’onde de choc de la crise des subprimes qui secoue les États-Unis arrive en Islande. Quatre ans et une Assemblée Constituante plus tard, l’Islande a retrouvé quelques couleurs. 1 - Enquêter sur les crimes financiers Première étape : établir les responsabilités. 2 - Donner à la justice des moyens conséquents 3 - Lever le secret bancaire 4 - Punir les délinquants en col blanc 6 - Assurer une totale transparence Agnès Rousseaux. Scandale en Irlande : des banquiers sauvés par des chiffres "sortis de leur cul" Array. Array. Scandale en Irlande : des banquiers sauvés par des chiffres "sortis de leur cul" - LMOUS L'Irish Independent a publié des enregistrements internes à l'Anglo Irish Bank, au moment de son sauvetage qui aura coûté 30 milliards d'euros, en 2008. On y entend des banquiers hilares, se moquant ouvertement des autorités financières, auxquelles ils ont refourgué des chiffres "sortis de leur cul" pour leur soutirer du flouze.

Histoire d'une escrocrise en bande organisée... L'Anglo Irish Bank (AIB) a été sauvée par l'argent des contribuables, en 2008. De 30 à 40 milliards d'euros, selon les sources, soit un quart du produit intérieur brut irlandais. Au cours de ces conversations, un des directeurs de la banque, John Bowe, explique en rigolant à un autre directeur, Peter Fitzgerald, non moins hilare, comment l'AIB a enfumé l'Etat irlandais. Un système cul par dessus tête Comment a été choisi ce chiffre de 7 milliards ? Proverbe irlandais : "Chat timide fait souris effrontée"