Modernité-hypermodernité. Contribution à Pica Magazine : le design d’interface J’ai été invité à écrire un article pour le nouveau magazine de design Pica Magazine pour son édition sur la transformation.
Mon papier parle du rôle des designers graphiques dans le domaine de la création d’interface numérique et des valeurs importantes à mettre en avant-plan au sein de celle-ci. Le lancement du numéro 2 de la revue aura lieu le vendredi 17 septembre 2010 au Centre de design. Voici l’article intégral pour ceux qui ne pourront mettre la main sur une copie du magazine, mis sur pied par un groupe de gradués de l’UQAM en design graphique : Le designer graphique est un drôle d’hybride bicéphale. Pour décomposer et saisir les enjeux du design d’interface graphique, une bonne façon est d’aborder le sujet selon la perspective de l’espace et du temps,[1] et surtout, de selon le point de vue de l’utilisateur. L’Espace À priori, il faut établir que dans le Web, lorsqu’on parle d’interfaces, on se réfère à l’espace-écran.
Fable mexicaine. Dans un petit village mexicain situé au bord de la mer, un touriste américain complimente un pêcheur sur ses poissons et lui demande combien de temps il passe en mer pour ramener de telles prises. î « Pas beaucoup de temps », répond le Mexicain î « Mais alors, pourquoi ne pas rester plus longtemps et en ramener plus ?»
Le mexicain explique que la quantité qu'il ramène suffit pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. î « Mais que faites-vous le reste du temps ? » î « Je me lève tard, je joue avec mes enfants, je fais un peu de golf et des petites siestes avec ma femme. Î L'Américain répond : « Ecoutez, j'ai un MBA de Harvard et je peux vous aider. Î « Combien de temps cela prendrait-il ? Î « Vingt, peut-être vingt-cinq ans », répond l'Américain. «La vitesse réduit le monde à rien» Paul Virilio, 78 ans, urbaniste d’origine, est devenu sociologue et philosophe à force de penser inlassablement la vitesse.
Depuis 1977, date à laquelle il a publié Vitesse et Politique, essai sur la dromologie, il réfléchit à l’accélération du monde et à ses conséquences sur l’homme, l’économie, l’environnement, la géopolitique. Il lie le territoire aux technologies qui permettent de le parcourir et de le contrôler. TGV, pigeon voyageur ou Internet, avion ou minitel, qu’il s’agisse des techniques de communication ou des techniques de déplacement, il définit le territoire comme un espace-temps qui rapetisse. Dans «l’Administration de la peur» (1), vous soutenez que la peur est un moyen de gouverner. Dans nos sociétés - des origines monarchiques à la démocratie -, la peur a toujours fait partie des moyens de gouverner. Equilibrer nature et homme, une nouvelle façon de gouverner par la peur ? Il faut absolument éviter que l’écologie conduise aux mêmes paniques. . (1) Editions Textuel. Eco-echos - Développement durable & autres considérations, le blog d'Isabelle Delannoy. Hartmut Rosa and the Contraction of the Present.
So if the accelerating rhythm of advanced capitalist / post-industrialist / late-modern society is captured by the metaphor of the wheel spin, is it susceptible to a more analytic account, and will it be possible to provide a description of the motors that are driving this acceleration?
From a certain perspective, the replacement of the handloom by the power loom towards the end of the 18th century was indisputably a good thing. How could you possibly argue that the slower, less productive technology was preferable to the faster alternative? On a purely micro level this might be the case. The weaver who previously spent the entire day producing a given quantity of cloth could now complete the task in a matter of hours and spend the rest of the day wallowing in that glut of surplus time. Of course this is not at all what happened. One of the ways Rosa approaches this is by talking about the 'contraction of the present'. 1.