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Actualité articles - Chromosones et gènes

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L'intelligence est-elle le fruit d'un accident génétique survenu il y a 550 millions d'années ? Ci-dessus, la reconstitution d'un Pikaia, un petit ver marin aujourd'hui disparu qui vivait il y a 550 millions d'années.

L'intelligence est-elle le fruit d'un accident génétique survenu il y a 550 millions d'années ?

Crédits : Citron Selon des travaux publiés le 2 décembre 2012 dans Nature Neuroscience, l'émergence des comportements intelligents au sein des vertébrés aurait été causée par un événement génétique survenu il y a 550 millions d'années... chez un ver marin. Autant le dire tout de suite, la recherche scientifique sur l'origine évolutive des comportements dits "intelligents" est une discipline où, s’il est aisé de produire toutes sortes d’hypothèses, il est en revanche plus difficile de produire de véritables démonstrations. Un gène expliquerait pourquoi les animaux sont sortis des eaux › Génétique. Le Mesosaurus, un reptile marin vivant il y a 300 millions d'années environ, soit peu après la sortie des eaux des premiers vertébrés marins, était muni de membres qui lui permettaient de se déplacer difficilement sur la terre ferme.

Un gène expliquerait pourquoi les animaux sont sortis des eaux › Génétique

Crédits : Kevmin Pourquoi les vertébrés sont-ils sortis de l'eau il y a 350 millions d'années ? Selon des chercheurs espagnols, cet évènement aurait été causé par la surexpression soudaine d'un gène, appelé Hox13d. Des généticiens explorent la "matière sombre" du génome › Génétique. Si la majorité de notre ADN ne code pas de protéines, il n'est pas pour autant inutile.

Des généticiens explorent la "matière sombre" du génome › Génétique

En effet, ces séquences non codantes influent fortement sur la façon dont les protéines sont produites par les séquences codantes. Crédits : theflyoverzone Les régions non codantes de notre ADN, qui représentent 98,5% de ce dernier, commence à livrer quelques uns de leurs secrets. Avec à la clé, la possibilité de mieux comprendre l'origine génétique de plusieurs maladies. En séquençant le génome de 29 espèces de mammifères, puis en les comparant entre eux ainsi qu'avec celui de l'homme, une équipe internationale de généticiens a répertorié dans le génome humain la présence jusque-là inconnue de 3,5 millions d'éléments régulateurs. Des gènes spécifiquement "humains" ? › Génétique. Surdité : des généticiens ont franchi une étape importante dans sa compréhension › Génétique. <p>Une cochlée de souris saine (la cochlée est une partie de l'oreille interne) dispose d'une rangée de cellules ciliées externes continue (ci-dessus à gauche).

Surdité : des généticiens ont franchi une étape importante dans sa compréhension › Génétique

En revanche, lorsque cette rangée est discontinue (à droite), cela entraîne l'apparition de la surdité chez la souris <em>(crédits : David M. Ornitz, MD, PhD)</em></p> Chez le ver C. elegans, la longévité se transmet sans passer par les gènes › Génétique. Génétique : les personnalités actives vivent-elles plus longtemps ? › Génétique. Crédits : Ann from Detroit Une étude américaine suggère qu'une variante d'un gène, plus fréquente chez les individus fortement impliqués dans des activités sociales, intellectuelles et physiques, serait également corrélée à une espérance de vie plus importante.

Génétique : les personnalités actives vivent-elles plus longtemps ? › Génétique

Faites-vous partie de ces personnes dont le tempérament les pousse naturellement à s'investir fortement dans des activités sociales, dans les disciplines intellectuelles, ou encore dans le sport ? Si tel est le cas, alors peut-être êtes-vous porteurs d'une variante d'un gène appelée l'allèle DRD4 7R, que l'on retrouve plus fréquemment chez les personnalités dites actives. Et dans ce cas, vous devriez vous en féliciter, car l'allèle DRD4 7R pourrait également vous permettre... de vivre plus longtemps ! Pour étonnant que cela puisse paraître, c'est pourtant bel et bien le résultat obtenu par deux scientifiques américains de renom, le Pr. de biochimie Robert Moyzis (Université de California Irvine, Etats-Unis) et le Dr. La taille des télomères influence l'espérance de vie.

Chromosomes métaphasiquesCrédit: Laboratoire de Cytogénétique du CHR de METZ.

La taille des télomères influence l'espérance de vie

La taille des télomères (le nombre de répétitions) varie d'un individu à l'autre à la naissance. A chaque cycle de réplication les chromosomes raccourcissent. Ceci est lié au fait que l'enzyme chargée de sa réplication ne peut pas recopier l'extrémité des chromosomes. On estime à 100 nucléotides la diminution de la taille des télomères par division chez l'homme. Lorsque les télomères deviennent trop courts et avant que les gènes ne soient affectés, ou que les chromosomes ne fusionnent entre eux, les cellules stoppent leur division et entrent en sénescence.

Les télomères, une horloge moléculaire ? Une seule enzyme est capable de rallonger les télomères, la télomérase. ADN : notre durée de vie serait-elle prédite par les télomères ? Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences La longueur des télomères , petites structures protégeant les extrémités des chromosomes , indiquerait la longévité possible des animaux. C’est ce que confirme pour la première fois une étude menée durant plusieurs années sur des oiseaux diamants mandarins.

Les chromosomes se regroupent pour mieux se coordonner. Nouvelle inédite : les chromosomes se regroupent ensemble pour une meilleure régulation et pour mieux coordonner l’activité de leurs gènes . Une altération au niveau des pelotes ainsi formées peut perturber l'expression de gènes pourtant assez distants. La génétique a encore plein de choses à nous apprendre... Découverts en 1882 par Walther Flemming, les chromosomes , supports de l’information génétique, continuent à livrer leurs secrets 130 ans plus tard ! Pour preuve, l’équipe d’Edith Heard du laboratoire Génétique et biologie du développement ( Institut Curie / CNRS / Inserm ) en collaboration avec celle de Job Dekker (UMass Medical School, Worcester, États-Unis) vient de mettre au jour une nouvelle organisation de ces bâtonnets d’ ADN qui se trouvent dans le noyau des cellules. Les chromosomes forment une succession de pelotes dans lesquelles se regroupent plusieurs gènes qui peuvent ainsi être régulés de manière coordonnée au cours du développement.