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Battue à l'ours ou bizutage du nouveau Ministre de l'Écologie ? - François Arcangeli - Conseiller régional. Retour à la liste 29 juillet 2013 Les observateurs attentifs du dossier ont pu se demander quelles étaient les raisons de cette subite montée de fièvre en Ariège sur le dossier de l’ours. Certainement pas du côté des dégâts sur les troupeaux qui sont plutôt en régression cette année. Faut-il d’ailleurs rappeler que lorsque les ours tuent chaque année en moyenne 200 brebis dans les Pyrénées sur un cheptel de 600.000 têtes, soit 0,03 %, il en meurt environ 50.000 d’autres causes ? Faut-il préciser aussi que lorsque les anti-ours dénoncent quelques dizaines de pertes depuis le début des estives, il meurt dans un même temps chaque semaine plus de 1.000 brebis (asticots, maladies, chutes, foudre, chiens errants...) ?

La raison de cette tension très artificielle est toute autre : faire pression sur le tout nouveau Ministre de l’Écologie et le pousser dès son arrivée à l’inaction. Au nom du groupe Europe Ecologie au Conseil Régional de Midi Pyrénées, François Calvet, Conseiller Regional de l’Ariege, Le rêve brésilien attaqué aux bulldozers. Il y a quelque chose de brisé dans le rêve brésilien.

Partout dans le pays, des centaines de milliers de citoyens remettent en question avec force la gouvernance et le modèle de développement de leur pays. Ce mouvement doit nous inspirer lorsqu’il dénonce la mégalomanie d’une classe politique qui, après avoir amélioré la vie de millions de citoyens, se met à confondre développement et béton, progrès et gigantisme, au détriment des plus fragiles. Ouvrons grand les yeux car, la jeunesse des grandes villes n’est pas la seule à contester cet aveuglement. Au même moment, à l’autre bout du pays, des milliers de Brésiliens - principalement les Indiens de la tribu des Kayapos - tentent de défendre leur mode de vie face au déferlement des bulldozers. Tels des soldats du progrès forcé, une fourmilière de 15 000 ouvriers sous-payés s’attelle à la construction d’un projet pharaonique, le méga barrage de Belo Monte. En tant que parlementaires européens, nous ne pouvons ignorer ce qui s’y passe. Un homme plante seul 550 hectares de forêt sur du sable !

Direction l’Inde, à Jorhat, où Jadav Payeng a planté de ses propres mains une vaste forêt près du fleuve Brahmapoutre. Grâce à lui, plusieurs animaux en voie de disparition ont pu trouver un refuge. Nous sommes en 1979 à Jorhat. D’impressionnantes crues et la chaleur du soleil causent la mort de nombreux serpents. « C’était un carnage », se souvient Jadav.

Alors âgé de 16 ans, il alerte les autorités afin qu’elles plantent des arbres pour reconstruire le site, mais celles-ci, impuissantes, lui suggèrent d’y mettre des bambous. Déterminé, il quitte ses études et sa famille et part s’installer sur place où il ramasse les pousses pour les planter sur la plage. « J’ai aussi rapporté des fourmis rouges de mon village car elles changent les propriétés du sol », confie t-il. Ce qui l’a poussé à agir ? Sa religion. Aujourd’hui, les efforts de Jadav portent leurs fruits puisque le site accueille de nombreux animaux en voie de disparition, dont au moins cinq tigres. « Payeng est incroyable. Un mammif re am ricain sur dix ne survivra pas au changement climatique. Adieu bisons, lamas et caribous? Les mammifères qui peuplent le continent américain pourraient avoir du mal à s’adapter au changement climatique, selon une étude parue le 14 mai dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

Un mammifère sur dix, et dans certaines régions quatre sur dix, pourraient disparaître faute de se déplacer assez rapidement pour trouver de nouveaux habitats correspondant à leurs besoins. Les souris prennent de l’avance sur les singes «Nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions», explique Carrie Schloss, de l’université de Washington.

En particulier, ce sont les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs, qui seraient les plus menacés de ne pas retrouver d’habitat adapté, tandis que les coyotes et les loups seraient les mieux armés pour le déménagement. Déforestation : une édition responsable ?… Voilà à quoi ça sert de voter pour des politiques qui nous entrainent vers le fond, l’argent est roi et ceux qui le détiennent en veulent encore plus, toujours plus, aidés en cela par les élus de tous bords, qui loin de prendre soin de notre maison à tous la Terre, sont entrain de faire en sorte de laisser aux générations suivantes, des vidéothèques remplies de belles images du monde d’AVANT. Ce monde désolé, pollué et stérile, c’est l’héritage que nous laisserons à nos enfants, qui seront loin d’imaginer le nombre de cadavres qui est derrière leur petit confort.

Sans compter le désastre humain dans ces lointaines contrées, si facilement oubliées par tous ceux qui ne voient que leur égo… Méditez sur la connerie, sur la vampirisation d’une partie de la planète, par (encore elles) les multinationales. Et nous qui achetons, achetons, achetons, sans trop nous poser de questions…….ASSEZ!! À la rescousse des espèces menacées / To the rescue of endangered species. ALERTE SANITAIRE – Au Pérou, un mal mystérieux tue par centaines dauphins et pélicans.

Entre janvier et avril, près de 900 dauphins se sont échoués sur les côtes péruviennes. Drapeaux rouges sur les plages, appels à ne pas consommer de poisson cru : les autorités sanitaires péruviennes tirent la sonnette d'alarme après la mort mystérieuse de centaines de dauphins et de pélicans. En moins de deux semaines 1 500 pélicans ont été retrouvés morts sur près de 200 km de côtes péruviennes. Entre janvier et avril, près de 900 dauphins se sont échoués morts sur le littoral nord du pays.

Pour le directeur de l'ONG Mundo Azul, le biologiste allemand Stefan Austermühle, la mort massive des pélicans et des dauphins "représente un risque pour la santé humaine en raison de la possible mutation d'un virus". Dans le doute, les responsables du secteur de la santé dans les régions les plus touchées ont demandé aux habitants de la zone de ne pas manger de poisson cru, d'éviter de se baigner et de s'éloigner des plages où les animaux ont été trouvés morts.

Signaler ce contenu comme inapproprié. Biodiversité : alerte, l'ONU s'aligne sur l'OMC ! (1/2) (Dessin : Louison ) La biodiversité est sous les feux de la rampe. Se basant sur les atteintes irréversibles portées au monde du vivant, l'Organisation des nations unies (ONU) a déclaré 2010 « année de la biodiversité ». Le battage médiatique est à son comble. Point d’orgue : la Convention sur la biodiversité, issue du Sommet de la terre de Rio en 1992, réunira en octobre prochain, à Nagoya (Japon) les 193 États signataires du traité.

Cette 10ème conférence des Parties (COP 10) [1] se déroulera au siège du Keidaren, le puissant syndicat patronal japonais. Pour cet événement qu’ils ont largement sponsorisé, une présence massive des lobbies d’affaires est attendue. La notion de biodiversité ne se limite plus aujourd’hui à « la diversité des êtres vivants et de leurs caractères génétiques ». Mais le problème est de donner une valeur marchande à des millions d'espèces et de molécules différentes. Boîte à outils planétaire Du même auteur Mais le zèle économétrique ne s’arrête pas là. Bio-diversité : alerte, l'ONU s'aligne sur l'OMC ! (2/2) Les banques dans les starting blocks (Dessin : Louison) «Le mal ce n'est pas tant de faire le mal, c'est de dire qu'on fait le bien quand on le fait, c'est de dire les mots à l'envers, les vider de leur sens et pervertir de l'intérieur les critères mêmes de vérité.»

Denis de Rougement, in La part du Diable. La véritable question qui intéresse les banquiers et les fonds d’investissement, c’est à l’évidence de transformer la biodiversité en fonds monétaire. Des systèmes de compensation, comme le «Paiement et compensation des services environnementaux» (PSE) sont déjà en vigueur. Il existe également les « réserves d’actifs naturels » (RAN), que la filiale biodiversité de la Caisse des dépôts (CDD) commence à créer en achetant des terrains qu’elle remet à l'état de «nature», comme elle l’a déjà fait dans la plaine de la Crau.

Le trou noir de la finance Du même auteur Chacun sait que les banques de compensation, telles Clearstream, ne sont absolument pas régulées. Dépossession généralisée. Liste rouge des espèces menacées 2009 : la France ''en première ligne'', selon l'UICN. Malgré des efforts de conservation, la dernière Liste Rouge de l'UICN recense plus de 17.000 espèces menacées d'extinction, soit 36% des espèces répertoriées. Avec l'Outre-mer, la France figure au premier rang des pays concernés. Détails. L'édition 2009 de la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) des espèces menacées, publiée le 3 novembre, rappelle que l'objectif d'enrayer la perte de biodiversité en 2010 ne sera pas atteint par la communauté internationale. Ce répertoire comprend désormais 47.677 espèces dont 17.291 sont menacées d'extinction, soit 36%. Parmi ces dernières, 3.325 se trouvent dans la catégorie la plus menacée, ''en danger critique d'extinction'', 4.891 sont ''en danger'' et 9.075 ''vulnérables'' à l'extinction.

Ainsi, sur les 5.490 mammifères répertoriés dans le monde, 79 sont ainsi ''éteints'' ou ''éteints à l'état sauvage'', 188 sont ''en danger critique d'extinction'', 449 sont ''en danger'' et 505 ''vulnérables''. Liste rouge 2011 des esp ces menac es : une lueur d espoir dans le d sert. Arte. Indicateurs : Les oiseaux, sonnette d'alarme d'une biodiversité en danger. La conférence mondiale de BirdLife internationale dont la LPO est le représentant officiel en France a eu lieu du 22 au 27 septembre à Buenos Aires, en Argentine.

Ce rapport identifie les oiseaux, qui vivent dans tous les milieux naturels, comme un indicateur précieux de l'état de la biodiversité. Ainsi, une espèce sur huit est actuellement menacée d'extinction. Ce sont les activités humaines qui sont la cause majeure des risques encourus par la biodiversité. Tous les gouvernements se sont engagés à ralentir ou à stopper la perte de biodiversité d'ici à 2010. En 26 ans, la population de Coucou gris a diminué de 17% en Europe. La population de Tourterelle des bois a chuté de 62 % au cours des 26 dernières années.

84 % des plantes utilisées pour les biocarburants menacent la biodiversité. A l’heure où l’Union européenne veut imposer 10 % de biocarburant dans les transports, un nouveau rapport apporte (1) un argument supplémentaire aux opposants à ce projet. En effet, à l’occasion de la conférence sur la biodiversité de Bonn, en Allemagne, le Programme Mondial sur les Espèces Invasives (GISP) a présenté une analyse du niveau de risque, en tant qu’espèce invasive potentielle, de l’ensemble des plantes qui sont actuellement utilisées ou pressenties pour produire des agro-carburants.

Sur les 70 plantes recensées, 59 sont considérées comme envahissantes (elles croissent vite et se multiplient facilement) si elles sont introduites dans de nouveaux habitats, 2 le sont très faiblement tandis que 9 ne présentent pas de risque particulier. Or, selon le GISP, peu de pays ont mis en place des procédures appropriées pour évaluer le risque potentiel, et limiter les dégâts si nécessaire. Pascal Farcy. SOS POUR LES "NUISIBLES"