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05. Les faits. Respecter les faits observés… avec prudence Respecter les faits observés, ce n’est pas simplement les relater avec exactitude. C’est aussi les décrire dans leur enchaînement, les situer dans leur contexte, essayer d’en expliquer les causes, au besoin les exposer dans leur cohérence. Cela implique que l’observation des faits soit active et non passive.

Exposés sans discernement, hors contexte ou sous le coup d’une émotion, certains faits peuvent mentir s’ils ne constituent qu’un fragment de vérité. En cas de doute le journaliste honnête avoue son ignorance : on ne sait pas exactement ce qui s’est passé. Respecter les témoignages… sans les valider Respecter les témoignages recueillis, ce n’est pas simplement les rapporter sans les dénaturer. Même si elles alourdissent parfois les récits certaines précautions de style sont nécessaires pour éviter les ambiguïtés: Selon ce témoin… Ce témoin affirme… M. Respecter les opinions… sans les épouser La règle fondamentale : garder ses distances. 5 conseils pour préparer un bon reportage | Ulule vox. Vous avez un stylo, un carnet, voire un magnétophone, votre billet d’avion, et vous vous croyez fin prêt. Mais un reportage, c’est un travail de longue haleine, qui se prépare longtemps avant et va en grossissant jusqu’au moment où vous arrivez sur place.

De la première idée à la première phrase de votre article, plusieurs étapes jalonnent ce parcours du combattant. 1. Avoir une idée originaleAller couvrir la guerre en Irak, c’est bien beau, mais c’est so 2003. Le bon reporter doit sans cesse fouiner partout pour trouver de quoi s’inspirer. 2. 3. 4. 5. 5 bis. HELP! Qu'est ce qu'une information vérifiée? [billet collaboratif] Journalistes, étudiants, profs, observateurs avertis… C’est le moment de vous creuser les méninges avec moi! Voilà quelques jours j’ai été contacté par Céline, une enseignante de lycée qui travaille en ce moment sur l’information et les médias avec ses élèves.

Voici ce qu’elle m’écrit : J’aimerais qu’ils réfléchissent au moyen de faire la différence entre une information complètement fausse et des vraies informations. En gros comment vérifier la véracité de l’info qu’ils ont face à eux et je voulais savoir si en tant que journaliste chacun vérifiait à sa façon (si c’est le cas quelle est la tienne ?)

Ou si il y avait des règles établies en la matière… Je me donne une petite semaine pour rédiger un topo synthétique sur les journalistes, leurs sources et surtout, ce qui est le coeur de sa question, la capacité que nous avons (ou pas) à vérifier des infos. C’est pourquoi je fais appel à vous. 1. Céline détaille un peu sa demande, et me précise que ses élèves ont une quinzaine d’années : 2. 8 trucs pour bien conduire une interview. J’aime bien quand nous accueillons des nouveaux stagiaires, surtout lorsqu’ils sont curieux. Certaines de leurs questions sont l’occasion d’expliquer des pratiques qui sont devenues des évidences pour nous, mais qui méritent de s’y attarder. L’autre jour , Axel, qui a rejoint la fine équipe d’AISG pour quelques mois, m’interrogeait sur les avantages et les inconvénients d’une interview par mail par rapport à un entretien classique en face à face.

Je lui ai expliqué pourquoi je privilégie toujours la rencontre par rapport à l’échange électronique. Et puis j’en ai tiré une idée de post plus large : Comment préparer et conduire une « bonne » interview? L’interview à laquelle je pense, c’est une rencontre approfondie avec une source, destinée à une retranscription plutôt longue. [Intermède qui a un peu à voir avec la question : ce billet s’inscrit dans la droite ligne de celui que j’ai consacré aux sources des journalistes et à mes conseils aux stagiaires qui entrent dans une rédaction] 1. Les techniques de l’interview | 24h dans une rédaction. Dix secrets de fabrication : 1.

Créer un climat de confiance Toute interview est un match. L’intervieweur l’aborde toujours en position d’infériorité parce qu’il est le demandeur. Pour que le match soit amical, l’interlocuteur doit être approché en douceur. La prise de contact par écrit est plus rassurante que la prise de contact par téléphone. Il est capital de convaincre son interlocuteur que son témoignage sera précieux et de lui garantir que, bien entendu, aucun de ses propos ne sera publié sans son autorisation. 2. On n’interroge pas de la même façon un élu, un fonctionnaire, un chef d’entreprise ou un écrivain. 3. Il y a trois sortes d’interview qui ne donnent pas les mêmes résultats. * L’entretien directif consiste à poser des questions très précises en refusant les digressions et les réponses évasives.

. * L’entretien non directif consiste à poser une question introductive très ouverte puis à laisser l’interlocuteur monologuer à sa guise. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.