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Etats-Unis : la Deutsche Bank visée par une enquête pour blanchiment. Sociétés : Scandales bancaires : Londres et New York à couteaux tirés. La mise en cause de la banque britannique Standard Chartered par les autorités américaines met Londres en émoi. En jeu: la compétition entre Wall Street et la City.

Trop, c'est trop! À Londres, on n'a pas de mots assez durs pour qualifier la façon dont le département des services financiers de New York a jeté en pâture le nom de la vénérable Standard Chartered. Accusée d'avoir contourné l'embargo américain sur les transactions avec l'Iran, la banque a été décrite lundi comme un groupe «voyou». Des accusations vigoureusement rejetées par Standard Chartered, qui concède des erreurs sur l'équivalent de 14 millions de dollars, sur les 250 milliards de dollars avancés par les autorités américaines.

La banque joue gros dans cette affaire. Les États-Unis la menacent de l'équivalent de l'arme atomique dans le monde financier: le retrait de licence aux États-Unis. Mais, dans ce dossier, il ne s'agit pas seulement de Standard Chartered. Baleine de Londres et Libor. Standard Chartered announces record profits for 2011 - Standard Chartered Bank. Creating a better online experience with cookies We care about your experience online, that’s why we use cookies to make sure our website runs smoothly while personalising your visit for your ease of use and convenience. To choose what cookies you want to accept, select “Manage cookies”. To accept all cookies for the best possible experience, select “Accept all”. If you’d like to learn more about how we use cookies and to manage your selection, visit our cookie policy. Skip to content View all. Sociétés : Standard Chartered paie pour stopper l'enquête sur l'Iran.

La banque britannique va payer 340 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites du département des services financiers de l'État de New York concernant des transactions occultes présumées avec l'Iran. Une nouvelle affaire financière qui se règle à l'amiable. La banque britannique Standard Chartered, emportée par un tourbillon médiatique autour de transactions financières occultes qu'elle aurait opérées avec l'Iran, a décidé de payer pour stopper les poursuites lancées par le département des services financiers de New York.

Le directeur général de StanChart, Peter Sands, arrivé à New York un peu plus tôt dans la journée, a obtenu rapidement un accord avec le régulateur américain: la banque paiera 340 millions de dollars (près des 280 millions d'euros) et mettra en place un mécanisme de surveillance chargé d'évaluer ses contrôles en matière de risques de blanchiment de capitaux dans sa branche new-yorkaise. Pour autant, l'affaire ne s'arrête pas là. Wall Street contre la City. Flash Eco : SCB : des transactions avec l'Iran? Une autorité de régulation de l'Etat de New York a accusé lundi la banque britannique Standard Chartered (SCB), qui concentre son activité en Asie et dans les pays émergents, d'avoir dissimulé des transactions représentant "environ 250 milliards de dollars" avec l'Iran. "Pendant au moins dix ans", selon le Département des Services financiers de l'Etat de New York, SCB a ainsi perçu "des centaines de millions de dollars de commissions", et "laissé le système financier américain vulnérable aux terroristes, trafiquants d'armes, trafiquants de drogue et régimes corrompus".

Le Trésor fédéral américain, sollicité, n'a pas réagi dans l'immédiat. Dans son "injonction", l'autorité de l'Etat de New York a précisé qu'elle fondait ses accusations sur "plus de 30.000 pages de documents, y compris des courriels internes à SCB qui décrivent des infractions au droit délibérées et condamnables". Falsification et obstruction.