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Affaire Khashoggi

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Mohammed ben Salmane et l’affaire Khashoggi (1/2) Mohammed ben Salmane et l’affaire Khashoggi (2/2) Bryan Fogel : "En Arabie saoudite, le meurtre de Khashoggi n’est que la partie émergée de l’iceberg" Trois ans plus tard, retour en image sur un scandale géopolitique.

Bryan Fogel : "En Arabie saoudite, le meurtre de Khashoggi n’est que la partie émergée de l’iceberg"

Avec "The Dissident", le réalisateur canadien Bryan Fogel signe un documentaire sur l'affaire Khashoggi. Un film important qui, si la forme reste très « américanisée », a le mérite sur le fond de nous éclairer sur trois points : d’abord sur l’enquête menée par les services turcs qui révèle comment le polémiste a été la victime d’un véritable guet-apens pensé et organisé depuis Riyad. The Dissident (BA).mov. En Arabie saoudite, cinq personnes condamnées à mort pour l’assassinat de Jamal Khashoggi.

Cinq Saoudiens ont été condamnés à mort pour l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a annoncé, lundi 23 décembre, le procureur général d’Arabie saoudite.

En Arabie saoudite, cinq personnes condamnées à mort pour l’assassinat de Jamal Khashoggi

Sur les onze personnes qui ont été inculpées dans cette affaire, trois ont, par ailleurs, été condamnées à des peines de prison totalisant vingt-quatre ans. Le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, mis en cause dans l'enquête de l'ONU sur la mort de Jamal Khashoggi. "M.

Le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, mis en cause dans l'enquête de l'ONU sur la mort de Jamal Khashoggi

Khashoggi a été la victime d'une exécution délibérée, préméditée, d'une exécution extrajudiciaire dont l'Etat d'Arabie saoudite est responsable", écrit la rapporteuse spéciale des Nations unies. Les enquêteurs de l'ONU ont annoncé mercredi 19 juin détenir des preuves crédibles de l'implication du prince héritier Mohamed Ben Salmane et d'autres hauts responsables saoudiens dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.

Assassinat de Khashoggi : un enregistrement prouve la préméditation. Quelques minutes avant l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le 2 octobre dernier, dans l'enceinte du consulat d'Arabie saoudite à Istanbul (Turquie), deux de ses meurtriers présumés s'interrogeaient sur la façon de dépecer son corps, selon un rapport de l'ONU publié mercredi.

Assassinat de Khashoggi : un enregistrement prouve la préméditation

Depuis la fin octobre, la justice turque affirme que l'éditorialiste saoudien devenu critique du roi a été étranglé puis démembré à l'intérieur du consulat, lors d'un rendez-vous pris quelques jours plus tôt pour obtenir les documents administratifs lui permettant d'épouser sa fiancée turque. Après avoir affirmé ne pas être responsable de la disparition mystérieuse de Khashoggi, et dénoncé une campagne de calomnie à son égard, l'Arabie saoudite a reconnu « un incident hideux », selon les mots du prince héritier Mohammed Ben Salmane, invoquant une bagarre qui aurait mal tourné. « On va couper les articulations, ce n'est pas un problème » De nombreux éléments contredisent cette version.

Affaire Khashoggi : s'en prendre au prince héritier est "une ligne rouge", prévient l'Arabie saoudite. En déplacement aux Etats-Unis, le ministre saoudien des Affaires étrangères a mis en garde les parlementaires américains qui jugent le prince héritier responsable de l'assassinat de Jamal Khashoggi.

Affaire Khashoggi : s'en prendre au prince héritier est "une ligne rouge", prévient l'Arabie saoudite

Un avertissement clair. Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane, "n'est pas impliqué dans le meurtre" du journaliste Jamal Khashoggi et s'en prendre à lui "est une ligne rouge", a prévenu vendredi 8 février à Washington le ministre d'Etat saoudien aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir. "Que quiconque puisse penser qu'il peut dicter ce que nous devons faire, ce que nos dirigeants doivent faire, est ridicule", a-t-il dit devant la presse, alors que de nombreux membres du Congrès américains jugent le prince "responsable" de l'assassinat du journaliste saoudien et appellent à des sanctions. "C'est comme si nous, nous disions à un autre pays 'nous voulons que vous changiez votre Premier ministre, nous voulons que vous limitiez les pouvoirs de votre président'. La chef de la CIA va informer des parlementaires sur le meurtre de Khashoggi. Flou trumpien sur l’affaire Khashoggi.

Le prince héritier saoudien a ordonné le meurtre de Jamal Khashoggi, selon la CIA. Cette information contredit les récentes affirmations du royaume saoudien, qui a totalement dédouané Mohammed ben Salmane.

Le prince héritier saoudien a ordonné le meurtre de Jamal Khashoggi, selon la CIA

Les conclusions de la CIA sont accablantes. Selon l'agence américaine de renseignements, le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane ("MBS"), a ordonné l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, en octobre, au consulat de son pays à Istanbul (Turquie). Cette révélation est faite par le Washington Post, dans lequel écrivait régulièrement le journaliste critique de Riyad, et confirmée par une source proche du dossier à Reuters. Cette information contredit les récentes affirmations du royaume saoudien, qui a totalement dédouané "MBS". Pour parvenir à ces affirmations, précise le Washington Post, la CIA a notamment examiné un appel entre le frère du puissant prince héritier – également ambassadeur saoudien aux Etats-Unis – et Jamal Khashoggi, qui vivait en exil aux Etats-Unis.

Affaire Khashoggi : le premier ministre canadien confirme l’existence d’enregistrements de l’assassinat du journaliste. Hatice Cengiz : « J’exige que ceux qui ont prémédité, ordonné et commis l’assassinat de Jamal Khashoggi soient jugés » La fiancée du journaliste souadien tué à Istanbul déplore que l’administration Trump ait adopté une position dépourvue de tout fondement moral.

Hatice Cengiz : « J’exige que ceux qui ont prémédité, ordonné et commis l’assassinat de Jamal Khashoggi soient jugés »

LE MONDE | 02.11.2018 à 06h47 • Mis à jour le 02.11.2018 à 07h19 | Par Hatice Cengiz (fiancée de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien tué à Istanbul) Tribune. Cela fait exactement un mois que mon fiancé, le célèbre journaliste Jamal Khashoggi, est entré dans le consulat saoudien d’Istanbul et n’en est jamais ressorti. Aujourd’hui, c’est aussi la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, instituée en 2013 par les Nations unies. La coïncidence est tragique et douloureuse.

Jusqu’à il y a un mois encore, Jamal m’envoyait ses articles. J’ai du mal à savoir s’il s’est écoulé un mois ou un siècle depuis que j’ai perdu Jamal. . « Un homme plein de gentillesse, de patience, de générosité » Deux experts saoudiens envoyés à Istanbul pour « effacer » les preuves. Turki Al-Dakhil, directeur d’Al-Arabiya : Des sanctions contre l’Arabie saoudite entraîneraient le boycott des Etats-Unis par l’Arabie saoudite et un rapprochement avec la Russie, la Chine et l’Iran. Au cours des dernières 24 heures, l’Arabie saoudite a haussé le ton contre les Etats-Unis, en réponse aux récentes déclarations d’officiels américains, parmi lesquels le président Donald Trump, annonçant que l’Arabie saoudite serait punie si elle s’avérait responsable de la disparition du journaliste saoudien Jamal Al-Khashoggi, le 2 octobre 2018.[1] Une déclaration d’une « source officielle » saoudienne, publiée le 14 octobre 2018 par l’agence de presse officielle du royaume, a rejeté ces mises en garde, soulignant que des sanctions à son encontre susciteraient « des actions plus importantes » de sa part.

Turki Al-Dakhil, directeur d’Al-Arabiya : Des sanctions contre l’Arabie saoudite entraîneraient le boycott des Etats-Unis par l’Arabie saoudite et un rapprochement avec la Russie, la Chine et l’Iran

Cette source a également observé que « l’économie du royaume tient un rôle influent et vital dans l’économie mondiale, et qu’elle ne peut être affectée sans conséquence sur l’économie mondiale ».[2] Le journal saoudien Okaz titrait en une, en arabe et en anglais, « Ne testez pas notre patience », et était accompagné d’une illustration représentant un poing. Gagnants et perdants de l’affaire Khashoggi. Le prince héritier saoudien et l’administration Trump traîneront longtemps le boulet de l’affaire Khashoggi, qui sape aussi le rêve israélien d’une alliance avec les pétromonarchies contre l’Iran.

Gagnants et perdants de l’affaire Khashoggi

Tawakkol Karman, prix Nobel de la Paix en 2011, avec un portrait de Khashoggi devant le consulat saoudien à Istanbul L’assassinat de Jamal Khashoggi, le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul, n’en finit pas de provoquer troubles et remous. C’est peu de dire que la version officielle saoudienne d’un crime « accidentel », perpétré par des éléments « incontrôlés », peine à convaincre. Le moment est pourtant venu de tirer les premières leçons d’un tel scandale international, notamment à la lumière de l’affaire Hariri de novembre 2017.

La brutalité de Mohammed Ben Salmane/MBS, le prince héritier et véritable « homme fort » de l’Arabie saoudite, avait alors conduit à une crise déjà sans précédent. La Turquie du président Erdogan sort la tête haute d’une épreuve où elle était très exposée. ARABIE SAOUDITE : AUTOPSIE D'UN MEURTRE - DAVID RIGOULET ROZE. Crime d'Etat au consulat ? Depuis trois semaines, Istanbul est le théâtre d’un invraisemblable scénario d’espionnage, entre crise diplomatique et scène d’horreur.

Crime d'Etat au consulat ?

Jamal Khashoggi, le journaliste saoudien assassiné le 2 octobre 2018, a-t-il été victime d’un crime d’Etat ? Installé aux Etats-Unis après être tombé en disgrâce à la cour royale d'Arabie, l'éditorialiste du Washington Post a-t-il payé pour ses critiques contre le prince Mohamed Ben Salmane ? Les dernières images de Jamal Khashoggi sont celles de son entrée au consulat saoudien à Istanbul. Le journaliste de 59 ans est venu demander un certificat dont il a besoin pour pouvoir épouser sa fiancée turque, Hatice Cengiz. Ne le voyant pas reparaître, celle-ci donne l'alerte au plus haut niveau. L’équipe d’"Envoyé spécial" s’est rendue en Turquie pour rencontrer les journalistes qui ont travaillé sur cette affaire. Selon les informations publiées par la presse turque, une exécution barbare aurait eu lieu dans le bureau du consul. Affaire Khashoggi : l'Arabie saoudite cède à la pression et reconnaît le meurtre "prémédité" du journaliste.

12h11 , le 26 octobre 2018, modifié à 17h15 , le 26 octobre 2018 Nouveau revirement de l'Arabie saoudite dans l'affaire du journaliste mort le 2 octobre dans son consulat d'Istanbul, Jamal Khashoggi. Le royaume reconnaît désormais que le meurtre de ce critique du pouvoir avait bien été "prémédité" par ses auteurs, des agents venus directement d'Arabie saoudite, comme le soupçonnaient la Turquie et de nombreux observateurs internationaux. Le procureur général de ce pays en a fait l'annonce jeudi dans un bref communiqué, se basant sur des informations fournies par Ankara et en précisant simplement que les enquêtes se poursuivaient, notamment en collaboration avec la Turquie. Affaire Khashoggi : l'onde de choc #cdanslair 23.10.2018. VIDEO. Meurtre de Jamal Khashoggi: Cette photo du prince héritier et du fils du journaliste suscite l'indignation - 20minutes.

Son père a été tué par un commando saoudien il y a trois semaines, dans ce que la Turquie a qualifié de «meurtre sauvagement planifié». Mardi, Salah Khashoggi, le fils du journaliste défunt, a dû se rendre au palais royal pour serrer la main du roi d'Arabie saoudite et du prince héritier Mohammed ben Salmane, afin de recevoir leurs condoléances. Alors que Riyad peine à convaincre la communauté internationale que l'opération a été menée sans l'accord de «MBS», cette mise en scène a suscité l'indignation. «Salah, le fils de Jamal Khashoggi, n'a pas le droit de quitter le territoire. « L’affaire Khashoggi nuit tellement à l’image de l’Arabie saoudite qu’elle laissera des traces » Meurtre Khashoggi : Erdogan s'est entretenu au téléphone avec le prince héritier saoudien Le président turc,Recep Tayyip Erdogan, s'est entretenu mercredi au téléphone avec le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, pour la première fois depuis le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, a rapporté une source à la présidence turque.Au cours de leur conversation, qui s'est déroulée "à la demande" du prince héritier, que la presse turque implique dans le meurtre, les deux dirigeants ont discuté d'"efforts communs pour éclaircir tous les aspects du meurtre de Jamal Khashoggi et des mesures à prendre dans ce cadre", selon cette source.

Tchat Marie Jégo : J’entends cet argument tourner en boucle ces derniers temps. De la disparition à la crise diplomatique : l’affaire Khashoggi en quatre dates. Alors que le président turc a annoncé qu’il livrerait la vérité sur cette affaire mardi, retour sur les étapes marquantes de ce scandale aux implications majeures sur la scène internationale. L’Arabie saoudite a fini par le reconnaître : le journaliste Jamal Khashoggi est bien mort dans l’enceinte du consulat du royaume à Istanbul. La version de Riyad recèle pourtant de multiples zones d’ombre, et les implications diplomatiques de l’affaire sont loin d’être éteintes. Alors que l’Arabie saoudite du prince héritier Mohammed Ben Salman entend tourner la page, le déroulement des faits met en doute le récit officiel de Riyad. Mardi 2 octobre : Jamal Khashoggi disparaît à Istanbul. Mohammed Ben Salmane aurait appelé Jamal Khashoggi juste avant son exécution.

Selon le quotidien turc Yeni Safak, qui révèle ces nouvelles informations ce lundi 22 octobre, l'échange a eu lieu au sein du consulat d'Arabie Saoudite à Istanbul, où l'éditorialiste a été kidnappé par une quinzaine d'hommes dès son arrivée. Ses geôliers lui auraient passé Mohammed Ben Salmane au téléphone, et celui-ci a tenté de le convaincre de rentrer à Riyad. Mais Jamal Khashoggi, installé aux Etats-Unis, a refusé, craignant d'être arrêté et exécuté dès son retour en Arabie Saoudite.

C'est à ce moment-là que ses bourreaux auraient procédé à son meurtre. Cette version corrobore celle récemment envisagée par la journaliste française Christine Ockrent dans les colonnes du Figaro. Affaire Khashoggi : "Le roi reprend la situation en main", analyse une chercheuse après la nouvelle version de l'Arabie saoudite. « Le monde arabe fait face à son propre rideau de fer » : la dernière tribune du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Cet éditorial du journaliste, parvenu au « Washington Post » le lendemain de sa disparition, évoque la nécessaire liberté de la presse dans le monde arabe.

Le jeu ambigu de Trump et Erdogan dans l’affaire Khashoggi. Les dirigeants américain et turc exigent des explications sur la disparition du journaliste, tout en cherchant à ménager leurs relations avec Riyad. Alors que l’affaire Khashoggi entre dans sa troisième semaine, la Turquie et les Etats-Unis cherchent une sortie de crise, un compromis boiteux, qui permettrait à Riyad de sauver la face tout en confirmant l’assassinat du journaliste saoudien. Avant Jamal Khashoggi, d’autres dissidents saoudiens ont mystérieusement disparu.