background preloader

Justice et presse

Facebook Twitter

Affaire DSK: pourquoi le New York Times a-t-il fait le portrait d'une accusatrice modèle? LE 15 JUIN, LE NEW YORK TIMES publie un article intitulé «D’une hutte en Afrique au feu des médias dans une affaire d’agression impliquant une personnalité». Cela fait un mois que Dominique Strauss-Kahn a été arrêté à New York pour tentative de viol et agression sexuelle. Le célèbre quotidien dresse le portrait en creux de sa mystérieuse accusatrice, tenue à l’écart de la scène médiatique par le procureur de New York, afin de protéger son témoignage. Signé par sept journalistes (trois auteurs principaux et quatre contributeurs), l’article explique que même si la défense de DSK dit avoir «des informations de taille» pouvant «gravement entamer sa crédibilité», «dans des douzaines d’interviews avec des personnes qui la connaissent ou sont familiers avec sa vie, [la plaignante], aujourd’hui âgée de 32 ans, est décrite comme une mère célibataire travailleuse et sans problème». publicité On y apprend notamment: «On a publié ce dont on était sûrs» L'anonymat, une exception Daphnée Denis.

La presse africaine face aux mensonges de Nafissatou Diallo. Deux jours après les révélations fracassantes du quotidien le New York Times et l'audience surprise dans l'affaire Dominique Strauss-Kahn, le quotidien camerounais Mutations évoque dans son édition du 3 juillet les nombreux mensonges de la femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York. Reprenant la lettre des assistants du procureur Cyrus Vance Jr adressée aux avocats de Dominique Strauss-Kahn, ce journal de Yaoundé revient d’abord sur la demande d’asile de Nafissatou Diallo où elle a décrit «l’enfer vécu avec son mari», une histoire montée de toutes pièces. Puis, lors de l'enquête, Nafissatou Diallo a prétendu avoir subi en Guinée, son pays d’origine, «un viol en réunion», un récit purement fictif. Enfin, plus grave encore, ce journal observe qu’«elle a menti devant le grand jury» sur les faits se rapportant à la présumée agression du Sofitel.

Mutations insiste sur la perte de crédibilité de la femme de ménage du Sofitel et se penche sur la possibilité d'un piège tendu à DSK. De New York à Paris, éloge de la lenteur.

Reproches mutuels US-FR

Justice-presse: emballement dévastateur. As Case Against DSK Falls Apart, We Should Be Asking Ourselves Hard Questions - She Negotiates - And changes everything... How does DSK get his reputation back? And then there's this: In addition, one of the officials said, she told investigators that her application for asylum included mention of a previous rape, but there was no such account in the application. She also told them that she had been subjected to genital mutilation, but her account to the investigators differed from what was contained in the asylum application. I wonder what the rape exam showed about evidence of genital mutilation. Prosecutors reportedly are now asking for a misdemeanor plea.

Good luck with that. They'll be lucky if DSK doesn't file a huge civil rights lawsuit against them and the cops. It sounds like this case will be dismissed. Others who should walk the hall of shame if the Times is right: the accuser's lawyers, who despite barely knowing her, grabbed every opportunity to mug for the cameras and vouch for her credibility and her character. How does DSK get his reputation back? Les sept façons de vérifier la version de Banon (et de DSK)

Si, à New York, le dossier d'agression sexuelle dans lequel Dominique Strauss-Kahn est accusé se délite, en France, une autre affaire vient de faire surface. Tristane Banon, une amie de la fille de Strauss-Kahn, et filleule de sa seconde femme, porte plainte contre lui pour tentative de viol. Strauss-Kahn espère que l'effondrement du dossier de New York discrédite Banon. Dans un communiqué émanant de ses avocats, il «remarque que cette plainte tombe comme par hasard au moment où le caractère mensonger des accusations contre lui, aux États-Unis, ne fait plus aucun doute».

Mais ce n'est pas vrai. La fausseté des accusations de New York reste incertaine. Et le dossier Banon est un autre problème. La plaignante, à New York, a échoué aux tests de corroboration. Publicité Banon déclare qu'en février 2003, lorsqu'elle avait 23 ans, elle avait interviewé Strauss-Kahn pour un livre. «Ses doigts dans ma bouche, de ses mains dans ma culotte (...)

«Qu'est-ce que Camille vient faire là-dedans?» 1. 2.