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Ce que dit la presse

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Addiction : 42 % des Français accros à leur téléphone portable. Seule une personne sur 10 interrogée pour cette étude IFOP se déclare très dépendante à son mobile. Les utilisateurs de smartphone sont plus accros que les autres. Sommes-tous des nomophobes en puissance, ces accros qui angoissent à l’idée d’être séparés de son portable ? Une nouvelle étude IFOP pour Rumeur publique relativise ce phénomène d’addiction au téléphone mobile. Si le panel interrogé* reconnaît volontiers ce besoin de rester connecté via son téléphone, cette dépendance reste modérée par l’utilisateur.

De plus cette dépendance générale au portable cache des disparités selon l’âge et les catégories socio-professionnelles. L’environnement compte aussi puisque le sentiment de dépendance se fait plus sentir en région parisienne (48%) qu’en province (39%). Les utilisateurs de smartphones sont adeptes du multitâches puisqu’ils sont 54% à consulter leur portable quand ils regardent la télé. Une fausse addiction ? >> A lire aussi : Adolescent : la nuit, le mobile nuit à leur santé mentale. Pourquoi devient-on accro à son téléphone portable.

Afin de comprendre le phénomène appelé "nomophobie" (contraction de no mobile phobia), il faut avant tout revenir à l’analyse d’Otto Fenichel, datant de 1946, qui évoque, pour la première fois, la notion de "toxicomanie sans drogue". Le téléphone, de fait, n’est pas une drogue mais simplement l’outil qui va révéler la tendance addictive d’un individu. Journée sans portable à la saint Gaston, 08/02/2012, BFMTV Une addiction à "l'autre" L’un de mes professeurs avait parfaitement résumé toute la complexité de ces pathologies addictives liées à la cyberdépendance à travers cette citation : "La main est la métaphore du moi dont le but est de serrer le monde dans son poing fermé. " Cette phrase résume mieux que tout autre commentaire la teneur de l’addiction liée aux smartphones : avec l’accès à internet, aux réseaux sociaux et à diverses applications, ces téléphones sont devenus un véritable concentré ultra-réduit du monde contemporain.

Des individus aux tendances narcissiques. Addiction au téléphone portable: les plus accros seraient impulsifs et matérialistes, selon une étude américaine. ADDICTIONS - Comment expliquer l'addiction de certaines personnes constamment accrochées à leur téléphone portable? Des chercheurs de l'Université de Baylor et de l'Université de Seton Hall ont montré que les personnes les plus addicts au téléphone portable et aux textos seraient impulsifs et matérialistes, exactement comme les accrocs au shopping. L'étude a été publiée en novembre dans la revue The Journal of Behavioral Addictions. LIRE AUSSI: » Vie quotidienne, stress, concentration: comment les smartphones ont changé votre vie » Du bon usage de son téléphone portable en société » Un tiers des hommes britanniques répondraient au téléphone même... pendant le sexe Bien que l'addiciton au téléphone mobile ne soit pas encore un syndrome très bien défini ni reconnu dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM IV), les experts s'accordent à dire que l'utilisation du téléphone portable à outrance devient un véritable problème, surtout pour les plus jeunes.

Contactez-nous. L’addiction au téléphone portable, un phénomène planétaire - Technologies. Il y a des chiffres qui parlent. Et des comparaisons qui permettent d’en saisir, un peu, l’ampleur. Actuellement, sur les 6,8 milliards de Terriens, 5,1 milliards possèdent au moins un téléphone portable. C’est plus que de personnes qui possèdent une brosse à dents... Au-delà de l’aspect ludique de la comparaison des chiffres, la généralisation de l’utilisation des téléphones portables, et notamment des smartphones, a profondément bouleversé les comportements sociaux. L’étude mise en images et en ligne par Hight Tech Web (à visionner ci-dessous) nous apprend ainsi que 60% des utilisateurs de téléphone portable dorment avec leur terminal, et que 15% d’entre eux auraient même interrompu des ébats amoureux pour répondre au téléphone.

Les Anglo-Saxons ont même forgé un néologisme pour qualifier les comportements asociaux liés à l’usage des téléphones intelligents : le « phubbing » (contraction de « phone » et « snubbing », pour « snober », en français). Comportements addictifs. Vacances. Pouvez-vous vivre l’été sans votre téléphone portable ? Fil à la patte ou outil indispensable au voyageur ?

Définitivement « accro » ou désir de se déconnecter ? Gilles Brachotte, un universitaire bourguignon, commente nos pratiques estivales. Entretien avec Gilles Brachotte, ex-professeur d’informatique, enseigne les sciences de la communication à l’Université de Bourgogne. Des vacances sans téléphone portable, c’est vivable ? Difficilement ! Grâce aux smartphones, notamment, on dispose d’un guide touristique embarqué, utile pour se déplacer (GPS, plans…), pour dénicher un hôtel ou tout savoir d’un monument. Et l’on garde avec soi son empreinte technologique, on emporte son intimité : SMS, contacts, mails, dossiers, liens avec les réseaux sociaux, partenaires de jeux en ligne, etc. Fini, le fantasme de la grande « coupure » estivale ? Un été, j’ai tenu trois jours sans portable, et après, j’ai couru les offices de tourisme pour trouver un accès Internet (rires) !

Et les autres, comment font-ils ? Cela n’empêche pas le récit, au retour.