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VOLTAIRE, L'Ingénu, 1767

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L'ingénu de Voltaire livre audio complet. Article Wikipédia. L’Ingénu est une œuvre de Voltaire parue en 1767, étiquetée généralement comme conte ou roman philosophique. Voltaire y raconte les aventures d’un Huron (« l’Ingénu ») qui, arrivé en France, regarde la vie française avec candeur, innocence et naïveté. Il est engagé dans une histoire d'amour et se trouve confronté à de multiples difficultés face aux pouvoirs religieux et tyranniques du siècle de Louis XIV. L'œuvre tient à la fois de l’apologue et du conte philosophique par les thèmes abordés comme la vérité dogmatique opposée à la raison ou l'état de nature.

Elle relève aussi du conte satirique par la dénonciation des abus de pouvoir avec l'embastillement et la contrainte religieuse, ainsi que la critique sociale avec la justice bafouée, l'administration lente, inefficace et corrompue[1]. Résumé[modifier | modifier le code] Cette œuvre comprend vingt chapitres, dont les sept premiers et les deux derniers se passent en Bretagne, le huitième sur la route de Paris, et les autres à Paris. Le conte philosophique. PHILOSOPHES DES LUMIERES. Voltaire, esprit des Lumières : le passé chrétien et la notion de tolérance. Guerres de religion, tolérance et passé paléochrétien Il est affreux sans doute que l’Église chrétienne ait toujours été déchirée par ses querelles, et que le sang ait coulé pendant tant de siècles par des mains qui portaient le Dieu de la paix.

Cette fureur fut inconnue au paganisme. Il couvrit la terre de ténèbres, mais il ne l’arrosa guère que du sang des animaux; et si quelquefois, chez les Juifs et chez les païens, on dévoua des victimes humaines, ces dévouements, tout horribles qu’ils étaient, ne causèrent point de guerres civiles. La religion des païens ne consistait que dans la morale et dans les fêtes : la morale, qui est commune aux hommes de tous les temps et de tous les lieux, et les fêtes, qui n’étaient que des réjouissances, ne pouvaient troubler le genre humain. L’esprit dogmatique apporta chez les hommes la fureur des guerres de religion. Voltaire, Le siècle de Louis XIV, 1751, Chronologie et préface d’Antoine Adam, Paris, Garnier-Flammarion, , 1966, p. 95-98.