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Education en crise

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Teachers Don’t Like Creative Students. One of the most consistent findings in educational studies of creativity has been that teachers dislike personality traits associated with creativity. Research has indicated that teachers prefer traits that seem to run counter to creativity, such as conformity and unquestioning acceptance of authority (e.g., Bachtold, 1974; Cropley, 1992; Dettmer, 1981; Getzels & Jackson, 1962; Torrance, 1963). The reason for teachers’ preferences is quite clear creative people tend to have traits that some have referred to as obnoxious (Torrance, 1963). Torrance (1963) described creative people as not having the time to be courteous, as refusing to take no for an answer, and as being negativistic and critical of others.

Other characteristics, although not deserving the label obnoxious, nonetheless may not be those most highly valued in the classroom.….Research has suggested that traits associated with creativity may not only be neglected, but actively punished (Myers & Torrance, 1961; Stone, 1980). Petit, je voulais être boulanger, mais j'étais bon en maths. Petit, je voulais être boulanger, puis facteur, puis berger. On m’a poussé à faire des études. On m’a expliqué que c’était le seul moyen de réussir ma vie, de gagner de l’argent, de m’épanouir dans un métier.

J’ai enduré de longues heures, de longues années de cours. Je me suis ennuyé, ennuyé et encore ennuyé sur des dizaines, des centaines, de milliers de chaises. Et maintenant que j’ai cinq années d’étude en poche, que je travaille - je suis ingénieur, je passe mes journées à concevoir des cuillères en plastique à moindre coût, pour environ 1700 euros par mois- je continue à m’ennuyer, et regrette profondément de n’avoir pas écouté le petit enfant qui voulait élever ses moutons en Ardèche. Et autour de moi, lorsque je tends l’oreille, voici ce qui tombe dedans : « J’ai fait cinq ans d’étude, je passe mes journées à faire des additions. Des agents économiquement productifs ou des ratés On ne cherchera pas à savoir ce que l’élève veut faire de sa vie. Pour maintenir l’ordre : l’angoisse. Budget de l'éducation : la France lanterne rouge. Une rentrée 2011 "techniquement et administrativement réussie", se félicitait Luc Chatel, le ministre de l’Education, le 21 septembre dernier au micro d'Europe 1.

Tellement réussie que les syndicats, y compris ceux du privé, se sont unis, fait exceptionnel, pour une journée de grève le 27 septembre. La mobilisation est, elle, un vrai succés: les syndicats qu'un enseignant sur deux fait grêve. Le ministère de l'Education nationale évalue de son côté à 28,89% le taux d'enseignants du premier degré en grève et à 22,3% pour ceux du second degré. 80 000 suppressions de postes L’objet de la grogne: la suppression de 14 000 postes pour la rentrée 2012, portant le total de suppressions depuis 2007 à 80 000.

L'enseignement privé sous contrat est également affecté, avec plus de 1 500 suppressions de postes cette année et 1 350 programmés en 2012. Une grève en fin du mois de septembre à l'Education nationale, je n'ai pas le sentiment que ce soit quelque chose de révolutionnaire", Education bubble. On retrouve les mêmes histoires à propos des Med Schools, les très onéreuses écoles de médecine américaines. Plus largement, avec la crise des subprimes, beaucoup d’Américains ont perdu les économies qui auraient permis à leurs enfants d’aller étudier à l’université: certains ont opté pour les universités publiques, bien moins chères, et d’autres ont tout simplement renoncé à poursuivre leurs études. Et pour ceux qui s’obstinent et qui n’ont pas des parents riches, l’endettement est la seule voie. D’ailleurs, les frais de scolarité ont augmenté comme rarement auparavant. Les universités font de leur mieux pour que leurs étudiants obtiennent un crédit qui leur permette de payer ces frais de scolarité exorbitants, et sont pour cela dans une course aux étudiants bancables, quitte à baisser le niveau, bidouiller les statistiques et multiplier les diplômes plus ou moins bidons.

L’Economist parle d’une bulle éducative. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple. L'université, machine à clones. Les candidats à l'Ena manquent de couleurs. De bons élèves, bosseurs, capables de résumer des dossiers et de construire des plans, mais souvent ternes et terriblement conformistes: c'est le portrait que dresse la présidente du jury du concours 2010 à l'ENA des candidats qu'elle a vu défiler.

De futurs hauts fonctionnaires prêts à se fondre dans un moule mais bien moins à innover ou à se démarquer. Chaque année, le président du jury - qui préside en fait les trois concours d'entrée (externe, interne et le "troisième concours" pour les candidats ayant déjà une expérience professionnelle) - tire le bilan de son expérience. Il relève ce qui a plus ou moins bien marché et fait des recommandations. La note doit servir à améliorer le concours, et donc le recrutement de la haute fonction publique. Le rapport de Michèle Pappalardo - une énarque, conseillère maître à la Cour des comptes - est particulièrement instructif.

Dans un style direct - ses précédesseurs sont souvent plus maniérés -, elle confie ses surprises et ses déceptions. Quand l’école du vivre-ensemble refuse la réalité. Quand l’école du vivre-ensemble refuse la réalité Même sans être totalement à la pointe de l’actualité, il est difficile de ne pas noter qu’une légère tendance au n’importe quoi peut se déceler dans l’éducation telle que pratiquée en France mais aussi en Belgique. C’est un de mes lecteurs habituels qui m’a conseillé la lecture d’un article révélateur de cette délicate orientation. Et si on couple celui-ci avec la récente poussée de fièvre de certains parents du 93, le tableau brossé dans ces pastels si éthérés ne laisse aucun doute : l’école du vivre-ensemble se fait gentiment dépuceler en tournante par la réalité, la situation économique, le socialisme appliqué et plus de trente années de tartuferies bien pensantes. Finalement, Belgique, France, même combat : là-bas comme ici, l’ascenseur social semble en panne, coincé entre le rez-de-chaussée et la cave, et le réparateur est parti s’installer dans un autre pays où il n’est pas harcelé par l’état. 1. 2. 3. 4.

France, le pays où le milieu social influe le plus sur le niveau scolaire. Sur le même sujet Le niveau de diplôme des catégories sociales 23 septembre 2016 Plus des deux tiers des cadres supérieurs possèdent un diplôme égal ou supérieur à bac + 2, contre 2 % des ouvriers. Les inégalités sociales sont fortes dès le collège 23 septembre 2016 58 % des élèves des sections pour jeunes en difficulté au collège sont issus de catégories sociales défavorisées, 2 % sont enfants de cadres supérieurs. Selon le milieu social, la réussite des élèves au collège est très inégale. L’inégal accès au bac des catégories sociales 28 juin 2016 Les taux d’accès au bac augmentent sur longue période.

Les enfants d’ouvriers largement sous-représentés dans l’enseignement supérieur 6 septembre 2013 Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs et un sur dix a des parents ouvriers. De la sixième aux études supérieures : le poids des catégories sociales Des classes préparatoires toujours aussi fermées Pas de diversité sociale à l’ENA Le niveau scolaire des catégories sociales. Un lundi qui tourne mal en lycée pro. Une école pour l’élite ? L’école est en plein remue-ménage. La publication le 7 décembre de l’enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) réalisée par l’OCDE est venue confirmer ce que chacun observe : l’école française est de plus en plus inégalitaire.

Pourquoi gomme-t-elle moins que les autres les effets du milieu de naissance ? L’école ne tire plus les élèves vers le haut mais se contente de les trier. Historiquement élitiste, elle délaisse aujourd’hui l’éducation prioritaire et s’en tient à un système pensé pour les héritiers. On n’accompagne plus. On ne soutient plus. L’école est bousculée par la réforme qui affecte la formation des maîtres et les expédie tout bleus devant les élèves depuis septembre. Pour lire la suite du dossier, rendez-vous dans la colonne de gauche ou suivez ce lien : Une injustice de classe. Et PISA suffit à la fin ! Trois ans se sont écoulés depuis la dernière enquête PISA qui avait, soyons honnête, déclenché un petit vent de panique au sein de l’Édulcoration Nationale : des critères objectifs permettaient de mesurer officiellement et internationalement l’ampleur du désastre que s’employait pourtant à cacher toute une armée de pédagogos, pédagolâtres, ministres et secrétaires d’état en charge de peindre la girafe parce que la peigner, c’est has been.

Et pan, à peine remis de son émotion, cette armée va de nouveau devoir sortir l’artillerie lourde pour, une fois encore, atténuer le gros bobo que cette enquête va provoquer. Et avant d’aller plus loin, l’étude est disponible ici (avec les données brutes, ce qui permet de faire les statistiques soi-même quand on n’a que ça à faire), et la synthèse ici (quand on a un vrai travail et peu de temps). Et la France, dans tout ça ? Ce n’est pas, à proprement parler, une catastrophe complète.

Tu as raison, Luc ! Ce pays est foutu. La fin de l'école gratuite et efficace. En juillet dernier, nous avons dit au revoir à trois collègues, dans mon collège : le premier, enseignant de mathématiques avait obtenu du rectorat un congé de formation pour passer l'agrégation. La seconde, professeur d'allemand avait eu une mutation. Une professeur d'anglais, enfin, n'était là que provisoirement, pour boucher un trou (ce qu'on appelle BMP : bloc de moyen provisoire).

Ces trois départs étaient prévus. Même l'amicale des personnels avait eu le temps de préparer avec amour des petits cadeaux, de les emballer, de leur mettre un joli petit kiki rose... Et pourtant, en septembre, deux longs mois plus tard, l'éducation nationale n'a pas prévu de remplacement. Dans le quartier où j'enseigne, les écoles maternelles sont pleines : 32, 33 élèves en grande section...Plus moyen d'inscrire un bambin. 33 élèves de maternelles, dans une école certifiée ZEP-Ambition réussite plan banlieue, quoi de plus normal, en même temps...

Logique ? La crise mondiale de léducation | slate. - Image de une: enfant faisant ses devoirs dans les ruines après le tremblement de terre qui a ravagé le Sichuan. Avril 09/Reuters - Ces temps-ci, on sent bien qu'on ne parle que d'argent: dans le monde entier, les faillites, les sauvetages financiers et la crise économique monopolisent les conversations. Et s'il est raisonnable qu'il en soit ainsi, il est également sain de changer de sujet de temps à autre.

Parlons, par exemple, de cette autre crise aux multiples conséquences qui touche le monde entier: celle de l'éducation. Aux Etats-Unis, par exemple, entre 1980 et 2005, la dépense publique par élève de l'enseignement primaire et secondaire a augmenté de 73 %. Publicité On a expérimenté diverses mesures pour améliorer l'enseignement. Les autres pays sont dans la même situation. L'enseignement supérieur va aussi mal Alors que l'éducation est en crise dans les pays riches, celle des pays les moins développés est un désastre. L'argent n'est pas la solution On a tout essayé. Moises Naïm. Aider les boursiers pour les concours, ça marche. Une poche vide Faut-il 30% de boursiers dans les grandes écoles ? Non, répond la Conférence des grandes écoles (CGE), car les quotas pourraient impliquer une baisse du niveau des diplômés. Un argument qui n’a rien d’évident et qui revient sur la table à chaque fois qu’il est question de quotas. La vraie question est celle de l’égalité des chances face aux concours.

Les épreuves favorisent les candidats issus de milieux aisés, à la fois parce qu’ils connaissent les codes culturels utilisés dans les concours et également parce qu’ils peuvent se préparer de manière spécifique en suivant des préparations souvent très chères. Le jeu est donc biaisé dès le départ. Donner une chance aux concours C’est ce constat qu’ont fait, il y a quatre ans maintenant, les initiateurs de la Chance aux concours, préparation bénévole aux concours des écoles de journalisme pour les étudiants boursiers. Quinze étudiants suivis sur cinq mois 50% de réussite aux concours Et ça marche. La tragédie des grandes écoles | slate.

Les grandes écoles? Et voilà reparti le débat sur la formation des élites françaises. Plus précisément: l'objet des passions et polémiques, ce sont les «très grandes écoles», celles qui sélectionnent environ 5% des élèves d'une génération. Certes, ces établissements d'élite ne garantissent pas à coup sûr un avenir de super chef, on peut avoir réussi Polytechnique ou l'ENA et terminer sa carrière comme chef de bureau d'un obscur ministère.

Par contre, parmi les patrons opérationnels du CAC 40 en 2007, 29 avaient accompli ce parcours d'excellence, et, parmi les 11 autres, trois étaient des héritiers pur sucre pour lesquels la formation initiale n'est pas déterminante (Martin Bouygues, Frank Riboud, Patrick Ricard): preuve, s'il en est, du plafond de verre que subissent, dans les entreprises, les cadres souvent fort diplômés mais démunis de ces fameux sésames. Toute sa vie, l'ancien élève jouira du prestige d'avoir fréquenté l'ENA, Polytechnique, HEC ou l'Essec. Publicité 1. Monique Dagnaud. Top Schools in France Pushed to Open Meritocracy. Grandes écoles : un modèle en danger. Coup de gueule contre HEC. Passionné par l’envie de donner un grand coup de pied dans l’écosystème 2.0 (pardon du manque d’humilité mais il faut bien commencer quelque part), qui me semble trop souvent bien pratique pour transformer le contributif et le communautaire en alibis pour produire de la médiocrité et du bien-pensant d’un point de vue éditorial, je me suis néanmoins mis en bille en tête qu’il fallait bien l’observer pour voir ce qui allait arriver juste après.

Car c’est là que cela devient intéressant. Alors pour ne pas avoir l’air d’arborer une posture bien pratique de sceptique, je me suis bougé et j’ai lancé une web-TV collaborative accessible à cette adresse : Au moins, je ne peux plus faire le malin sans m’exposer moi-même à la critique : je me suis mouillé et j’essaye d’y développer ma propre doctrine sur la façon de produire du contenu. Nous y développons aussi dans le studio des prestations rich media sur mesure. Et cela définit bien ce qui m’occupe actuellement. Tabula rasa de l’école à papa.

Et si on refondait l'enseignement en se basant sur une utilisation systématique des techniques de l’information actuellement disponibles, prenant en compte les jeunes tels qu’ils sont aujourd’hui ? Un exercice de prospective mené par Jean Salmona, nouveau venu sur la soucoupe. Billet initialement publié sur ParisTech Review sous le titre “Un système d’enseignement secondaire base | zéro Photo CC Flickr crunchcandy Comme tous les futurs articles de la série base|zéro, notre article inaugural est un exercice purement intellectuel. Le système actuel a plus de 2000 ans Dans la quasi-totalité des pays, le système d’enseignement secondaire n’a guère évolué depuis la République d’Athènes, il y a plus de 2000 ans : des « maîtres » s’efforcent de transmettre leur « savoir » à des groupes de disciples en s’adressant directement à eux dans des « salles de classe ». Sirius commencera par analyser les caractéristiques de la population concernée (les enfants de 10-11 ans).

Le rôle des parents. Plaidoyer pour l'année sabbatique des étudiants | slate. French students shy of real world. Il est temps d'apprendre Internet à l'école | slate. Rentrée 2009: lettre ouverte à mes nouveaux parents d'élève. Les rythmes scolaires, ça donne quoi ailleurs? | slate. Rythmes scolaires: pourquoi la France a tout faux | slate. Esc.