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Cinema

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Allez au ciné et, pour 5 euros, repartez avec le film sur clé USB. Etonnante initiative que celle des cinémas Utopia, en vigueur dès la mi-septembre : au lieu d'entrer dans la salle obscure, les spectateurs munis d'une clé USB ou d'une carte mémoire pourront repartir avec une copie du film, en qualité DVD ou HD et sans DRM , contre la somme assez modique de 5 euros. Ce réseau de cinémas indépendant et militant lance cette initiative dans le contexte d'investissements importants pour la numérisation des salles, et aussi parce qu'il considère que Hadopi est une « stratégie de rupture entre les créateurs et leur public ».

Rodolphe Village, du cinéma de Tournefeuil (Haute-Garonne), est à l'origine de l'idée, baptisée « Vidéo en poche » : « On est dans un contexte de numérisation des salles, qui donne l'impression de se faire uniquement en faveur de la grosse industrie. C'est une des réponses que nous apportons. » Pour l'instant, l'initiative ne concerne que des petits distributeurs. Si des grands sont intéressés, pourquoi pas ? Ces français qui perfectionnent le cinéma numérique. J’avais pu citer le cas de Vincent Dureau, cet ingénieur français issu de Télécom Paris, patron de l’engineering de Google TV et de YouTube dans un précédent post au sujet de Google TV. D’autres français sont présents dans les médias numériques et notamment dans le cinéma numérique. Cela commence avec les outils de production et va jusqu’à l’équipement des salles de cinéma. Nous avons évidemment ce gros acteur qu’est Technicolor, ex Thomson, qui n’est pas bien en point mais représente tout de même près de 3Md€ de chiffre d’affaire.

Au gré de mes pérégrinations, j’ai découvert des français créatifs et entrepreneurs dans le secteur du son multicanal pour le cinéma numérique. Doremi est un concepteur et fabricant de serveurs médias numériques audio et vidéo sur disques durs. Il est présent dans les marchés de la post-production, du broadcast et de la présentation avec plus de 5000 sites clients installés depuis sa création en 1996. D’où provient cette position de leader ? Pour concurrencer le piratage, Coppola préconise le cinéma vivan. Le piratage, meilleur vecteur exposition pour une oeuvre.

Cinéma : fréquentation record en 2009, avec 200,85 millions d'en. D'aucuns diront que c'est le charme des salles obscures qui opère encore, à l'heure où toutes les industries culturelles sont durement touchées par la dématérialisation des contenus et le piratage. Il n'empêche. Alors que le gouvernement va s'appuyer en grande partie sur le rapport Zelnik pour mettre en place une série de mesures visant à améliorer l'offre légale et la rémunération des ayants droit, les chiffres délivrés par le Centre National de la Cinématographie ces jours-ci sont un véritable désaveu pour les tenants de la loi Hadopi.

En 2009, les salles de cinéma auront donc enregistré 200,85 millions d'entrées, soit une hausse de 5,7 % par rapport à l'année précédente. Mieux encore : alors que la moyenne annuelle de ces dix dernières années était de 183,98 millions, le rapport souligne que les données de 2009 constituent un véritable record. En effet, il faut remonter 27 ans en arrière pour retrouver une telle affluence, avec 201,93 millions de tickets vendus. Cinéma : toujours plus nombreux, les spectateurs sont aussi en m. La fréquentation des salles de cinéma en hausse en Europe - e-ma. « Nous devrions être bien au-dessus de 195 millions d'entrées et.

3D

Le cinéma contre-attaque. 165.000 internautes réunis pour protester contre le prix du ciné. Piratage de logiciels : plus de 2000 entreprises européennes ont. L’association Business Software Alliance (BSA), qui veille notamment à la légalité des licences en entreprise, a déclaré avoir engagé 2 256 procédures judiciaires en 2009 contre des sociétés en Europe soupçonnées d’utiliser illégalement des licences de logiciels. En tout, 4 000 cas lui ont été signalés l’année dernière. Les actions intentées contre ces entreprises en Europe lui ont permis de récolter 11,16 millions d’euros de dommages et intérêts.

En France, les réparations reçues par la Business Software Alliance en 2009 se sont élevées à 366 087 euros. Sur l’ensemble des entreprises poursuivies pour piratage de logiciels au niveau européen, l’association BSA a pu constater que « le taux d’utilisation de copies illicites de logiciels se situait entre 50 % et 85% ». L’année dernière, le piratage de logiciels pour PC a diminué dans l’Hexagone de 1%, à 40%. Les cinémas protestent contre le développement de l'offre l. L'économie du cinéma est un sac de noeuds qu'il est bien difficile de détricoter. A priori, face au piratage, toute l'industrie du 7ème art a intérêt à ce que l'offre légale se développe pour continuer à financer la production de nouveaux films et à faire vivre la filière.

Il faut donc aider à concurrencer le piratage. Mais tout le monde n'est pas d'accord sur la méthode, et chacun cherche à protéger ses propres intérêts, parfois au risque de tomber dans l'absurdité la plus totale. Canal , le premier financier du cinéma en France, rejette par exemple toute forme de distribution légale libéralisée (qui a dit licence globale ?) Qui pourrait pousser ses abonnés à préférer cette offre légale à la chaîne cryptée, quand bien même la totalité des films qu'elle diffuse sont disponibles depuis longtemps sur les réseaux P2P non rémunérateurs.

Hacking the Future of Money: Crypto-Patriarchy: The problem of Bitcoin's male domination. Imagine a scenario 10 years from now in which Bitcoin has managed to establish itself as an important global currency, supported by a myriad of Bitcoin companies, trade associations, and educational institutions. Now imagine the board meetings of those organisations. What will their demographic breakdown be? Will it resemble this, or this, or this? It's no secret that the directorships of large FTSE 100 or S&P 500 companies are overwhelmingly dominated by men, and white men at that.

This is not just due to random chance, or men's innate brilliance. This is due to our society having a lingering, systematic male bias built upon hundreds of years in which men have had the most access to job opportunities, educational opportunities, political rights, and (perhaps most importantly) cultural encouragement to actually seek those positions. Crypto-patriarchy: Gender bias in Bitcoin demographics UCL researcher Lui Smyth conducted a survey of the Bitcoin community and found 95% to be male.

Des flashs infrarouges pour lutter contre le piratage au cinéma. Si la lutte contre le piratage repose principalement sur un socle législatif favorable, comme la DADVSI ou Hadopi en France, les ayants droit s'appuient aussi sur la technologie pour tenter de refréner ce phénomène. L'exemple le plus fameux reste le DRM (Digital Right Management - Gestion des Droits Numériques), véritable cas d'espèce de la technologie conçue pour brider l'utilisateur. Or, cette fois, l'institut national de recherche japonais (le National Institute of Informatics) a mis au point un système assez novateur en coopération avec Sharp.

Celui-ci permettrait ni plus ni moins de saboter n'importe quel enregistrement réalisé dans une salle de cinéma. En effet, la technologie mise au point par l'institut et la société japonaise se base sur les rayonnements infrarouges. Ces flashs traversent l'écran blanc en profitant des minuscules trous répartis sur la surface de la toile. Néanmoins, rien indique que l'opération est absolument sans risque pour le cinéphile. UGC ne se projette pas dans le numérique. UGC : du numérique sur tous les écrans. Changement de cap : UGC passe au numérique, comme le révèle l’accord avec la société Ymagis spécialisée dans le passage à cette nouvelle ère de diffusion filmique. Les deux sociétés auraient ouvert les négociations en début d’année. Pourtant, il y a un mois, le troisième exploitant français regardait encore avec méfiance le numérique et ne voulait pas se séparer de ses copies 35 mm (Libération du 20 janvier).

Alain Sussfeld, directeur général d’UGC, affirmait : «Les seuls bénéficiaires du système sont les producteurs et les distributeurs.» Car si l’équipement numérique est coûteux pour les exploitants, la disparition des copies traditionnelles est peu onéreuse pour les distributeurs. Le passage au numérique comporte, de fait, des dangers soulignés par le CNC et Sussfeld. Ce n’est pourtant pas ce qui justifie le changement soudain de position d’UGC. «Avatar annonce un nouveau type de films», souligne Jean Mizrahi, patron d’Ymagis. Louis SÉGUIN.