Jules Michel Chartier: Fougères, histoire de la chaussure. Mobiliser l'industrie de la chaussure, mobiliser ses territoires. Notes Service historique de l’armée de terre, 10N187, Commission d’enquête des marchés de l’État.
Historique de la chaussure nationale, 1924. Godfrey (1987). Le Cuir, 1er mai 1917. Discours de Clémentel devant l’ANEE, printemps 1917, cité dans Kuisel (1984), p. 87. Archives nationales (AN), F12 8807, Congrès national de la FPIC. 5. Depuis l’épisode de la lutte opposant Montagnards centralisateurs et Girondins fédéralistes, débouchant notamment sur l’insurrection, encouragée par les seconds contre le pouvoir des premiers, d’une partie des départements français à l’été 1793, le thème de la décentralisation a durablement été associé dans le débat politique, à une mise en cause de la République « une et indivisible ». Dans cette perspective, la stabilité de la République passe par une alliance objective entre le parti radical, qui y gagne des élus, et les classes moyennes indépendantes de l’industrie et du commerce qui obtiennent pour prix de leur soutien, des mesures législatives favorables.
Itinéraires : Fougères a perdu sa chaussure. FRANCE 3 BRETAGNE Autrefois berceau du textile, Fougères devient au XIXe siècle, la capitale de la production de chaussures et le restera jusqu'en 1970.
La mondialisation va bouleverser cette économie mais la ville a su se reconvertir dans d'autres secteurs. Par Emilie Colin Publié le 15/01/2013 | 17:00 © France 3 Bretagne Reportage Fougères a toujours eu du savoir-faire. L'Ouest en mémoire - La crise de la chaussure à Fougères. Dans les mémoires collectives, l'année 1968 est fortement associée au mouvement de révolte de la jeunesse étudiante.
Le poids des évènements de mai tend à faire oublier que la contestation ne fut pas seulement estudiantine, parisienne et circonstanciée à un seul mois de l'année. Ce mouvement social de grande ampleur, qui s'inscrit en réalité dans un temps plus long, a mobilisé différentes couches sociales de la société française et cela dans l'ensemble de l'hexagone. En particulier, le mouvement ouvrier fut très retentissant.
Dans le premier trimestre de l'année 1968, de grandes grèves ont lieu dans plusieurs villes de l'Ouest français (comme à Caen et à Redon). Fougères, ville bretonne située dans le département de l'Ille-et-Vilaine, est elle aussi le théâtre d'une importante grève le 26 janvier 1968. Pour en savoir plus : Le visage artisanal et industriel de Fougères s'ancre dans un héritage ancien. Bibliographie : Le chausseur JB Martin délocalise sa production Le dernier fabricant de Fougères, en Bretagne, a annoncé la fermeture de son atelier.
Des piquets de grève bloquaient l'usine de chaussures de JB Martin de Fougères (Ille-et-Vilaine) jeudi, après l'annonce mardi au comité d'entreprise d'un projet d'arrêt de la fabrication. Un plan social viserait 70 salariés sur un total de 400 en France. Après les faillites de Stephane Kélian et Charles Jourdan à Romans-sur-Isère (Drôme), JB Martin était l'un des derniers chausseurs à produire en France et le dernier de Fougères, qui fut un haut lieu de cette industrie. Il employait encore 1 200 personnes sur place dans les années 1970. «Le but est d'arrêter la production de chaussures et de faire du négoce, explique David Morel, de l'union locale CFDT.
JB Martin a connu des difficultés dès le milieu des années 1980 face à la concurrence des importations asiatiques. L'usine du Maroc va fermer. JB Martin : les chaussures transitent par Fougères. De la fabrique à la logistique Plus d'un an après le plan social et la fermeture de l'atelier de fabrication (1), JB Martin chaussures achève la transformation de ces locaux industriels, boulevard Edmond-Roussin, en entrepôts logistiques. « Auparavant, nous louions des locaux pour cette activité à Saint-Sauveur-des-Landes.
Nous avons rapatrié la logistique ici, précise Claude-Eric Paquin, président de JB Martin SAS. Cela permet de rapprocher les stylistes, les commerciaux, les chefs de produits, des chaussures qui arrivent ici. » De nouveaux bureaux ont aussi été aménagés. Un investissement de 200 000 € environ. 500 000 paires En provenance d'usines d'Espagne, du Portugal, de Bulgarie, de Chine ou encore du Brésil, quelque « 500 000 paires transitent par Fougères chaque année ». Quelles activités à Fougères ? Soixante-dix salariés travaillent aujourd'hui chez JB Martin à Fougères sur les 250 collaborateurs que compte le groupe en France.
Redynamiser la marque et exporter. Éditions Blanc et Noir - Fougères: Gérer l'après coup de pompe. Ancienne capitale de la chaussure, Fougères se remet péniblement d’une crise industrielle profonde qui a vu cette industrie s’effondrer.
Au carrefour des régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, la ville mise désormais sur l’agroalimentaire et le tourisme pour se refaire une santé. Reste une condition nécessaire pour renaître de ses cendres : que les Fougerais retrouvent un peu de confiance. Année 2009, annus horribilis pour les patrons ? Pour certains d’entre eux, clairement oui. En 2009, quelques représentants du patronat français sont en effet victimes d’une nouvelle mode, plus ou moins appréciée : la séquestration des dirigeants par leurs employés. Une campagne de com' pour redynamiser la villeParmi les survivants, héritiers de cette époque révolue, on retrouve JB Martin qui, après le plan social de 2009, a donc conservé à Fougères une plate-forme logistique et quelque 70 emplois. Une “nutri-valley"Autre inquiétude : l’emploi. Par Alexandre Le Drollec.