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Raffaele Simone

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La société de la connaissance : une utopie. La société de la connaissance : une utopie ? Gérald Bronner, La démocratie des crédules, Paris, PUF, Hors Collection, mars 2013, 360 pages, 19 €. Spécialiste des questions relatives à la connaissance et son corollaire, l’incertitude, Gérald Bronner n’en est pas à son premier travail sur la société de l’information et l’étude des croyances qui, constatons-le, ont encore la vie dure. Déjà, dans L’empire des croyances[1], Gérald Bronner nous montrait que l’idée générale selon laquelle les progrès de la connaissance entraînait mécaniquement un recul des croyances était fausse : « une société fondée sur le progrès de la connaissance devient, paradoxalement, une société de la croyance par délégation, et donc de la confiance »[2]. Le marché de l’information, entre libéralisation et oligopole Selon l’auteur, il existe un marché de l’information, où la demande rencontre une offre.

Internet ou la boîte de Pandore Concurrence et information : le dilemme du prisonnier médiatique. Charles-Antoine Brossard. Pouvoir et internet. Le spécialiste de la sécurité informatique, Bruce Schneier (@Bruce_Schneier), vient de livrer sur son blog un texte très pertinent sur comment l’internet transforme les rapports de pouvoir. Il y explique que la technologie amplifie la puissance non seulement des internautes, mais aussi – et de plus en plus – des pouvoirs en place. « Toutes les technologies de rupture bouleversent les équilibres de pouvoir traditionnels, et l’Internet ne fait pas exception.

Le scénario classique est qu’il donne du pouvoir aux moins puissants, mais ce n’est que la moitié de l’histoire. L’internet donne de la puissance à tous. Les institutions puissantes peuvent être lentes à faire usage de ce nouveau pouvoir, mais, comme elles sont puissantes, elles peuvent l’utiliser plus efficacement. Gouvernements et entreprises ont pris conscience du fait que non seulement ils peuvent utiliser l’internet, mais qu’ils peuvent aussi y contrôler leurs intérêts. » « La réalité s’est avérée être beaucoup plus compliquée.

La technologie est-elle toujours la solution ? (1/2) : le biais de l’internet-centrisme. Par Hubert Guillaud le 27/03/13 | 2 commentaires | 3,375 lectures | Impression De 2005 à 2007, le chercheur et éditorialiste, spécialiste de politique étrangère d’origine Bielarusse, Evgeny Morozov (@evgenymorozov), pensait que la technologie numérique était peut-être un moyen pour nous débarrasser des régimes autocratiques. Sa déception a été racontée dans un livre, The Net Delusion, où il s’en prenait à l’utopie du projet internet. Dans son nouveau livre Pour tout sauver, cliquez-là, le chercheur iconoclaste élargit sa critique pour comprendre les schémas de pensée à l’oeuvre derrière la révolution numérique. Internet-centrisme : appliquer au monde les solutions de l’internet Pour cela, il définit deux concepts.

Le premier, l’internet-centrisme consiste à prendre le modèle de fonctionnement de l’internet et l’appliquer au reste du monde, explique le développeur Tom Slee. Et Morozov de renvoyer dos à dos les grands gourous de l’internet, comme Clay Shirky ou Yochaï Benkler. L'acculture en Serres. Les nouvelles technologies de la politique. Réseaux : après l'utopie. Twitter, machine à faire et défaire l'autorité. Qu'est-ce que la médiologie ?, par Régis Debray. IL ne suffit pas, on le sait, d’inventer un terme pour fonder une discipline. « Médiologie » est un néologisme - apparu en 1979 dans Le Pouvoir intellectuel en France . Sous ce label, au fil des ans, s’est constitué un carrefour de recherches originales où se croisent philosophes, historiens des techniques, chartistes, esthéticiens et chercheurs en « infocom ». Beaucoup de malentendus, plus ou moins navrants, entourent encore ce champ d’investigation.

Malgré son suffixe, la médiologie ne prétend pas au statut de science, et encore moins « nouvelle » (car ce n’est pas en soi une découverte). Malgré sa racine, la médiologie n’est pas non plus une sociologie des médias sous un autre nom. C’est la fonction médium, sous toutes ses formes, que la médiologie voudrait tirer au jour, sur la longue durée (depuis la naissance de l’écriture), et sans se laisser obnubiler par les médias du jour. On voit quelle place occupe parmi les ancêtres Walter Benjamin. Taille de l’article complet : 1 694 mots. Cours de médiologie générale, ou le retour de l’immédiat. Régis Debray. Plus loin Cours de Médiologie générale, Régis Debray 1991 Régis Debray, outre qu’il ait "combattu" en Amérique latine auprès de Che Guevara, et que j’ai eu la chance de le rencontrer dans un aéroport en Irlance ( grand moment), il a ouvert la voix à la Médiologie, comme l’étude de la transmission de la Pensée. [ on lira une étude scientifique américaine de l'impact de la technologie, internet, sur notre pensée : Etude Parvin ] Le cours de Médiologie générale, bien qu’écrit en 1991 est encore d’actualité, 20 ans après.

Ici est étudié le dernier chapitre, 12ème leçon , la loi des 3 états. Le grand retour de l’immédiat. L’époque voit rejaillir l’oralité, la fusion immédiate avec le corps, l’émotion. Sérieux renversement de l’épopée de la Raison, la raison était émancipatrice, passer de l’immédiat au construire, « comme le lent dégagement des apparences vers les lois, car la raison des choses ne traîne pas parmi les choses, au milieu des bruits et des couleurs. Le tableau suivant les résume :

Régis Debray, Introduction à la médiologie. Dans les années 1990 est apparu un néologisme sous la plume de Régis Debray : la médiologie. Est-ce une nouvelle discipline dans la panoplie universitaire? Ou est-ce la fantaisie d’un philosophe? Pas très débattue ni dans les milieux francophones ni dans les milieux anglo-saxons, la médiologie demeure passablement inconnue et peu enseignée. C’est donc en lisant les livres de Régis Debray ou encore les numéros des Cahiers de médiologie, (1) que l’on peut comprendre ce qu’est la médiologie.

C’est dans cette Introduction à la médiologie, conçue comme un manuel introduisant une discipline qui n’en est pas une, que Debray exprime le plus schématiquement, tableaux à l’appui, ce qu’est la médiologie et quel est son objet. Au début de son Introduction, Debray parle de la bibliothèque qu’il présente comme médium par excellence de la transmission. La médiologie, sans toujours l’avouer ouvertement, doit beaucoup aux intuitions fulgurantes d’un Marshall McLuhan. Les réseaux sociaux en 1991, ou nos médias selon Régis Debray. Régis debray [ né en 1940 ]. Penser aux réseaux sociaux d’aujourd’hui, c’est revenir 20 ans en arrière. Car en 1991, Régis Debray expliquait déjà le fonctionnement de l’internet et des réseaux sociaux d’aujourd’hui.

Sur 2 axes : leur aspect d’instantanéité, et leur aspect modeleur de nos modes de pensée.. Régis Debray a ainsi inventé à son époque, en formalisant une nouvelle science : la médiologie ; soit la transmission de la pensée. Via les médias. Qui structurent notre pensée. Par exemple, Twitter en 140 caractères limite le message, mais pousse à communiquer efficacement… Communiquer, c’est aussi utiliser un média, qui nous structure. « The media is the message », selon la formule de McLuhan.

Un parcours atypique, loin des claviers. Régis Debray, bien que né d’une famille d’avocat, a vécu la « réalité » du combat politique. Peu importe les idées politiques de Régis Debray. Régis Debray,et le poil à gratter. Régis Debray suscite parfois polémiques. Like this: J'aime chargement… Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Www.nedelcu.ca/documents/Wiener-Theo-de-la-communication.pdf.