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Faits et analyses

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Agriculture. Un ministre iranien en quête de coopération à Brest. Mahmoud Hodjati, ministre de l'griculture iranien, a visité la Sill de Plouvien ce mercredi matin. Puis il a rencontré des chefs d'entreprises à la chambre de commerce et d'industrie de Brest. En lien avec les activités nucléaires de l'Iran, l'embargo qui visait son pays depuis deux ans a été en partie levé. Mahmoud Hodjati est à la recherche de "coopérations" dans l'agroalimentaire: "Nous avons des besoins dans le packaging, le conditionnement, les vaccins". Appel aux industriels et investisseurs Son pays invite les investisseurs à participer au processus de production et de transformation sur place.

Il ne semble pas en revanche s'engager dans de l'importation massive de produits finis comme le poulet, alors qu'il fut un gros client de la filière bretonne, aujourd'hui en difficulté avec la fin des aides européennes. "Nous avons une capacité de production optimale" a précisé le ministre. Iran, bataille économique entre la Chine et les Etats-Unis. Iran, bataille économique entre la Chine et les États-Unis, par Thomas Flichy de La Neuville Confiné par les sanctions internationales, l’Iran s’est largement ouvert à la Chine puis à l’Inde au cours des dernières années. Profitant de l’absence américaine puis du retrait forcé des compagnies européennes, la Chine a conclu un certain nombre d’accords pétroliers et gaziers avec l’Iran. Après une série d’échecs militaires, notamment en Irak, mais également en Syrie et en Ukraine, Washington n’a d’autre choix que de parier sur une victoire diplomatique en Iran, au risque de fragiliser sa relation avec Israël mais également avec l’Arabie Saoudite.

Le renversement de posture américain se traduit aujourd’hui par une gigantesque bataille économique entre les majors chinoises et américaines. L’Iran, qui a un besoin urgent d’investissements, se présente comme le grand bénéficiaire de ces tractations. C’est pour cette raison que l’Iran ne souhaite pas une résolution trop rapide du conflit. Le grand commerce aux champs -- Yann FIEVET. En attendant le miracle l’argent manque, nous dit-on, pour financer ce qui devrait demeurer l’essentiel : la construction de logements sociaux ou le financements de projets économiques plus doux à l’environnement et moins gourmands en énergie.

Il est au moins un domaine qui rompt avec ce constat de l’investissement défaillant : la Grande distrib ». Partout en France des centres commerciaux toujours plus vastes continuent de sortir de terre, d’une terre. Souvent agricole. Ils poussent cependant dans des environnement commerciaux déjà saturés. Désormais, les chiffres d’affaires se tassent pour un nombre croissant de super ou d’hypermarchés, quand ils ne reculent pas. Comme tout cela est peu convaincant ! Cette marche avait pour slogan « des champs, pas d’Auchan ». Yann Fiévet (1) Les coulisses de la Grande distribution, Albin Michel. La BCE va facturer 260 millions d'euros aux banques pour les superviser. Etre supervisé n'est pas gratuit. Ce mardi 27 mai, la Banque centrale européenne a ainsi annoncé, dans un communiqué publié ce mardi 27 mai, qu'elle va facturer aux banques ses services de superviseur bancaire européen, costume qu'elle endossera dès novembre prochain, pour un total de 260 millions d'euros.

Cette somme recouvra pour 60% les charges de personne, pour 10% le coût des locaux et, enfin, pour 30% les autres dépenses de fonctionnement telles que le déplacement, les activités de conseil et l'informatique. L'argent sera acquitté par l'ensemble des banques de la zone euro. Les 130 banques directement supervisées par la BCE paieront 85% du total. Celles-ci paieront une redevance qui sera comprise entre 150.000 euros et 15 millions d'euros, indique la BCE qui précise que les montants exacts ne seront confirmés qu'en 2015. Pour la plupart d'entre elles, la facture sera comprise entre 700.000 et 2 millions d'euros. Des coûts réduits pour les plus petites banques. La machine à bulles spéculatives est en route. Par Jean Yves Naudet.Un article de l’Aleps. Comme dans les années trente, on est en train de jouer « tout va très bien, Madame la marquise » : on danse joyeusement sur un volcan.

Les bourses se portent bien, les marchés sont euphoriques, la dette des pays du sud de l’Europe se vend comme des petits pains, à des taux sans cesse plus faibles, les capitaux affluent en Europe ; l’argent est facile, les liquidités abondantes. Et qu’on ne s’inquiète pas, la BCE veille au grain. Mario Draghi est prêt à ouvrir encore plus les vannes monétaires et le FMI pousse la BCE à assouplir encore sa politique.

Revoilà « les plans d’irrigation pendant le déluge » que dénonçait Jacques Rueff dans les années 60. Tout va très bien… De quoi nous plaignons-nous ? Naturellement, le marché financier n’obéit pas nécessairement à la situation de l’économie réelle du moment ; il est fait pour anticiper et pour prendre des paris sur le futur. On s’arrache les dettes souveraines Déflation ou inondation monétaire ? Économie : Le Printemps sera « chaud » Par Bernard Marois. Il ne s’agit pas de climatologie, bien que l’on n’ait pas connu un mois de janvier aussi doux depuis plus d’un siècle, mais d’économie internationale.

La fin de l’année 2013 avait vu quelques signes positifs dans la conjoncture mondiale : la situation américaine se redressait plus vite que prévu (croissance estimée de 3,2% en 2014) ; le Japon sortait de la déflation, grâce au programme « Abe » ; la zone euro pouvait envisager de meilleurs jours, grâce au « rebond » espagnol et à la bonne santé de l’économie allemande ; même le Royaume-Uni se mettait à rêver à des taux de croissance supérieurs à 2%. Et puis les statistiques de janvier sont venues plomber l’atmosphère. Dans la zone euro, les choses se compliquent. Globalement, la zone euro est en train de basculer dans la déflation. Passons rapidement sur l’état de la balance commerciale, dont le déficit continue à dépasser les 3% du PIB depuis plus de 3 ans (environ 60 milliards d’euros par an).

La déflation: d'abord une menace pour la démocratie. Tribune publiée dans le Huffington Post du 23 février 2014 La question de la déflation revient sur le devant de la scène médiatique, après avoir été ignorée depuis le début de la crise financière. Certes, l’ensemble des mesures « non-conventionnelles » adoptées par les grandes banques centrales depuis 5 ans auraient pu être analysées à cette aune. Mais elles ont été surtout publiquement justifiées à l’époque par la nécessité de rétablir une croissance économique en perdition. Le vocabulaire change aujourd’hui et le monde anglo-saxon est aujourd’hui le précurseur d’une discussion centrée sur la déflation. « secular stagnation »…may not be without relevance to America’s experience » Larry Summers, novembre 2013 ; » the ogre must be fought decisively » Christine Lagarde, janvier 2014. 1.

La question de la déflation est souvent considérée sous le seul prisme du prix des biens et des services. 2. Le monde occidental a été frappé par la déflation dans les années 30. Premier rapport d’audit citoyen de la dette française : 59% de la dette publique est illégitime. La guerre des monnaies. La Chine et le nouvel ordre mondial. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre des monnaies. La Chine et le nouvel ordre mondial, en anglais Currency Wars, en pinyin Huòbì zhànzhēng, de Hongbing Song, est un essai traduit et publié en France par les éditions Le Retour aux Sources en 2013.

Description[modifier | modifier le code] Publié originellement en 2007 en chinois mandarin, cet ouvrage a déjà été traduit en coréen (2008), japonais (2010), polonais (2011, "Wojna o pieniądz") et est considéré comme particulièrement représentatif d’un courant ayant récemment émergé de littérature dite « nationaliste économique ». Son auteur, chercheur en économie, ancien consultant pour les fonds de pension américains Freddie Mac et Fanny Mae, rencontre avec ce livre un grand succès dans son pays d'origine, la Chine, où il se vend à plus de 200 000 exemplaires, s’ajoutant aux 400 000 copies piratées en circulation. En outre, il a été lu par de nombreux dirigeants politiques et économiques chinois de très haut niveau.

Enfin, les Chinois peuvent goûter à l'antisémitisme ! Retraites : les curieuses thèses de Bernard Friot (1) Bernard Friot est un économiste-sociologue connu, prolifique, engagé, très sollicité. Il suscite un grand enthousiasme chez certains militants de gauche. Nous avons beaucoup de points communs, lui et moi : nous publions des textes dans les mêmes journaux et revues ou presque, nous sommes invités par des collectifs semblables, nous refusons de considérer que les retraités sont des « inactifs », valorisons le travail de soin, défendons la retraite par répartition et le système des cotisations sociales, estimons qu’il faut s’intéresser beaucoup plus à la qualité et à la qualification du travail.

J’ai lu dans le passé et plus récemment des livres et articles de lui, dont « l’enjeu des retraites » et « l’enjeu du salaire », ainsi que des controverses suscitées par ses idées. Voir, très récemment, cet intéressant entretien dans l’Humanité. Et pourtant je n’en ai jamais parlé sur ce blog, ni ailleurs, parce que je n’accrochais pas, et parfois je ne comprenais pas. Mais ce n’est pas tout. Les thèses de B. Friot (2) : les pensions comme salaires associés au travail des retraités. Ce second volet de ma critique porte sur l’idée la plus déroutante défendue par Bernard Friot.

Une bonne partie des « inactifs » adultes (ainsi que les chômeurs) croient bénéficier de revenus (pensions, allocations…) issus de la redistribution et fonction de droits sociaux acquis de haute lutte, ou de la « solidarité », au sens originel du terme : est solidaire, selon le Larousse, celui « qui est ou s’estime lié à quelqu’un d’autre ou à un groupe par une responsabilité commune, des intérêts communs ». Belle définition de la solidarité, fondée sur le « commun » et la réciprocité.

Rien à voir avec la façon dont les néolibéraux (suivis en partie par B. Friot, on le verra) ont détourné l’idée de solidarité nationale en l’assimilant à de l’assistance unilatérale donc à de la dépendance, là où il est question d’interdépendance, de mutualisation et de biens communs. Selon B. Dans les controverses, B. 1) Dans la citation précédente, B. B. 5) B. Je termine par une remarque. Si B. Bruxelles, rue des lobbies. Bruxelles est la capitale du lobbying en Europe.

Pascal Kerneis dirige ESF, un cabinet incontournable pour défendre les intérêts des entreprises. Ses clients ? Le Medef, Orange, Veolia... Il fait aussi partie des experts consultés par la Commission européenne sur le projet d’accord commercial transatlantique Tafta. Le lobbying ? Une activité quotidienne, banale, qui fait partie du fonctionnement européen, décrit Martin Pigeon, membre de Corporate Europe Observatory, un groupe qui surveille l’activité des lobbies à Bruxelles.

Visite guidée dans les rues de Bruxelles. Comme un grand nombre de lobbyistes, Pascal Kerneis a commencé sa carrière au sein même de la Commission européenne. Rue des Lobbies est réalisé par Pascale Pascariello. Image : couverture du Guide du lobbying, Lobby Planet, sur le site de Corporate Europe Observatory.

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun. Basta ! : On parle désormais davantage de « pouvoir d’achat » que de salaires. En quoi est-ce différent ? Pourquoi préférez-vous le terme « salaire » ? Bernard Friot [1] : La « défense du pouvoir d’achat » ne passe pas par une hausse du salaire mais par la baisse des prix – et donc des salaires – ou par des formes de rémunération sans cotisations sociales : épargne salariale, intéressement, primes… Utiliser le terme « pouvoir d’achat », c’est aussi nous réduire à nos seuls besoins à satisfaire par ce pouvoir d’achat, c’est accepter de réduire le salaire au seul prix de notre force de travail.

Vous proposez d’associer au salaire une forme de « citoyenneté économique ». Le suffrage universel – une personne, une voix – a été conquis pour affirmer la souveraineté populaire sur la délibération politique. Comment fonctionne et à quoi sert cette qualification, que vous appelez « universelle » ? Qui fixe le niveau de qualification, donc le montant du salaire ? Je vous pose aussi la question. Vers une crise de liquidité internationale. Depuis 1972, date où les changes ont commencé à flotter, le commerce mondial s’est développé trois fois plus vite que les richesses nationales (PNB).

Il ne peut pas y avoir de croissance économique sans que quelqu’un ne fournisse de la liquidité. Dans les économies nationales, c’est le rôle de la Banque Centrale. Dans l’économie internationale, il n’y a pas de banque centrale, ce qui amène immédiatement à se poser la question : d’où vient l’argent qui a permis cette croissance ? Il est curieux qu’apparemment personne ne se pose cette question, alors que tout le monde passe son temps à étudier ce que font la BCE, la Fed ou la Banque de Chine, mais passons pour apporter aux lecteurs la réponse.

Le dollar est la monnaie de réserve du monde, ce qui veut dire en termes simples que les USA n’ont pas de contrainte de commerce extérieur. En d’autres termes, s’ils ont des déficits extérieurs, ils peuvent les solder en payant avec leur propre monnaie. Où en sommes aujourd’hui ? Crise en Europe : les tout derniers développements. Par Le Minarchiste Les nouvelles à l’égard de la crise Européenne se succèdent à un rythme effarant, à un tel point que le commun des mortels (et certains des lecteurs de ce blogue) sombre dans la plus profonde confusion. Certains jours on apprend que l’Euro est sauvé, pour que le lendemain on se rende compte qu’il n’en est rien. Voici donc quelques éclaircissements concernant les développements des derniers jours. Tout d’abord, le 30 novembre, les banques centrales de 6 pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Japon, Suisse et BCE) ont annoncé qu’elles allaient collaborer pour fournir de la liquidité aux banques européennes, à un taux de 0.5% (le programme précédent de la Fed coûtait 1.0%).

Pourquoi? Cela signifie aussi que ces pays subiront une partie de la dévaluation monétaire nécessaire à ramener la zone Euro à l’ordre (i.e. les Américains, Canadiens et autres perdront du pouvoir d’achat au profit des Européens). Ensuite, il y eu le fameux Sommet des 8 et 9 décembre. EDF, le mensonge de l'augmentation | Altermedia France-BelgiqueAltermedia France-Belgique. Un Grec sur trois ne peut plus payer ses impôts. Et combien a fait l’EPAM ? Le seul parti qui prend en compte la gravité de la situation et tire les conséquences de ses causes en dema la sortie de l’Euro et de l’UE , la nationalisation de la Banque de Grèce (qui est privée !)

Le jugement des banquiers responsables de la crise, le non-remboursement de la dette, et une nouvelle constitution. Syriza est bien gentil mais ce n’est pas un parti de "gauche radicale" comme les journaleux aux odres nous serinent. Plus de 20 000 manifestations en Grèce en quatre ans. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la Grèce continue de sombrer.

110 plages de Grèce mises en vente. Ukraine : quand EDF, ENI, Shell et Chevron signaient des accords majeurs sur pétrole et gaz de schiste de Crimée. Le Portugal, pays le plus touché par la hausse de l'impôt sur le revenu dans la zone OCDE. TV. Austérité à géométrie variable. Petite histoire du capitalisme.