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Psychose - Psychosis

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Angoisse et frisson. "Le locataire" de Polanski illustre magistralement une psychose délirante, tandis que "Pas de printemps pour Marnie" met en scène des personnages exemplaires de dérèglements mentaux moins “spectaculaires“, comme la psychose froide (ou psychose non délirante) et différentes formes de névrose.

Angoisse et frisson

Le personnage de Trelkovsky (Roman Polanski) présente un « joyeux » mélange de diverses psychoses, entre délire paranoïde et délire paranoïaque. Le délire paranoïde Le délire paranoïde est une tentative de reconstruction du monde extérieur. Les “thèmes” qui l’accompagnent sont des idées de dépersonnalisation et la modification de la perception de soi-même. Parmi elles, on trouve la dysmorphophobie, une crainte excessive concernant l’intégrité du corps.

Le délire se construit également sur l’idée de transformation corporelle. Le délire s’accompagne en outre d’idées de déréalisation, de la modification de la perception du monde extérieur. Tout semble vouloir le conduire à sa déchéance. La décompensation psychotique. Ce qui va caractériser la psychose est la structure de personnalité focalisée sur le mode du maintien d’une unité d’image (d’une cohérence identitaire).

La décompensation psychotique

Donc toute la problématique du sujet psychotique se joue autour de la sauvegarde de l’identité. Aussi un sujet psychotique n’est pas "reconnaissable", il peut fonctionner comme tout le monde, bénéficier d’une bonne réussite professionnelle, bénéficier de l’inscription au sein d’une structure familiale car il a la possibilité de se construire par adhésion quasi-totale à une norme sociale qui lui donne un statut. Pour bon nombre de psychotique, il peut ne pas y avoir de décompensation, et on a des sujets pris dans une psychose ordinaire, une "psychose blanche", et on va vraiment être confronté à une "normalité".

Pour le psychotique, et en fonction des aléas de son histoire, il est possible qu’il puisse un jour être confronté à la loi œdipienne qu’il rencontre dans la réalité extérieure: • En terme de points de fixation régression G. Psychiatrie_de_l_adulte_les_personnalites_pathologiques.pdf (Objet application/pdf)

Dangers of psychiatry

Histoires autour de la folie. A. Gibeault : Psychanalyse et psychoses - Partie 1 (Introduction) A. Gibeault : Psychanalyse et psychoses - Partie 2 (La tradition française) A. Gibeault : Psychanalyse et psychoses - Partie 3 (Transfert et interprétation) A. Gibeault : Psychanalyse et psychoses - Partie 4 (Le rêve) A. Gibeault : Psychanalyse et psychoses - Partie 5 (La fin de l'analyse) Un jeu (je) de cheval : une invention schizophrène. Un jeu (je) de cheval : Une invention schizophrène 1 Barbara Bonneau Entre vérité et savoir, l’oeil et le regard ‘Dites-moi la vérité’, disait un homme schizophrène que je venais de rencontrer à l’hôpital psychiatrique.

Un jeu (je) de cheval : une invention schizophrène

‘Est-ce que mon visage n’est pas plein de trous ? Réduit à être un pur signifiant du manque de l’Autre, le seul moyen qu’il avait à ce moment pour établir une localisation de la jouissance de l’Autre en dehors de son propre corps était la défécation. `Je ne sais pas ma naissance. Les dires de cet homme et surtout leurs implications m’ont fait penser non seulement à l’invention du Complexe d’Œdipe par Freud mais encore plus à la formulation lacanienne de la disjonction de la vérité et du savoir qui est produite par le discours, et l’assemblage de cette disjonction avec celle que Lacan décrit dans la pulsion scopique.

Des signes gelés et des chaînes glissantes De telles affirmations dépendent d’un examen de la parole du sujet dans sa propre langue, ici le français. Manuel_de_psychopathologie_les_psychoses_schizophrenie.pdf (Objet application/pdf) Les_psychoses.pdf (Objet application/pdf)