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Conference 03 Mai 2014

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Google investit l’Afrique. «S’il y a peu d’Africains sur le Net, c’est notamment parce qu’il y a encore peu de contenus conçus pour et par les Africains», veut-t-on croire au siège de Google.

Google investit l’Afrique

C’est à partir de ce constat simple mais lucide que la firme californienne a élaboré sa stratégie d’implantation sur le continent noir. Une approche très «silicon Valley» qui ambitionne de faire reculer la pauvreté et de contribuer au développement économique de l’Afrique grâce à Internet et à l’innovation technologique. Mais Google n’est ni un philanthrope ni une ONG.

Derrière l’image d’une entreprise éclairée et bienveillante qu’elle se façonne en Afrique, Google est là pour conquérir un marché vierge et ignoré par les autres géants de la Silicon Valley californienne. Quitte à s’impliquer dans des conflits internes, à soutenir des révolutions et à pratiquer une diplomatie agressive. Tout a commencé en 2006 avec l’ouverture de bureaux régionaux au Caire (Egypte), à Nairobi (Kenya) et à Johannesburg (Afrique du Sud). Ouganda: l'Internet est encore à l'âge de pierre, mais ça va changer. Si les Ougandais étaient désespérés face à l’état de leur connexion Internet, ils n’ont plus de soucis à se faire.

Ouganda: l'Internet est encore à l'âge de pierre, mais ça va changer

Selon le Google Africa Blogspot, les 3 millions d’habitants de Kampala, la capitale, et ses faubourgs vont assister à une révolution numérique: le Project Link. Une initiative du géant américain Google qui permet de «connecter les fournisseurs d'accès à des lignes en fibre longue distance, leur offrant une capacité quasi-illimitée de développer des services à destination des Ougandais».

Le leader de la Silicon Valley espère ainsi aider les pays en développement à accéder à Internet, d’après le site spécialisé Silicon.fr. Alors que les habitants peinaient à accéder aux dernières informations et à développer des activités en ligne, pénalisés par la lenteur du débit. Nairobi, la prochaine Silicon Valley? La Silicon Valley est un modèle de développement porteur en Afrique.

Nairobi, la prochaine Silicon Valley?

Cette mythique technopôle californienne concentre —après avoir vu naître— les meilleures entreprises mondiales en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) —Apple, Google, eBay ou encore Yahoo!. Hier, c'était en Asie que la Valley voyait son monopole concurrencé par la ville indienne de Bangalore, aujourd’hui c'est Nairobi, la capitale du Kenya, qui serait elle aussi en passe de devenir le pôle des technologies de pointe en Afrique de l’Est, rapporte le site Africa Report. Le Kenya, toujours plus branché.

Le safari photo dans les parcs animaliers, le Mont Kenya, les coureurs de fond, la vallée du Rift, les Masai, les plages de sable blanc de l’océan Indien...

Le Kenya, toujours plus branché

On ne compte plus les atouts et les emblèmes du Kenya. Mais depuis quelques années, ce pays d’Afrique de l’Est n’est pas non plus en reste question nouvelles technologies. Un récent rapport de la Banque mondiale pointe une croissance de 20% par an sur la dernière décennie en ce qui concerne le développement des technologies de l’information et de la communication au Kenya. Tech Innovation Hub in Kenya. Ushahidi. Ushahidi. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ushahidi

Ushahidi ("témoin" en Swahili) est un site internet créé après la crise au Kenya en 2007 à la suite de l'élection présidentielle, pour collecter les témoignages de violence envoyés par email et SMS, et les placer sur Google Maps[1]. C'est aussi le nom du logiciel open source développé pour ce site, qui a été amélioré depuis, rendu convivial, et utilisé pour nombre de projets similaires. Ushahidi utilise le concept de crowdsourcing au service de la cartographie sociale, combinaison d'activisme social, de journalisme citoyen et d'information géographique. Ushahidi fournit un mécanisme à un observateur local pour soumettre un rapport via son téléphone mobile ou internet, générant une archive temporelle et géospatiale de l'évènement. Composants[modifier | modifier le code] Ushahidi utilise SwiftRiver, une plateforme libre et open source qui aide à extraire un sens d'une masse d'informations dans un laps de temps très court.

Ushahidi, les nouveaux cartographes de crise. Au siège européen des Nations unies à Genève, la crise humanitaire en Libye est une priorité.

Ushahidi, les nouveaux cartographes de crise

L’intervention militaire internationale contre les troupes de Kadhafi est lancée depuis dix jours et dans le brouillard de la guerre, le bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU n’y voit pas assez clair pour déployer son dispositif d’aide aux populations prises entre les feux. Aucun «correspondant» onusien n’est sur place pour faire remonter les informations et dans l’urgence, l’ONU a fait appel à un expert en cartographie de crise humanitaire et de technologies 2.0. Les cartographes 2.0 Patrick Meier, 33 ans, chercheur à l’université de Stanford en Californie, arrive le 28 mars 2011 à Genève. Ce jeune spécialiste, qui a grandi entre le Kenya et la Côte d’Ivoire, est réputé pour avoir dépoussiéré la cartographie de crise dite «traditionnelle» grâce aux réseaux sociaux et aux possibilités du Web.

Made in Africa «Une carte peut donner à voir et interpeller. Un développement éclair. Libya Crisis Map. SwiftRiver - Community Wiki - Ushahidi. SwiftRiver.