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La presse vs Google

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Google, la presse a tort ! François Hollande a reçu le 30 octobre à l’Elysée le patron de Google, Eric Schmidt, pour lui fixer un ultimatum : soit le moteur de recherches paie aux médias français des droits voisins sur le contenu indexé, soit la loi y contraindra Google dès 2013. En France, quand on a tort, on fait des lois pour se donner raison… Google Actualités, ils en voulaient tous Que se passe-t-il ? Via son service Google Actualités, le moteur de recherches indexe en temps réel les pages de certains médias en ligne qui ont été agréés après en avoir fait la demande. Ces sites sont même parfois allés jusqu’à modifier la structure de leurs url, en fonction des exigences de Google. Rien n’a jamais été trop beau pour le SEO (Search engine optimization). Pour un site d’information en ligne, être présent à la une de Google Actualités, c’est l’assurance de recevoir un nombre importants de visiteurs uniques et, par conséquent, de revenus publicitaires.

Puis vint la crise Le patron de Google a raison. Lex Google : Hollande soutiendrait la pire des lois pour Internet. Ceux qui parlent de la Lex Google comme d'une loi instaurant une taxe sur le référencement des contenus produits par la presse se trompent de focale, et commettent une erreur lourde d'interprétation. Sauf à imposer une obligation d'indexation des journaux, ou sauf à ce qu'il y voit lui-même un intérêt, Google ne paiera pas un centime pour l'indexation de la presse. Il lui suffira de mettre à exécution sa menace de ne plus référencer les sites des quotidiens qui réclament paiement, et son carnet de chèques restera vierge. Le problème posé par la loi défendue en bloc par la plupart des patrons de presse n'est pas qu'elle demande à Google de payer quelque chose.

Si ce n'était encore que ça, ce ne serait rien. Ce n'est pas non plus que la presse se propose de partager entre quelques membres (et si possible dans une grande opacité) une somme qu'il serait tout aussi légitime de partager avec les blogueurs et autres journalistes amateurs. Nous en avons l'habitude. Lex Google: François Hollande menace Google d'une loi. Une main de fer dans un gant de velours. Telle a visiblement été l? Impression qu? A voulue donner François Hollande à l? Issue de son rendez-vous avec Eric Schmidt, le président exécutif de Google. Sujet le plus attendu, même s? Une position qui rejoint celle défendue par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti qui a eu droit plus tôt dans l? La difficile équation d? Les propositions d? Aides à la presse: les #funfacts. Presse: le dispendieux scandale du système de subventions.

Google et la presse : un risque certain d’abus de position dominante – #gratuit. Dix ans après sa naissance, la grande famille journalistique n’est plus aussi emballée par le divin enfant qu’était censé être Google News. La réponse musclée de Google, sous forme de menaces de déréférencement, risque de mettre la société de Mountain View encore plus en porte-à-faux avec la loi qu’elle ne l’est déjà. (publié le 22 octobre) Google trépigne. Outre des résultats financiers décevants pour le dernier trimestre et des poursuites de plus en plus pressantes pour abus de sa position dominante en Europe et aux Etats-Unis, la firme doit gérer l’animosité d’une partie grandissante de la presse contre son site d’agrégation d’actualités, qui leur volerait des contenus sans les rémunérer.

Pourtant Google n’en démord pas : son système d’agrégation d’actualités ne vole rien et est au contraire un outil presque charitable qui crée un cercle vertueux en favorisant les clics. Aide charitable à la presse ? Sauve qui peut Menaces politiquement malvenues voire illégales. Google contre les éditeurs de presse : le bal des hypocrites. Faut-il faire payer Google pour sauver la presse ? L'Etat a-t-il raison de vouloir donner gain de cause aux patrons de presse qui réclament une rémunération pour l'indexation de leur contenu par le moteur de recherche ? Depuis plusieurs semaines, et encore ce week-end dans les pages de Libération, nouveaux acteurs et vieux acteurs de la presse en ligne s'affrontent.

Alors que Google, en mesure de représailles, menace de ne plus référencer la presse, tollé chez les éditeurs : ils crient à la censure, tout en disant qu'il s'en fiche puisqu'au Brésil, ils s'en sont bien passés, eux... Bref, on l'aura compris, cette bataille d'arguments cache beaucoup d'hypocrisie de part et d'autre... Petite désintox en huits points : LIRE LA SUITE DE MON BILLET SUR LA TRIBUNE.FR. Pour ou contre taxer Google pour financer la presse ? | Rue89 Politique. Eric Schmidt, patron du moteur de recherche, a été reçu ce lundi à l’Elysée. Une partie de la presse française veut taxer le géant US qui renvoie vers ses articles. Eric Schmidt, patron de Google, arrive à l’Elysée, le 29 octobre 2012 (Remy de la Mauviniere/AP/SIPA) La campagne lancée par la presse française pour imposer à Google un partage de ses revenus publicitaires a eu un premier résultat.

Eric Schmidt, patron de la firme de Mountain View, a demandé à être entendu par le président de la République. Ce dernier, accompagné par les ministres de la Culture (Aurélie Filippetti) et de l’Economie numérique (Fleur Pellerin) l’a reçu ce lundi après-midi à l’Elysée. Eric Schmidt a déjà admiré les lambris de l’Elysée. L’affrontement désormais récurrent qui oppose la presse à Google s’est accéléré ces dernières semaines : l’Association de la presse d’information politique et générale (IPG) aimerait faire payer Google quand il renvoie vers les articles de presse. La presse joue un double jeu.