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Banques

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Trop taxées nos banques ? Allons donc ! Baudouin Prot (à droite), président du board de BNP Paribas, et frédéric Oudéa, PDG de la Société général. Leurs deux sociétés sont moins imposées qu'une PME, mais selon le dernier rapport officiel, elles sont étranglées par le fisc... - DUPUY FLORENT/SIPA Publié fin janvier, le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) sur la pression fiscale dans le secteur financier a fait couler un peu d'encre, mais, surtout, beaucoup de larmes de crocodiles. «La pression fiscale s'accroît sur le secteur financier», titrait le Monde, en réaction à l'étude. «France : pression fiscale accrue sur la finance depuis 2010», rapportait l'agence Reuters. «Taxer plus le secteur financier ; pas le meilleur moyen d'éviter une crise», alertait le Parisien. Le rapport nous apprenait, il est vrai, qu'«à l'horizon 2015 le secteur financier devrait s'acquitter de 8 milliards d'euros d'impôts supplémentaires par rapport à 2010», comme l'a résumé à Marianne un membre du CPO.

Promesse enterrée. Démentiel : les banksters sont désormais “Trop gros pour aller en prison” ! [C’est la façade du bankster UBS à Locarno, en Suisse. Le climat et l’environnement sont infiniment plus agréables qu’à Luxembourg, mais on y pratique aussi le recel de fraude fiscale à grande échelle] On en lit des trucs sur Internet ! Souvent des trucs intéressants, d’ailleurs. Mais avec le flot effrayant de l’actu, on est saturé d’infos et on en oublie généralement très vite la plupart. C’est même le principe des JT : une espèce de coulée continue, de l’info triée, frelatée, prédigérée et désarmée devant laquelle la France s’avachit, s’abrutit, et dont on a oublié les détails dès le lendemain.

Mais heureusement il y a des jours d’exception. Mes images sont mal choisies car la lumière peut aussi être bénéfique. Ce journaliste s’appelle Matt Taibbi. Un grand merci à Madame Laetsgo, qui écrit à ses heures sur le blog collectif “Ruminances”, qui lit et commente par ici, et qui est aussi l’un de mes plus efficaces hauts-parleurs dans ce capharnaüm qu’est Twitter. Or là : paf ! Et voilà. Tout le monde en parle, personne ne la connaît : la «loi de 1973» Quel est le point commun entre Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Cheminade et Jean-Luc Mélenchon ? Tous dénoncent, plus ou moins ouvertement, la «loi de 1973», qui «oblige» l'Etat à s'endetter auprès du secteur privé plutôt qu'une banque centrale publique.

Que dit la loi ? Elle est adoptée le 3 janvier 1973 sur proposition du gouvernement de Pierre Messmer, Georges Pompidou étant président et Valéry Giscard d'Estaing ministre des Finances. Son objet est plus large que le seul financement de l'Etat, puisqu'elle contient aussi, par exemple, plusieurs dispositions relatives à l'organisation de la Banque de France (BDF).

Lorsqu'ils évoquent la «loi de 1973», ses adversaires se réfèrent en fait à son article 25, selon lequel «le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France». Pourquoi a-t-elle été adoptée ? Qui sont ses opposants ? La loi de 1973 est une cible des souverainistes, de l'extrême droite et de l'extrême gauche.

Goldman Sachs

Comment le système monétaire profite aux banques. En analysant la création de monnaie, le blogueur canadien Le Minarchiste arrive à une conclusion sans appel : le système monétaire profite avant tout aux banques et aux états... au détriment des salariés. Dans le précédent article, nous parvenions à la conclusion que c’est la création monétaire qui entraine l’inflation.

Dès lors, se pose la question des règles monétaires actuellement qui permettent de créer de la monnaie. C’est l’objet de ce second article, où nous essayerons de voir à qui profite la création de monnaie. Comment et pourquoi est apparue la monnaie ? C’est l’essor du commerce et de la spécialisation du travail qui ont nécessité l’apparition de la monnaie pour faciliter les échanges. La monnaie élimine notamment la nécessité de la double-coïncidence des désirs et permet la divisibilité des biens. Ainsi, si vous êtes cordonnier et que vous voulez acheter du bœuf, il n’est plus nécessaire de trouver un boucher mal chaussé ! Les caractéristiques d’une bonne monnaie sont : Non ! Exclusif: les banques relancent les «subprimes» à la française.

Alternatives au banque

Banksters a la petite semaine.