La titrisation s’inscrit dans une tendance lourde de la finance au niveau mondial, celle de
la «marchéisation», c’est-à-dire la tendance consistant à rendre échangeable sur les marchés
des produits pour lesquels il n’existait pas traditionnellement de marchés primaire ou
secondaire. Par ce biais on réalise le plus souvent un transfert total ou partiel des risques de
certaines institutions à d’autres.
Ainsi, l’une des conséquences premières de la titrisation a été de fournir aux banques
(et à toutes les institutions faisant du crédit) des instruments leur permettant de gérer de façon
nouvelle leurs bilans et d’adapter leurs structures financières à leurs objectifs.