Les bibliothèques doivent corriger la « ringardise » de leurs horaires d’ouverture. Fermés à 17 h 30, à l’heure du déjeuner, le dimanche… Pourquoi donc la grande majorité des lieux de lecture publique français reproduisent-ils ainsi les horaires de bureau ?
C’est exaspérant pour celui qui trouve portes closes, et, pour les communes, socialement et culturellement improductif. Car, comme le souligne Dominique Arot, doyen de l’Inspection générale des bibliothèques (IGB), dans son dernier rapport, ces équipements excluent, ainsi, de fait, « toute une partie de leurs publics potentiels ». A savoir, lycéens, étudiants, familles en balade dominicale, actifs désoeuvrés à l’heure du déjeuner, personnes en congé ne partant pas en vacances, etc. Typographie pour rapport mai 2007.