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Gisèle Halimi

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Portrait d'une courageuse féministe: Gisèle Halimi. Le procès de Bobigny. En 1972, un an après la publication dans le Nouvel Observateur le 5 avril 1971 d'un manifeste signé par 343 femmes connues reconnaissant avoir eu recours à l'avortement, communément rebaptisé "Le Manifeste des 343 salopes", a lieu un procès emblématique : Marie-Claire, une jeune fille de 16 ans, inculpée sur dénonciation pour avoir avorté - à la suite d'un viol - avec la complicité de sa mère, est jugée à huis clos par le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, avec sa mère et l'avorteuse.

Le procès de Bobigny

Le procès de Bobigny. Pour la première fois, un avortement, bien que considéré comme crime, n’est pas condamné.

Le procès de Bobigny

Le 8 novembre, a lieu le retentissant procès de Bobigny, durant lequel Gisèle Halimi défend une jeune fille, Marie-Claire, accusée d’avortement clandestin. Celle-ci, alors âgée de 16 ans, s’était faite avorter à la suite d’un viol. La jeune fille est relaxée, mais sa mère est condamnée à 500 francs d’amende pour complicité d’avortement, et l’avorteuse, à un an de prison avec sursis. Simone de Beauvoir assiste à ce procès en qualité de témoin. Pour la première fois, une femme, pourtant reconnue coupable d’avortement, n’est pas condamnée. En 2005, pour les trente ans de la promulgation de la loi Veil, la ville de Bobigny donne son nom à la passerelle reliant le parvis du tribunal au centre-ville. Il y a 40 ans, le procès de Bobigny. Première reconnaissance de l'interruption volontaire de grossesse Il y a quarante ans, le 8 novembre 1972, s'achevait à Bobigny un célèbre procès mené tambour battant par l'avocate Gisèle Halimi et qui allait servir de prémices à la loi Veil de 1975 autorisant l'interruption volontaire de grossesse.Retour sur son combat pour le droit des femmes à disposer de leur corps. - Il y a quarante ans, le procès de Bobigny - Il est des procès qui font avancer le droit et la société ; celui de Bobigny en est un.

Il y a 40 ans, le procès de Bobigny

La situation était pourtant à l'époque banale, tragique : une jeune fille, Marie-Claire Chevalier, avait avorté suite à un viol. Sa mère, Michèle Chevalier, l'avait aidée dans sa démarche malgré la législation en vigueur qui réprimait pénalement l'interruption volontaire de grossesse.Dénoncée par l'auteur même de ce viol, la jeune Marie-Claire est alors « inculpée » pour avoir fait pratiquer un avortement illégal selon l'article 317 du code pénal. Je vous défendrai. Je déclare avoir avorté. Coup d’Oeil sur une Femme d’Exception : Gisèle Halimi. Chère blogueuse, cher blogueur, Il me tient à coeur de partager avec vous le parcours de Gisèle Halimi qui est incontestablement des plus anticonformiste : de façon évidente, il faut tenir compte du contexte des époques traversées.

Coup d’Oeil sur une Femme d’Exception : Gisèle Halimi

J’ai beaucoup d’admiration pour cette femme remarquable, une bien grande personnalité qui mérite une place plus importante dans les médias. Pourquoi si peu d’attention à son égard de leur part malgré son grand âge ? Sans doute, parce qu’elle est une femme et qu’elle dérange notre société fondamentalement phallocrate ; ce constat ne regarde que moi me direz-vous… Nous les femmes, nous lui devons énormément ! Insoumise, féministe, révolutionnaire, irrévérencieuse, elle est l’élément incontournable des batailles engagées contre les injustices infligées aux femmes et qui sont hélas plus que jamais d’actualité en France et ailleurs.

Sa vie et ses engagements contre les traditions et les entraves à la liberté ne peuvent que nous rendre très admiratifs. Et la relève ? Gisèle Halimi. Choisir la cause des femmes - La Présidente - maître Gisèle Halimi. Avocate Après ses licences de Droit (Paris) et de Philosophie (Sorbonne), Gisèle HALIMI s’inscrit au Barreau de Tunis (1949).

Choisir la cause des femmes - La Présidente - maître Gisèle Halimi

Elle y défend les syndicalistes et les indépendantistes tunisiens.En 1956, elle s’inscrit au Barreau de Paris. Elle sera l’un des principaux avocats du F.L.N. algérien.Elle devient l’avocate de personnalités telles que Jean-Paul SARTRE, Simone de BEAUVOIR, Françoise SAGAN, Henri CARTIER-BRESSON, MATTA, etc.Assure aujourd’hui la défense du leader palestinien Marwan BARGHOUTI, détenu par les Israéliens. Militante féministe En 1971, elle fonde - avec, notamment, Simone de BEAUVOIR et Jean ROSTAND (de l’Académie Française) - le mouvement féministe CHOISIR, dont Jacques MONOD, Prix Nobel, sera, jusqu’à sa mort, l’un des co-présidents. Députée En juin 1981, Gisèle HALIMI est élue députée à l’Assemblée Nationale, comme Présidente de CHOISIR (apparentée P.S). Entendre le discours de Gisèle Halimi sur la dépénalisation de l'homosexualité (via DailyMotion) Ambassadrice.