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There's No Such Thing as "Cyberbullying" La vie n’est pas en lecture seule » Article » OWNI, Digital Journalism. La vie est un choix ou plutôt une somme de choix et pour choisir la liberté est un outil essentiel. Liberté de décider, de partager, d'échanger, bref liberté de vivre. Ce texte de 2006 reste plus que pertinent en 2010. Un fichier informatique est dit « en lecture seule » lorsque vous n’avez que le droit de l’exécuter et donc de le lire. Alors qu’un ficher disponible « en lecture/écriture » vous offre en plus la possibilité de le modifier. Vous n’en ferez peut-être rien mais cette liberté supplémentaire change la donne puisque vous n’êtes plus condamné à être passif. Si un jour il vous prend l’envie d’ajouter du code à un logiciel libre ou de compléter un article de Wikipédia, vous pouvez le faire. Par extrapolation, nous ne voulons pas d’une vie qui nous serait proposée par d’autres uniquement en lecture seule. Techniquement parlant, tout est en place pour que cela ait bien lieu et les nouvelles pratiques de la jeune génération témoignent tous les jours de cette aspiration[1].

Musique Films. Le nationalisme pris dans les filets de l’internet sans frontière. Je rebondis à chaud sur un article de Vogelsong qui se demande Pourquoi il devrait être fier d’être français. Un article intéressant qui dresse un constat d’étonnement assez limpide. Pourquoi tant d’énergie déployée pour promouvoir une nation que je n’ai pas choisie ? Et si toute cette parade n’était qu’un miroir aux alouettes destiné à masquer la réalité du système ? Je souscrit à cette analyse : la nation est le creuset du capitalisme.

Mais à l’heure où internet détruit progressivement les frontières artificielles que les nations se sont dressées entre-elles, le concept de nation est-il vraiment soluble dans la nouvelle ère numérique qui s’annonce ? Mon pari est qu’internet est discrètement en train de tuer le nationalisme. La diabolisation du monde extérieur n’est plus possible La nation se définit certes par un ensemble de traits culturels, de manière positive donc, mais aussi par différence aux autres nations. Aujourd’hui la diabolisation du monde extérieur n’est plus possible. Réseaux sociaux : le spectre du consensus mou » Article » OWNI, Digital Journalism. Les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, accentuent tous deux la valeur de socialisation. Laquelle conduit à une forme d’auto-contrôle de ses membres, notamment via le conformisme qui traduit l’évitement du risque.

Readwriteweb avait commenté l’étude (2009) de Cameron Marlow, sociologue travaillant pour Facebook, qui montre le décalage entre le nombre d’amis Facebook et le nombre réel d’amis, ceux avec qui on a de vrais échanges. Les internautes ont en moyenne 130 amis sur Facebook (chiffre 2010) mais ne dialoguent qu’avec quatre d’entre eux (pour les hommes) ou six (pour les femmes). Même les collectionneurs ayant 500 amis ou plus, ne font guère mieux : 10 pour les hommes et 16 pour les femmes. (Peut-être parce qu’elles y passent plus de temps, mais cela ne répond pas à la question de leurs motivations, à creuser…) Voilà qui remet en cause l’idée d’une sur-sollicitation sociale qui conduirait à l’appauvrissement des échanges en raison du nombre.

Initialement publié sur Mediaculture. I-Doser: vous prendrez bien un shoot de musique? » Article » OWNI, Digital Journalism. Depuis quelques jours, on parle beaucoup des drogues numériques, ces fichiers sonores sensés reproduire les sensations d'une vraie drogue. Mais est-ce que ça marche vraiment ? Nous avons testé et fouillé le sujet pour vous... Elles existent depuis plusieurs années, mais cela ne fait que quelques jours qu’elles défrayent la chronique. Le 12 juillet dernier, plusieurs médias de l’État de l’Oklahoma ont révélé que deux jeunes lycéens avaient été convoqués par leur directeur d’établissement en mars dernier pour avoir pris des “drogues numériques”. Reprise par de nombreux sites Internet, notamment par l’influent Wired, cela semble être la nouvelle source d’inquiétude pour les parents américains, accusant cette nouvelle mode d’être une possible porte d’entrée vers de véritables drogues.

L’arrivée des drogues numériques Pourtant, on ne peut pas dire que ces “i-drugs” soient de véritables narcotiques. Ces drogues sont-elles vraiment efficaces ? Pouvoir de suggestion, placebo ou effet réel ? La sérendipité. Quelques définitions de Walpole à aujourd'hui. Digital journalism » Article » L’envol sous CC. Favoriser le duplicate content, ce n'est pas uniquement prendre le risque "de [s]e faire bien baiser pour parler crument", comme l'a expliqué Keeg dans un billet.

Le choix du Creative Commons présente aussi des avantages. Titre Original : Passer ses textes sous licence Creative Commons, c’est bien. Je suis à peu près certains que les blogueurs sont très majoritairement favorables aux idées globales de diffusion et de liberté. Pourtant, une grande majorité des blogs ne sont surtout pas en Creative Commons. C’est par ces mots que commence un billet fort incisif, “Le cocktail favori de Google : Creative Commons et duplicate content” publié par Keeg sur le blog du même nom.

C’est un fait que si les licences Creative Commons permettent de réserver certains droits (comme l’usage commercial ou la création d’œuvres dérivées), elles autorisent toutes la reproduction et la rediffusion des contenus , ce qui implique que les textes sous CC puissent exister en plusieurs endroits sur la Toile. Digital journalism » Article » Ceci n’est pas une pipe (d’ailleu. La publication par Google du nombre de demandes de données par les gouvernements montre que la transparence, qui devient la norme sur le web, est en mesure de bousculer les systèmes établis. S'ils ne réagissent pas avant. Titre original : Google vient de créer un site qui pousse un peu plus loin que d’habitude, bien qu’encore fort modestement, le principe que les gardiens ont besoin d’être eux-mêmes « gardés », ou à tout le moins « regardés ».

En effet, sur on peut observer l’activité offensive des États et comparer le nombre et la nature de leurs requêtes interventionnistes vis-à-vis de Google et de ses utilisateurs. Ces demandes des États concernent notamment l’interdiction de blogs, le bannissement de certains mots clés dans les recherches via Google, ou encore la suppression de l’accès à des vidéos présentées par YouTube. Certains pays sont très actifs, et d’autres beaucoup moins. And the winner is… Brazil! Dans un billet précédent (cf. Oxford University Press launches the Anti-Google. Crowdsourced knowledge repositories like Wikipedia are great for finding the answer to questions that aren't particularly urgent or critical, but their problems are legion, well-documented, and oft-lamented if you're trying to use them for serious work—especially scholarly work. Search engines aren't any better for scholars, because Google searches not only produce way too much information for even the most obscure topics, but they also don't tell you which sources experts would consider really important.

It turns out that for certain topics, the crowds just aren't very wise, and algorithms even less so—in these situations there's no substitute for old-fashioned expertise, but that expertise can be hard to come by if your professor's office hours are booked solid. Oxford University Press thinks it has the answer, or at least a first shot at the answer, for these problems with the launch of what could fairly be called the Anti-Google: Oxford Bibliographies Online (OBO). Il n’y a pas de crise des médias ? Selon Andreas Kluth, journaliste et blogueur américain, il n'y a pas de crise des médias car nous n'avons jamais été aussi bien informés. Un point de vue biaisé par rapport à la réalité de la pratique de l'internaute lambda. La crise des médias, on nous en rebat les oreilles depuis quelques année, stigmatisation d’Internet à l’appui. Même qu’il y a un blog qui s’appelle comme ça. En fait, il n’y a pas de crise des médias, car nous n’avons jamais été aussi bien informés, sauf pour les journalistes qui perdent leur emploi et ceux qui ont des intérêts dans le secteur.

C’est la conclusion d’Andreas Kluth, journaliste, blogueur, après une analyse diachronique de ses habitudes en matière de consommation de médias, traduit ci-dessous. Mais suis-je bête, comment n’ai-je pas pu faire la même analyse avant ? Peut-être parce que je suis journaliste, profession nombrilisme encline à s’auto-apitoyer sur son sort ?

Voilà pour la réaction initiale. Comment j’utilise les médias aujourd’hui Conclusion 1. Pour un bon tuyau, demandez à vos amis plutôt qu'à Google | Rue8. Photo : Ernie souffle un conseil à l’oreille de Bert (See-Ming Lee/Flickr) Pour certaines requêtes, mieux vaut demander conseil à ses amis qu’à Google. Faites l’expérience : en tapant « bon film » dans le moteur de recherche, vous aurez toutes les chances d’être déçus. Le moteur de recherche vous renverra invariablement vers les mêmes sites ou blogs, sans répondre à votre question. Sans parler des résultats de Google Images, qui me condamnent à louer « Scary Movie 4 » ou encore « Massacre à la tronçonneuse ».

Le jeu des algorithmes ne tient pas compte des préférences des internautes. Une insuffisance que les moteurs de recherche tentent aujourd’hui de pallier, en proposant aux utilisateurs d’intégrer leurs goûts et les contenus postés par leurs proches aux résultats de leurs requêtes. Après Bing et Yahoo, qui incluent tweets et statuts Facebook dans leurs réponses, Google a récemment lancé son outil de « social search » (« recherche sociale ») en version bêta. La crise du lien. Ce post est #oldlink-safe La crise du lien Par Henry Michel Ikezukuri L’Ikezukuri (ou Ikizukuri, 活造り) est une forme de préparation du sashimi, rare et appréciée au Japon, consistant à vider, ouvrir et servir le poisson encore vivant au client.

L’animal, chair à l’air, suffoque et palpite tandis que le gourmet s’en délecte, s’assurant avec satisfaction de la fraîcheur extrême du met préparé. Si les nippons ont une obsession du poisson plus-que-frais qui les mène à le manger encore vivant, cette exigence n’est rien face à celle d’une certaine communauté d’Internet vis à vis du lien. On ne donnera pas de nom, à cette communauté de journalistes, bloggueurs, veilleurs, consultants chefs de projet en marketing/communication, geeks, ou simples pro-amateurs du lol, pour qui l’échange du lien le plus drôle et le plus frais possible est source de joie quotidienne. La chaine du froid Nous nous sommes essayés à cartographier ce parcours tel qu’il semble nous apparaitre en Mars 2010. Photo (cc) : CNU.

Non, elles n’ont pas rencontré leurs agresseurs sexuels sur Inte. Nouvelle passagère canadienne de la soucoupe, Emmanuelle Erny-Newton revient sur l'image erronée du web comme lieu de prédation sexuelle des pédophiles. Suite à un article allant dans ce sens, elle a mené son enquête. En tant que pédagogue œuvrant pour l’éducation aux médias, je ne peux que me réjouir du fait que l’Ontario ait décidé d’inclure à son cursus scolaire des leçons sur la sécurité sur Internet. Le court article du Globe and Mail rapportant ce changement m’a cependant laissée confuse ; en effet, l’article ajoutait « Ce changement est annoncé le jour même où la police de l’Ontario vient d’interpeller trente-cinq personnes pour possession de pornographie infantile » (c’est moi qui traduit).

Ah ? Le message subliminal de l’article est en substance : ceci (danger de pédopornographie) explique cela (leçons de sécurité sur Internet). Le coup de filet de l’Ontario aurait-il donc montré que les jeunes victimes ont rencontré leurs bourreaux en ligne ? Heu… non. Les pédophiles n’ont rien à craindre de la LOPPSI. Les internaut. Le filtrage de l'internet, adopté ce jeudi 11 février à l'Assemblée nationale, dans le cadre de la Loppsi 2, n'a pas pour objectif d'empêcher les pédophiles de consulter des sites pédopornographiques.

D'une part parce que la pédopornographie, ça n'existe pas. Ensuite (et surtout), parce que le filtrage de l'internet que prévoit le projet de loi ne concerne aucunement les pédophiles avérés, mais les internautes qui, par mégarde ou par naïveté, pourraient éventuellement y accéder. Et encore : il s'agit moins d'empêcher ces internautes de devenir pédophiles que de leur éviter de se faire escroquer... A contrario, cette mesure ouvre la boîte de Pandore du filtrage de l'internet, suivant en cela la préconisation de Nicolas Sarkozy qui, récemment, déclarait à propos de l'Hadopi qu'il "faut expérimenter sans délai les dispositifs de filtrage", afin de lutter contre le "piratage". La pédopornographie, ça n'existe pas Le propos peut paraître outrancier, il ne l'est pas. Internet Holds Remote Alaska Town Together. Most days, when Terri Budke shows up to open the library in the tiny Tlingit Native American community of Hoonah, Alaska, she is greeted by a small crowd.

Several people, mostly Native Americans, sit on the steps outside the library, pecking away on their laptop computers. That may seem a bit odd to urban folks, so accustomed to Internet access and all the latest communications tools. But in Hoonah, it's sort of a revolution because, without the small library and its wireless Internet service, which the community shares with the only school in town, the people here would be left behind. And, instead of a handful of folks, the library is full for nearly the entire 15 hours it is open every week.

"Isn't it wonderful," Budke said as she glanced around the crowded library. People are returning to libraries in droves, largely because of the Internet. Some had thought the Internet would kill libraries but, in many cases, it may be saving them. Free Internet Access Draws Residents. Comment débusquer les fausses prédictions technologiques | slate. En 1995, Clifford Stoll, astronome, auteur et assez savant fou dans son genre, publiait dans Newsweek une tribune remarquablement titrée d'un «The Internet? Bah!» (L'Internet ? Pouah !). L'article reposait sur le livre de Stoll «Silicon Snake Oil» (charlataneries de silicium) dans lequel il affirmait que nous étions tous menés en bateau par les experts es technologies et leurs visions utopiques de futures «autoroutes de l'information». «Inepties», écrivait Stoll. «La vérité, c'est que votre journal quotidien ne sera jamais remplacé par une base de donnée en ligne, aucun CD-Rom ne pourra se substituer à un professeur compétent et aucun réseau d'ordinateurs ne changera la manière dont fonctionne le gouvernement.»

Stoll n'était pas un Luddite; en fait, il travaillait sur Internet depuis des décennies (il a été l'un des premiers chasseurs de hackers du réseau), et son scepticisme lui venait de son expérience. Stoll rejetait aussi l'idée que nous allions un jour faire nos achats en ligne. Technologies du Langage: Beta: Archivage de l'actu avec Wikio Bu.

Si vous lisez ce blog depuis quelque temps, vous savez que je suis fasciné par les phénomènes de "buzz" (voir par exemple ici ou ici). Cela fait quelque temps que je travaille avec les développeurs de Wikio sur une idée un peu folle : détecter tous les buzz (petits ou grands) de chaque journée, et les archiver pour la postérité, un peu comme l'INA archive la vidéo... C'est un projet qui, je pense, intéressera journalistes, chercheurs et historiens. Vous me direz sans doute "Oui, mais Google News archive aussi l'actu, alors où est la différence ? ". Elle est de taille. Google archive les news, certes, et vous pouvez y accéder par mot-clés à travers le moteur, mais n'extrait pas pour chaque journée une synthèse des actus les plus pertinentes classées en dizaines de milliers de thématiques.

Je suis heureux de vous donner accès à la version beta de ce projet, sur Wikio Labs. Bien sûr, il y a eu bien plus d'événements marquants. Ce n'est pas simplement le nombre de news consacrées au sujet. Droit à l'avortement, ou le problème de l'information sur le net. La plume est une vierge, l'imprimerie une putain - AFP-MediaWatc.

Fuyez les livres, fuyez l'école, fuyez Facebook! | slate. La plume est une vierge » Article » owni.fr, digital journalism. Steve Jobs soutient la presse pour éviter "une nation de blogueu.

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