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Philosophie

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Stiegler pour les crétins (et les autres) Qui est donc Bernard Stiegler ? Comment vulgariser la pensée du dernier invité de notre émission D@ns le texte ? Dans les dernières minutes de l'émission, Judith l'interpelle sur son accessibilité. "Il ne faut pas prendre les gens pour des crétins" réplique vivement Stiegler. Pour les "crétins" (et les autres) qui auraient néanmoins besoin de quelques éléments de contexte sur les travaux de Stiegler, nous reproduisons ici un post de notre @sinaute Damien (dit le Farfadet). D'abord, pour le situer, Stiegler est un élève de Jacques Derrida, qui a donc fait partie de l'école "déconstructionniste". Nomadismes et identités transfrontalières – Anzaldúa avec Nietzsche. 1Gloria Anzaldúa et Friedrich Nietzsche. La juxtaposition de ces deux philosophes dans une étude sur la citoyenneté transnationale passerait volontiers pour un exercice d'oxymore appliqué, voire pourrait sembler totalement fantasque.

Néanmoins cette recherche apparaîtra bien moins arbitraire si l'on garde à l'esprit que le principe de cet essai n'est en rien une simple comparaison entre deux théoriciens de la subjectivité. Mon intention était plutôt de montrer dans quelle mesure les limites et les contradictions inhérentes à la conception Nietzschéenne d'un Soi libre de la contrainte des valeurs – Européen « supranational », « homme synthétique » (La volonté de puissance, vol. 1, p. 447 § 557, p. 415 § 466)1 – sont fondamentales à la compréhension de la manière dont Anzaldúa se joue de ces limites et contradictions lorsqu'elle définit sa « nouvelle métisse », sa propre représentante d'une « race-synthèse du globe » (Anzaldúa, p. 77). Les erreurs de frappe du réel. Un seul A vous manque et tout est ruiné, par la volonté d'une finance en folie déconnectée du réel. Le philosophe Jean-Paul Jouary fait un détour par Aristote pour nous rappeler les fondamentaux d'une économie saine dans sa nouvelle chronique.

Les vraies richesses sont celles de la nature. C’est moins leur acquisition que l’usage qui est l’objet de la science économique. Aristote Il y a vingt cinq siècles, Aristote établissait une distinction entre deux usages de la monnaie : inventée pour faciliter les échanges, comme moyen intercalé entre deux marchandises propres à satisfaire des besoins humains, la monnaie peut aussi servir de point de départ et d’arrivée d’une autre sorte d’échange.

Vingt-cinq siècles plus tard, un bruit qui court sur une banque, une faute de frappe d’une “agence de notation”, une déclaration sur l’état d’un pays, et voilà des salaires réduits, des usines qui ferment, des gouvernements qui tombent, des services publics que l’on démantèle. Ars Industrialis | association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit. Livres : Tournier : «Mon passé m'est devenu de plus en plus présent » Rencontre avec le romancier français vivant le plus traduit au monde, à l'occasion de la sortie d'un livre d'entretiens. «La vieillesse, c'est moche, salement moche. Préparez-vous, jeunes gens ! On ne mange plus, on ne dort plus, on ne baise plus… Mon passé m'est devenu de plus en plus présent, envahissant. On devrait mourir plus tôt.»

Comme ses aînés Morand ou Montherlant, Michel Tournier a le verbe dur contre son grand âge (quatre-vingt sept ans) et nourrit amèrement la nostalgie d'une virilité évaporée. Pour la première fois depuis les années trente, il ne s'est pas rendu cet été à l'abbaye de Saint-Jacut, sur la Côte d'Emeraude, lieu transformé en pension familiale : le cœur n'y était pas. «Vagabond immobile» Le salon de son presbytère de Choisel, qu'il occupe depuis un demi-siècle, et qu'Aragon avait convoité, témoigne des grandes heures de ce «vagabond immobile». «C'est Évelyne. De quoi est fait le fil de ses heures, le courant de ses jours? Freudien et nietzschéen de gauche - Idées. Guillebaud : «C'est l'effondrement du néo-libéralisme»

Deleuze

Paroles d'auteurs - L'homme, l'animal et la machine - Culture Académie. Les animaux ont-ils une conscience ? Les machines peuvent-elles se montrer intelligentes ? Chaque nouvelle découverte des biologistes, chaque progrès technologique nous invite à reconsidérer ce qui fait le propre de l'homme. Si les animaux et les machines peuvent être comparés aux êtres humains de multiples manières, quelles sont réellement leurs capacités à apprendre, développer une conscience, ressentir douleur ou émotion, construire une culture ou une morale ? Attachement, sexualité, droit, hybridation... Quelles sont les relations complexes qui nous lient à nos alter-egos biologiques ou artificiels ? Les traits qui semblent aujourd'hui spécifiquement humains - l'imaginaire, l'âme ou le sens du temps - le resteront-ils combien de temps encore ?

Avec Georges Chapouthier, neurobiologiste et philosophe, directeur de recherche au CNRS et Frédéric Kaplan, chercheur à l'École polytechnique fédérale de Lausanne, coauteurs de l'ouvrage "L'homme, l'animal et la machine" (CNRS Éditions).

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