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Viande et poisson

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Un poisson frit d’une chaîne américaine couronné «pire plat» des Etats-Unis. Une assiette de poisson frit gorgé de l’équivalent d’un régime normal de deux semaines de graisses hydrogénées, servie par une chaîne de restauration américaine, a remporté la palme du plat le plus gras par une association de défense des consommateurs. Avec 33 grammes de graisses hydrogénées, 19 grammes de graisses saturées, le tout saupoudré de 3,7 milligrammes de sel, cette assiette de poisson frit accompagné d’oignons et de boulettes de purée de pomme de terre jetés dans l’huile de soja --appelée dans le menu «La pêche du jour"-- est un cocktail cardiaque explosif, selon le Center for Science in the Public Interest (CSPI). L’institut américain du coeur recommande une prise quotidienne maximale de 2 grammes de graisses hydrogénées et de 1,5 milligramme de sel. «+La pêche du jour+ servie par la chaîne Long John Silver’s mérite d’être enterrée 20000 lieues sous les mers», estime le président de cette association, Michael Jacobson.

Pollution: pas plus de deux portions de poisson par semaine. Des lasagnes au cheval… et alors ? Tout est bon dans le cheval | Les dessous de l’assiette. Bœuf ou cheval, peu importe. La vraie question dans cette affaire de lasagnes n’est pas celle de la nature de la viande. Au pays de Tricatel, parfois, le hasard fait bien les choses. Le 8 février 2013, au moment où débutait le « scandale Findus », la Direction générale de la santé et des consommateurs (« DG Sanco » dans le jargon) de la Commission européenne envoyait un mail confondant de bons sentiments à son réseau de journalistes : « La Commission européenne appelle les consommateurs à plus de vigilance sur l’origine de leur nourriture. » Suivaient quelques lignes attendrissantes, sur le fait, notamment, que la DG Sanco est « toujours soucieuse de sensibiliser les consommateurs sur les liens entre santé humaine et santé animale, le bien-être animal, la traçabilité et la qualité des produits ».

Mission accomplie, mais pas par la Commission, dommage : depuis quatre jours, les consommateurs européens sont sensibilisés, ce n’est rien de le dire. Du cheval, et alors ? Quand l’animal devient un “minerai de viande” Une lectrice de ce blog, Luci (à moins qu’il ne s’agisse d’un lecteur), m’envoie le message suivant : Bonjour, Dans le Parisien de ce dimanche, un journaliste écrivait grosso modo ceci : « dans les plats surgelés, l’ingrédient utilisé est du “minerai de viande”, un mélange de muscle, d’os et de cartilage. » … à gerber.. mais peut-être ai-je mal lu ?

Êtes-vous en mesure d’infirmer ou de confirmer/préciser ces dires ? Merci d’avance Et voici ma réponse : Luci, Oui, je confirme : on utilise massivement ce que ces salopards appellent du “minerai de viande”. “Le minerai ou minerai de chair utilisé pour la fabrication des viandes hachées correspond exclusivement à des ensembles de muscles striés et de leurs affranchis, y compris les tissus graisseux y attenant, provenant de viandes fraîches découpées et désossées, réfrigérées, congelées ou surgelées, répondant aux spécifications prévues par le Code des usages.”

Que vous dire de plus ?