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Raphaëlle Teillet

Faits divers | Escroquerie au grattage. L’affaire remonte à quelques mois déjà. Mais personne n’osait vraiment aborder le sujet. Le silence… Et puis les langues ont fini par se délier. D’après nos informations, un buraliste de la place mâconnaise avait monté de toutes pièces un vaste système d’escroquerie aux tickets de grattage de la FDJ (Française des jeux). Sous couvert d’anonymat, un Mâconnais, victime de la malhonnêteté du buraliste, explique comment il s’est douté de la supercherie. « À plusieurs reprises, je me suis aperçu que les jeux que le buraliste me vendait étaient tous légèrement grattés à un endroit où il est inscrit “Nul si découvert”.

Au bout d’un moment, cela m’a interpellé. J’ai voulu lever le doute, d’autant que ces fameux billets étaient à chaque fois perdants ». Seulement voilà, d’autres clients finissent par se plaindre et se disent à leur tour victimes de ce qui s’apparente de plus en plus à une escroquerie. Il gardait les tickets gagnants pour lui Sujet sensible ou simple question d’image à défendre ?

Addiction aux jeux d'argent : L'analyse d'un médecin. La première enquête réalisée en France sur les addictions aux jeux d'argent a été dévoilée vendredi 16 septembre. L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a étudié ce phénomène dans le cadre du Baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). Les conclusions ont de quoi inquiéter : 600.000 personnes ont des problèmes avec ce type de divertissements, parmi eux, 200.000 sont qualifiés de joueurs « excessifs » ils jouent davantage et dépensent de plus grosses sommes d'argent. Une campagne a notamment été lancée en janvier 2015 pour sensibiliser la population à ses addictions Le docteur Abdou Belkacem, addictologue au centre hospitalier de Sèvres, répond aux questions de France-Soir.fr sur la dépendance aux jeux d'argent et de hasard. France-soir.fr : Avez-vous remarqué une hausse de vos consultations pour des problèmes d'addiction aux jeux d'argent ?

F.S. : Comment soigne-t-on la dépendance aux jeux ? Jeux de hasard et d'argent. Contexte et addictions. Avant-propos L'industrie du jeu de hasard et d'argent constitue un secteur économique et financier important qui draine de l'emploi (direct et indirect), de la fiscalité et concerne une population de joueurs qui se chiffre en millions de personnes. D'après l'Insee, en 2006, près de 30 millions de personnes en France, soit trois sur cinq en âge de jouer, ont tenté leur chance au moins une fois par an à un jeu d'argent.

Depuis 1975, le montant global des enjeux a doublé. D'après le rapport Trucy, le chiffre d'affaires de l'industrie des jeux autorisés est passé de l'équivalent de 98 millions d'euros en 1960 à 37 milliards en 2006. Les jeux de hasard et d'argent sont des pratiques sociales et culturelles inscrites dans une histoire très ancienne des loisirs. Aujourd'hui, ils tiennent une place importante dans la vie quotidienne, le temps libre ou festif. Les méfaits possibles du jeu attirent de plus en plus l'attention des pouvoirs publics et des opérateurs de jeu eux-mêmes. Synthèse. CJE rapport joueur. Jeux à gratter : accro, je dépense 4.000 euros... par mois. Je ne maîtrise plus rien. Les jeux de grattage connaissent année après année un succès grandissant auprès des Français. (AFP/E. CANCET) Je n’ai jamais été un joueur invétéré. Lorsque je voyais les gens gratter sur ces bouts de papier, j’étais le premier à déclarer : "Ils sont fous.

C’est de l’argent jeté en l’air. " Un jour, sans raison particulière, j’ai acheté un CASH, j’ai gratté et j’ai remporté 100 euros. Ce qui a commencé comme un simple plaisir de jouer est devenu aujourd’hui une dépendance. Montée d’adrénaline, je perds tout contrôle Tous les jours, je me rends au bureau de tabac près de chez moi pour acheter des jeux à gratter. Lorsque je vois s’afficher ces sommes astronomiques – 100, 500 ou encore 10.000 euros – mon sang ne fait qu’un tour. Je ne travaille plus depuis sept ans, et je perçois une pension d’invalidité de 1.400 euros tous les mois. Aujourd’hui, je peux le dire sans gêne : oui, je suis malade. J’ai rendu ma CB et j’attends d’être mis sous curatelle Je suis incapable de me maîtriser.