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Politique et société

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Paris annule l'amende infligée pour avoir mis un livre en partage dans la rue. Andrew Kuchling, CC BY 2.0 L’avis de contravention que cette contribuable avait partagé sur Facebook avait rapidement fait le tour de la toile.

Paris annule l'amende infligée pour avoir mis un livre en partage dans la rue

Selon les forces de police, le book-crossing était assimilé à un dépôt d’ordures – et par conséquent, 68 € d’amende. La situation était totalement saugrenue, et cette enseignante se retrouvait victime de la brigade anti-incivilités qu’Anne Hidalgo a mise au point en 2016. Un excès de zèle qui s’avérait choquant, alors que son intention n’était finalement que de partager un ouvrage. C’est qu’à l’origine de cette histoire, cette enseignante cherchait une boîte à livre, dans le XVIIIe arrondissement, pour déposer son ouvrage. Alertée par les reprises de l’information dans les médias, la mairie de Paris a finalement eu une petite réaction : Rappelons que 68 € d’amende pour un livre partagé équivalent à la même infraction que celle encourue pour un jet de mégot dans la rue ou pour des déjections canines – ou encore le fait d’uriner en pleine rue.

Les livres ne sont pas des crottes de chien. 200 artistes lancent un appel pour “faire de la culture un enjeu politique” Ils et elles sont artistes : scénaristes, romanciers, cinéastes, musiciens, chorégraphes, danseurs, compositeurs, acteurs ou chanteurs...

200 artistes lancent un appel pour “faire de la culture un enjeu politique”

Et ils signent une tribune adressée aux candidats à la présidentielle : il est urgent d'évoquer la culture, de défendre sa place dans la société ainsi que ses moyens de financement. Scott Beale, CC BY-NC-ND 2.0) Les présidentielles se suivent, et se ressemblent, parfois : les tribunes signées par des artistes, invitant les candidats à un poste au service de la République à accorder de l'attention à la culture, sont devenues des rendez-vous. Probablement parce que la question n'est pas encore centrale dans les programmes des prétendants à la présidence de la République... Ils sont près de 200 à signer dans le Huffington Post une tribune qui déplore « un silence pesant » sur les questions relatives à la culture dans la présidentielle 2017. La maison Gallimard condamnée en appel face à 5 lecteurs-correcteurs.

(ActuaLitté, CC BY SA 2.0) Les 5 lecteurs-correcteurs faisaient appel de décisions rendues par le conseil des prud'hommes de Paris en avril 2014 et en février 2015.

La maison Gallimard condamnée en appel face à 5 lecteurs-correcteurs

Les salariés des éditions Gallimard et Gallimard Jeunesse accusaient ces dernières de « discrimination » : concernant leur mutuelle, les travailleurs à domicile ne bénéficiaient selon eux que d'un régime « frais de santé », quand les autres salariés bénéficiaient des « frais de santé » et « décès, incapacité, invalidité », leur accès à la formation était également moindre tandis qu'une hausse des cotisations salariales de 0,2 % était également pointée comme un facteur discriminant, voire comme une mesure de rétorsion après la saisie des prud'hommes. Les plaignants ont cependant été déboutés de leur demande relative à un rappel de salaire pour compenser l'absence de versement du supplément de traitement mensuel de 8,33 %, inscrit dans la convention de l'édition.

Les correcteurs au Goncourt : “Merci patron de l'édition !” Le nouvel essai de Christiane Taubira lancé à 100 000 exemplaires. Avec Nous habitons la Terre, qu'elle publie le 23 février, l’ex-garde des Sceaux entend dénoncer les inégalités sociales et repenser la question démocratique.

Le nouvel essai de Christiane Taubira lancé à 100 000 exemplaires

L’ancienne ministre de la Justice et garde des Sceaux, Christiane Taubira, reprend la plume et publie jeudi 23 février un nouvel essai chez Philippe Rey, Nous habitons la Terre, tiré à 100000 exemplaires, dont 80000 mis place. L’ouvrage entend dénoncer les inégalités sociales et tente de repenser la question démocratique afin de recréer les conditions d'une solidarité solide et durable entre les ...

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65 auteurs adressent une lettre ouverte à Donald Trump. Axelle Lemaire démissionne du gouvernement. La secrétaire d’Etat chargée du numérique, qui a préparé la Loi pour une République numérique, qui facilite la fouille des données, va se consacrer à la campagne présidentielle de Benoît Hamon.

Axelle Lemaire démissionne du gouvernement

Axelle Lemaire a annoncé, lundi 27 février à Libération, sa démission du gouvernement pour se consacrer à la campagne présidentielle de Benoît Hamon. La secrétaire d’Etat au Numérique a notamment proposé la Loi pour une République numérique, adoptée le 7 octobre 2016, qui introduit la neutralité du net, une protection accrue pour les données personnelles, et l’ouverture des données publiques.

Les articles 17 et 18 ter, relatifs au libre accès des publications scientifiques et à la "création d’une exception au droit d’auteur et aux droits voisins pour la fouille de données et de textes", avaient provoqué une vive levée de boucliers de la part des éditeurs, parmi lesquels le SNE et la FNPS. Je pense avoir rempli ma mission. Axelle Lemaire.