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Bernard Stiegler

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Bernard Stiegler - lecture de "Prendre soin" Prendre soin, de la jeunesse et des générations, de Bernard Stiegler, Flammarion (2008).

Bernard Stiegler - lecture de "Prendre soin"

L’un des derniers livres publiés par Bernard Stiegler, et qui s’intitule Prendre soin, de la jeunesse et des générations, a pour thème central la question de l’éducation et plus particulièrement l’école. Je voudrais tenter d’en présenter ici quelques idées directrices, car il me semble qu’il y a là de quoi mieux comprendre ce que l’on pourrait appeler le « malaise » voire la « dépression » scolaire. Depuis déjà plusieurs années et parutions, ainsi qu’à travers l’Association Ars Industrialis, Bernard Stiegler théorise, œuvre et plaide en faveur de ce qu’il appelle lui-même une « écologie de l’esprit » : de même qu’il faut se soucier de la qualité des milieux naturels, afin d’assurer leur fécondité future, de même il faut se soucier de la nature des milieux « psychiques » dans lesquels naissent et se développent de futurs « esprits ».

Mais tout ceci n’est vrai qu’en termes de tendances. Papers in Bernard Stiegler. "The word “technique” has its origin in the Greek techné, the translation of which is art.

Papers in Bernard Stiegler

Stiegler. TRANSFORMATIONS Journal of Media & Culture. « LE GRAND DÉSENCHANTEMENT ». UN ENTRETIEN AVEC LE PHILOSOPHE BERNARD STIEGLER. NEWS NEWS NEWS Juste après l’échec des grandes manifestations d’octobre sur les retraites, avant la difficile conférence de Cancun sur le climat, que beaucoup d'observateurs des désastres écologiques annoncent déjà, désespérés, vouée à l'échec comme le fut celle de Copenhague, alors que la crise économique n’en finit pas et les plans de rigueur se multiplient, voici un entretien à la fois inquiet et tonique avec le philosophe Bernard Stiegler, fondateur du centre de réflexion Ars Industrialis, philosophe, auteur de l'essai « De la pharmacologie.

« LE GRAND DÉSENCHANTEMENT ». UN ENTRETIEN AVEC LE PHILOSOPHE BERNARD STIEGLER

Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue », (Flammarion, octobre 2010). Dans une cour des Halles, en face du centre Georges Pompidou, Bernard Stiegler reçoit dans une ruche de verre, toujours pleine d’étudiants, d’artistes numériques et de jeunes enseignants. Après le grave échec de la conférence de Copenhague sur la climat, on voit se développer dans la population et la jeunesse un sentiment d’impuissance face à « realeconomik ». AU SOLEIL D’AUSTERLITZ. Une conversation entre Bernard Stiegler et Paul Jorion, le 14 mars 2011. La transcription de cette conversation, le 14 mars, a un peu tardé.

AU SOLEIL D’AUSTERLITZ. Une conversation entre Bernard Stiegler et Paul Jorion, le 14 mars 2011

La voici enfin. Paul Jorion : Pour moi, le motif de notre rencontre tient essentiellement à un intérêt ancien pour vos idées dont je sens qu’elles sont proches des miennes. Nous nous sommes rencontrés il y a pas mal de temps, je crois qu’il est important maintenant, dans cette période, pour tout le monde, de totale hésitation, que les gens qui ont des idées, et des idées qui sont conciliables entre elles, qui permettent de faire quelque chose où le tout est plus grand que l’ensemble des parties, se rencontrent. J’ai rencontré cette semaine et dans ce type de perspective, Susan George, et nous avons décidé de nous revoir immédiatement, pour continuer à réfléchir sur ce genre de choses. Ce point de vue, qui est issu du travail collectif mené par l’association, qui a maintenant six ans, défend la nécessité de mettre en place une économie de la contribution. L’investissement est pour nous la question fondamentale.

Bernard Stiegler : Jetabilité, Prolétarisation généralisée, Economie de la contribution. Entretien avec Bernard Stiegler. Bernard Stiegler : L’amitié, “le bien le plus précieux” à l’époque des socio-technologies. Par Hubert Guillaud le 07/10/08 | 8 commentaires | 11,520 lectures | Impression Retour sur quelques présentations des Entretiens du Nouveau Monde industriel qui se sont tenu les 3 et 4 octobre à Beaubourg.

Bernard Stiegler : L’amitié, “le bien le plus précieux” à l’époque des socio-technologies

“Ce que l’on appelle les réseaux sociaux touche au corps de ce qui constitue le social”, explique le philosophe Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) du Centre Pompidou et cofondateur de l’association Ars Industrialis. Pour Aristote, ce sont les amis (la philia) qui fondent la base du social, comme dans Facebook, s’amuse le philosophe. “L’amitié est ce qu’il y a de plus nécessaire pour vivre”, dit Aristote dans L’Ethique à Nicomaque.

La philia (qui désigne l’amitié, l’amour) est le “bien le plus précieux qui soit” pour les individus, mais aussi pour les sociétés, car elle en constitue le principe même, en tant que pouvoir de liaison capable de former des solidarités qui constituent le socle des trames relationnelles. Bernard Stiegler. Bernard Stiegler (interactive philosopher/philosophe interactif)