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Bonheur et ascetisme

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Dissertation Le plaisir et le bonheur. Sujet de dissertation: « Si le bonheur consistait dans les plaisirs du corps, nous dirions heureux les bœufs quand ils trouvent des pois à manger. » Héraclite.

Dissertation Le plaisir et le bonheur

II est vrai que cette question semble d’une actualité aussi vive que tragique. En effet, nos années troublées par un rapport au corps lié à la mort et au danger ont problématisé cette quête du plaisir sensible. Quelle importance lui donner? Quelle exclusivité le corps a-t-il dans le bonheur? I. A. Notre attaque est bien sûr excessive et se veut brutale et sans nuance.

Certes il est nécessaire de distinguer le bonheur, qui est une manifestation spirituelle, du plaisir. B. Il n’y a donc pas lieu de mépriser le plaisir corporel au nom d’un bonheur supérieur, car, même si l’on prend en compte une puissance spécifique du bonheur, et une accidentalité fugace du plaisir, il faut les mettre en perspective et renouer leur histoire commune au sein du même sujet. D’ailleurs le terme de bonheur désigne un « état» bon. C. II. A. B. C. III. A. La quête philosophique de Salomon. Il y a près de 3000 ans, le roi Salomon, équipé d’une très grande sagesse et de ressources considérables, avait essayé de trouver une réponse à la grande question philosophique suivante: « Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil?

La quête philosophique de Salomon

» (Ecclésiaste 1:3) En d’autres mots : il cherchait à découvrir ce « qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. » (Ecclésiaste 2:3b). La meilleure façon de vivre sur cette terre tous les jours de sa vie mortelle « sous le soleil ». La meilleure façon de trouver le vrai bonheur. Il poursuivit cette quête philosophique de tout son coeur: « J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à SONDER PAR LA SAGESSE TOUT CE QUI SE FAIT SOUS LES CIEUX… » (Ecclésiaste 1:13a) Il regarda la vie sous TOUS ses aspects dans le but de donner la meilleure réponse possible à la question déjà citée. 1) mariage/plaisir sexuel 2) richesses/succès financier 3) sagesse/grande connaissance.

Sade. Sade ou l’éloquence du mal Expérience mentale Que se passe-t-il quand la passion domine sans autre frein que la variation de ses caprices, quand la raison n’est plus un principe de tempérance mais un simple instrument au service de la satisfaction du désir ?

Sade

Le déchaînement de la passion produit un monde brutal : un monde de meurtres où nul n’est assuré de conserver longtemps sa vie ; un monde de solitude où chacun n’espère rien d’autre de ses semblables que l’accord ponctuel des intérêts ( voir la précision sur les associations de malfaiteurs que seul l’intérêt soude page 60, Justine ou les malheurs de la vertu.) Ce monde fascine, mais il fait peur, dans une conférence où G. Bataille étudie la question du mal dans le platonisme et dans le sadisme, il précise : « Le déchaînement des passions est le bien qui a toujours su animer les hommes de la façon la plus meurtrière ». Mise en garde Sade ne cherche pas le plaisir du lecteur. L’œuvre de Sade est philosophique et politique. Le philosophe heureux. Recherche : ascetisme dans les dissertations de philosophie - page 4. Le bonheur. Les enjeux de la notion – une première définition Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (c’est ce qu’on appelle eudémonisme).

Le bonheur

Il se distingue des fins partielles, c’est-à-dire des fins qui à leur tour deviennent des moyens en vue de fins plus élevées (par exemple la richesse). Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en soi. Cependant, une fois cela reconnu, nous n’avons encore rien affirmé de la nature du bonheur. Si l’on se fie au sens commun, on pourra alors penser que le bonheur consiste dans l’assouvissement intégral des besoins et désirs. Le bonheur – entre plaisir et vertu « Un plaisir pourrait s’identifier avec le plus grand bien, même en admettant que la plupart des plaisirs se trouvent être absolument mauvais. . « N’est-il vrai que, nous autres hommes, désirons tous être heureux ». L’épicurisme L’utilitarisme.