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Totalitarisme

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L'essence du fascisme et du totalitarisme. Il y a beaucoup de causes au fascisme maintes fois expliquées et commentées par des centaines de chercheurs, écrivains, penseurs, historiens, sociologues, philosophes, etc. Et toutes les meilleures explications ne sont pas dans les manuels d'histoire du lycée. Certes, il y a eu l'humiliation subie par les allemands entre les deux guerres que l'on a tenu responsable unilatéralement de la première guerre mondiale et puni. C'était l'un des éléments centraux de la propagande Nazi.

Il y avait aussi la peur des Bolcheviks (voir à ce propos cette vidéo ici, mais aussi l'ouvrage de Serge Berstein, auteur, avec Pierre Milza, d'un "Dictionnaire historique des fascismes et du nazisme", là) les bourgeois avaient trouvé dans les mouvements d'extrême droite la possibilité de s'opposer à la montée du communisme en Europe. Hannah Arendt Nous disposons aujourd'hui de toutes les analyses nécessaires pour pouvoir transformer la société en un monde plus "doux" et plus "civilisé". (à suivre) Génèse des totalitarismes : Lycée Louis Payen. Définition du totalitarisme « La terrifiante originalité du totalitarisme, ne tient pas à ce qu’une nouvelle « idée » soit venue au monde, elle tient à des actes en rupture avec toute notre tradition qui ont littéralement pulvérisé nos catégories politiques comme nos critères de jugement moral.» in Hannah Arendt, The Origins of Totalitarianism, 1951. « Le totalitarisme n’est pas un phénomène qui se crée lui-même, il possède une cause originelle qui gît dans le dysfonctionnement démocratique issu des effets de la guerre de 1914 et dans l’émergence du parti révolutionnaire monopolistique. » in Raymond Aron, cours professé à la Sorbonne de 1957 à 58, Démocratie et totalitarisme, publiés en 1965.

E Gentile des images pour mieux comprendre les régimes totalitaires et leurs méthodes. Les régimes totalitaires. La "Nuit de Cristal" nazie de novembre 1938. Sur Facebook suivez l'actualité quotidienne de la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et le négationnisme de Memorial 98 à l'adresse Le terme de « Nuit de Cristal » est censé évoquer le bruit des vitres des magasins appartenant à des propriétaires juifs, brisées lors des manifestations anti-juives de la nuit du 9 novembre 1938 sur tout le territoire du Reich allemand.

Mais ce terme est fort douteux car il minimise la portée de ce qui s’est déroulé lors de cette nuit ; il évacue les morts, les incendies, les destructions de synagogues, les déportations qui ont lieu. Le terme de « Novemberpogrome » (pogrom de novembre) utilisé dans des publications allemandes est plus explicite. Nuit de Cristal: les SA et la Gestapo en action Les nazis guettaient une occasion pour lancer une étape supplémentaire de ce qui deviendra, selon leur terminologie, la « solution finale du problème juif en Europe ». Les conséquences En France Le spectre de la Shoah. Heidegger, la preuve du nazisme par le « Cahier noir »? Sommes-nous à la veille d'une nouvelle "affaire Heidegger" ? Un document va bientôt permettre d'évaluer la place du nazisme dans sa pensée, preuve en mains.

Philosophe allemand (1889-1976), l'un des plus influents du XXe siècle, notamment en France, Heidegger est aussi l'un des plus controversés pour son engagement dans le nazisme. Connu assez tôt, cet engagement a longtemps fait l'objet d'un véritable phénomène de "dissonance cognitive" (savoir accompagné de refoulement) dans l'hexagone philosophique. Au point que le livre de l'universitaire chilien Victor Farias, Heidegger et le nazisme (Verdier, 1987) a pu faire l'effet d'une bombe. Plus tard encore, celui du philosophe français Emmanuel Faye, Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie (Albin Michel, 2005) a déclenché toutes sortes de polémiques. L'importance de la philosophie heidegerrienne est incontestable et cette discussion ne saurait la diminuer. La rumeur court déjà Paris. Heidegger en débats: Ces Allemands silencieux qui luttaient contre Hitler.

La résistance allemande contre la dictature hitlérienne est peu connue à l’étranger. Un futur musée devrait bientôt lui être consacré. C’est dès 1963 qu’Israël identifie les Allemands ayant aidé les juifs à échapper à l’Holocauste et le Mémorial de Yad Vashem a depuis lors honoré quelques 443 d’entre eux dont Oskar Schindler, rendu célèbre par le film de Steven Spielberg. L’Allemagne, quant à elle, aura attendu soixante-deux ans après la fin du Second conflit mondial, pour lancer en plein coeur de Berlin le chantier destiné à accueillir en 2008 le futur musée des « Héros silencieux ».

L’institution – consacrée à ces sauveteurs et aux survivants - sera installée dans l’immeuble qui hébergeait jadis le centre Otto Weidt pour les aveugles et où ont survécu, entre 1943 et 1945, plusieurs dizaines de juifs persecutés par les Nazis. Quand "Mein Kampf" fait (de nouveau) florès. « Le Monde des Livres » publie des lettres inédites de Himmler à sa femme. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par Jean Birnbaum « Le Monde des livres » publie aujourd'hui, quelques jours avant sa parution en France et en Allemagne, un document exceptionnel : les lettres que Heinrich Himmler envoya à sa femme, Marga, de 1927, l'année de leur rencontre, à 1945, celle où Himmler se suicida.

Dérobés par deux GI américains, ces courriers ont connu un destin non élucidé avant de réapparaître au début des années 1980. Conservés sur microfilms, authentifiés par les spécialistes, ils paraissent sous la forme d'un recueil édité de façon à la fois savante et pédagogique par l'historien Michael Wildt et la politologue Katrin Himmler, par ailleurs petite-nièce de Heinrich. L'aspect le plus frappant de cette correspondance, comme le souligne Elisabeth de Fontenay dans son compte rendu, c'est l'abîme vertigineux entre, d'un côté, les crimes accomplis par le professionnel de l'extermination, et, de l'autre, la mièvrerie de ces effusions privées.

Ton Heini » Je t'embrasse. Himmler, grand criminel et petit mari. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par Elisabeth de Fontenay (philosophe) Ingénieur agronome, éleveur de poulets, député, maître de la SS, chef de la police allemande, patron des Sonderkommando lors de l'opération « Barbarossa », supérieur d'Heydrich et d'Eichmann, ministre de l'intérieur du Reich, commandant de l'armée de réserve de la Wehrmacht… Heinrich Himmler, ayant endossé successivement tous ces rôles, peut être tenu pour le meurtrier du siècle. Responsable, avec Hitler bien sûr, des décisions dont on géra les modalités d'application à la conférence de Wannsee, il fut l'architecte de la « solution finale ».

Rien ne définit mieux son idéal et son action que le fameux discours de Poznan du 4 octobre 1943 : « La plupart d'entre nous savent ce que cela signifie quand cent cadavres sont alignés les uns à côté des autres, quand il y en a cinq cents, quand il y en a mille. Avoir tenu bon face à cela (…) et être resté correct pendant ce temps-là, cela nous a rendus durs. Géorgie : Staline, pope star. La statue se dresse, martiale, devant le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale qui domine la ville de Telavi. Soixante ans après sa mort, le «généralissime» Staline, dont l’effigie avait progressivement disparu de toutes les bourgades de Géorgie, y compris, en 2010, de sa ville natale de Gori, revient subrepticement. En pied, comme à Telavi, ou en buste, comme à Akura, place forte de la Géorgie viticole, à une centaine de kilomètres de la capitale, Tbilissi.

Cette réapparition est d’abord l’œuvre des vétérans, fort âgés, qui voient en Staline le vainqueur de la Seconde Guerre mondiale. Mais elle est aussi le fruit d’un mouvement de retour à la tradition qui a émergé après la victoire des populistes du Rêve géorgien aux législatives de 2012 et qui pourrait s’accentuer avec l’élection à la présidence, le 27 octobre, du candidat de ce parti, Gueorgui Margvelachvili. La fonction était occupée depuis dix ans par le réformateur pro-occidental Mikhaïl Saakachvili. Staline déboulonné à Gori : ces statues de dictateurs qu'on abat. Il aura fallu plus d’un demi-siècle après la mort de Staline pour que les autorités de Gori, sa ville natale en Géorgie, déboulonnent sa statue.

Pas de cérémonie officielle à la chute de l’homme dont le nom est devenu le symbole du visage autoritaire du communisme : cela s’est fait en catimini, sous quelques applaudissements, dans la nuit de jeudi à vendredi. La statue de six mètres de hauteur sera remplacée par un monument dédié aux victimes de la guerre de 2008 entre la Géorgie et la Russie au cours de laquelle Gori fut brièvement occupée. Bien que géorgien, Staline, de son vrai nom Joseph Vissarionovitch Djougachvili, paye donc le prix de la dégradation des relations avec la Russie autour de laquelle s’était constituée l’Union soviétique que Staline dirigea d’une main d’acier de 1922 à 1953. Staline dans un restaurant d’Etat chinois (Pierre Haski/Rue89) Le plus étonnant dans le sort de la statue de Staline à Gori est qu’elle ait survécu si longtemps. Le business de dictateurs déchus. Quand Soljenitsyne bouleversait la France et le monde.

A 89 ans, après avoir été au front pendant la Seconde guerre mondiale, subi les privations du goulag et réchappé à une tumeur développée dans ce même camp, Alexandre Soljenitsyne est mort dimanche. Avec l’Ina, récit d’une vie de dissidence qui a bouleversé la Russie, la France et le monde. 1941. A Morozovsk, un jeune professeur d’astronomie et de mathématiques, féru de philosophie et de littérature, est mobilisé puis envoyé au front.

Dans sa correspondance, il qualifie Staline de « caïd ». Alexandre Soljenitsyne est alors condamné à huit ans de camp de travail et de redressement. Ce n’est qu’en 1956 qu’il sera réhabilité par un tribunal. En 1962, alors que l’URSS se déstalinise, la revue Novy Mir publie « Une journée d’Ivan Denissovitch ». Les horreurs infligées à des millions d’hommes sous Staline sont au centre d’un autre gigantesque projet littéraire d’Alexandre Soljenitsyne. La France se déchire sur les plateaux télé. Autre sujet à controverse : son supposé antisémitisme.