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Russie

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Statoil prend Rosneft pour explorer l'Arctique. Statoil vient de sauter hors de la barque de Gazprom pour monter dans celle de Rosneft, pétrolier à 75% contrôlé par l'Etat russe et dirigé par Igor Setchine, un très proche allié de Poutine.

Statoil prend Rosneft pour explorer l'Arctique

Statoil a scellé jeudi son alliance stratégique avec Rosneft à travers une coentreprise dominée par le groupe russe (66,67% des parts) contre 33,33% pour le Norvégien. Potentiel de 25 milliards de barils La coentreprise entre Rosneft et Statoil a pour objectif l'exploration d'un gisement dans la mer de Barents (zone Arctique) et de trois autres dans la mer d'Okhotsk (Extrême-Orient). Les termes de l'accord précisent que Statoil prendra à sa charge 100% des coûts de la phase exploratoire. Elle implique le forage de six puits d'exploration entre 2016 à 2021. Accord similaire à celui signé avec Exxon Pour avoir une chance de toucher aux nouveaux gisements hydrocarbures en Russie, il n'y a que deux portes d'entrées : Gazprom et Rosneft. La Russie veut militariser l'Arctique - 27 mars 2009. Moscou souhaite envoyer des unités de l'armée et du Service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB) dans l'Arctique, apprend-on vendredi 27 mars par un document officiel russe accessible sur internet.

La Russie veut militariser l'Arctique - 27 mars 2009

La région est riche en hydrocarbures et plusieurs pays la convoitent. Le président russe Dmitri Medvedev avait donné son accord pour cette stratégie russe le 18 septembre 2008, mais la décision n'a été publiée sur le site internet du Conseil de sécurité russe que très récemment. "Il est nécessaire de créer des unités militaires (...) dans la zone arctique de la Fédération de Russie afin d'y assurer la sécurité militaire", explique le document, ajoutant que la "surveillance des côtes" sera confiée "au Service fédéral de sécurité". "Le Pôle nord devient un point chaud", indiquait dans son édition de vendredi le quotidien russe Kommersant. Mais cette version a été rejetée par le Conseil de sécurité dans un document explicatif donné vendredi après-midi à l'AFP. "défendre les intérêts nationaux" L’inquiétante course à l’Arctique. Editorial.

L’inquiétante course à l’Arctique

La Russie a de nouveau revendiqué mardi sa souveraineté sur 1,2 million de kilomètres carrés dans l’Arctique. Le Danemark et le Canada ont engagé une démarche similaire. Editorial. L’Arctique renfermerait 13 % des ressources mondiales de pétrole et 30 % de celles de gaz naturel, essentiellement en Russie et en Alaska ; même si les conditions climatiques extrêmes rendent encore leur exploitation très hypothétique et coûteuse, un tel pactole attise inévitablement les appétits. En outre, les compagnies maritimes voient dans la fonte rapide de la banquise ces dernières années une formidable occasion : entre la Chine et les marchés européen et américain, le trajet par le nord est bien plus court que celui passant par le canal de Suez.

Dans ce contexte, la Russie affiche toujours davantage son ambition de devenir la grande puissance polaire. Risque écologique Cette initiative russe n’est en rien une surprise. L'Arctique, l'autre front russe? Ils ne cessent de montrer les muscles ou les dents.

L'Arctique, l'autre front russe?

A la mesure de la taille du gâteau, au cœur des préoccupations des pays de la région, les Etats voisins et concurrents en Arctique ont entamé une importante politique de militarisation du Grand Nord. A commencer par Vladimir Poutine qui, fin 2012, souhaitait que l’armée russe accorde «une attention particulière au déploiement d'infrastructures et d'unités militaires dans l'Arctique». Avant d’envoyer, en septembre 2013, la marine russe, dont l'immense croiseur Pierre le Grand, reprendre le contrôle des îles de Novosibirsk et y rouvrir un port et des aérodromes abandonnés par les militaires depuis 1993. Le développement du tourisme en Arctique. Société URL courte Là-bas, l'air est d'une pureté cristalline et rien n'empêche la pénétration de l'ultraviolet. Sous les rayons vivifiants, la terre se recouvre d'herbe verte, les pavots et les boutons d'argent fleurissent. L'été polaire 2014 promet un record de par le nombre de touristes dans le parc national Rousskaïa Arktika (Arctique russe) et dans la réserve Terre François-Joseph.

Entre juin et septembre, le brise-glace nucléaire 50 let Pobedy effectuera cinq aller-retours et un bateau de croisière naviguera par la route maritime du Nord et fera des escales sur le territoire des archipels de Nouvelle-Zemble et de Terre François-Joseph. 800 touristes de tous les coins du globe sont attendus, ce qui sera un record. La Russie et la Norvège signent un accord sur leur frontière arctique. Le Canada et la Russie s'en remettent à l'ONU. Les ministres russe et canadien des Affaires étrangères s'entendent pour dire qu'il appartient à l'ONU de déterminer à qui appartiennent les fonds marins de l'Arctique, potentiellement riches en hydrocarbures. « Le Canada et la Russie ont convenu de respecter les ententes des Nations unies [qui prévoient un arbitrage dans les dossiers présentés par les différents pays] », a déclaré le ministre canadien, Lawrence Cannon, lors d'une conférence de presse commune à Moscou avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Le Canada et la Russie s'en remettent à l'ONU

M. Cannon a rappelé que le Canada avait « déposé bien évidemment la recherche scientifique que nous avons recueillie notamment au sujet de la dorsale de Lomonosov, et nous sommes confiants ». La Russie, qui a déposé son dossier en 2001, considère comme une extension de son plateau continental la dorsale de Lomonosov, une chaîne de montagnes sous-marine qui s'étend du Groenland à la Sibérie. Le Canada réaffirme sa souveraineté en Arctique.