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Morale et médecine

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CSMP. Vous voulez accéder à :Télécharger l'appel au format PDFRésumé de l'AppelFormulaire pour signer l'Appel Médecins et professionnels de santé concernés par la médecine prénatale, nous alertons les pouvoirs publics et nos concitoyens sur l’évolution du diagnostic prénatal, et en particulier sur le dépistage de la trisomie 21. Acteurs de la mise en œuvre du diagnostic prénatal, nous ressentons un malaise croissant dans l’exercice de nos métiers. Il ne s’agit pas de minimiser les difficultés et les souffrances de l’entourage d’un enfant atteint. Cependant nous nous interrogeons sur nos pratiques en l’absence de débat sociétal sur l’accueil des personnes handicapées.

Sans véritable débat ni choix politique assumé par l’ensemble de la société, nous sommes entrés dans une « traque » généralisée du handicap. Le diagnostic prénatal est largement détourné de sa finalité thérapeutique. Cette situation aboutit au rejet de plus en plus systématique des fœtus porteurs d’anomalies. La Suisse en lutte contre le « tourisme de la mort » - Monde - la-Croix.com. «Au lieu d'attendre la mort d'une manière passive, j'organise mon dernier voyage et, quand j'arriverai là-bas, ce sera le grand bond. » Ces paroles ont été prononcées par l'actrice française Maïa Simon en 2007, peu de temps avant sa mort, en Suisse, par « suicide assisté ».

Atteinte d'un cancer incurable, la comédienne de 67 ans avait décidé de se rendre à Zurich, où l'association Dignitas fournit aux malades une dose létale de pentobarbital qui provoque le décès. Une pratique interdite en France. Comme elle, plusieurs dizaines d'étrangers se rendent chaque année en Suisse pour mourir. D'après un rapport officiel du département fédéral de justice et police, publié fin 2009, les suicides « de personnes non domiciliées en Suisse accompagnées par une organisation » sont passés de 91 en 2003 à 132 en 2007.

Dignitas demande 7000euros pour bénéficier d'une aide au suicide Quatre ans plus tard, les motifs d'inquiétude demeurent. «Le débat reste très ouvert» Marine LAMOUREUX. Fécondation In Vitro humaine ? Témoignage Médecin spécialiste en hormonologie, je me suis marié à trente ans. Malgré notre désir nous n’avions toujours pas d’enfants après deux ans de mariage. Par obéissance à l’Eglise, nous avons écarté l’hypothèse d’une fivete… même si cette décision n’était pas facile ! Le jour de l’ordination diaconale d’un de nos amis, nous nous sommes adressés à lui : « François, dans ta prière, obtiens-nous un bébé ! Nous nous sommes mariés, comme la plupart des couples, persuadés que nous n’aurions pas à attendre très longtemps pour avoir une petite famille. Alors, tout doucement nous avons commencé à penser à l’adoption. Pourrons-nous l’aimer ? Mais nous étions encore pleins de peurs : pourrions-nous aimer vraiment un enfant pour lui-même, un enfant en qui nous ne pourrions absolument pas nous reconnaître, un enfant qui aurait une part de mystère, une origine, une histoire qui nous échapperaient complètement ?

Et c’est tout à fait ce qui s’est passé ! Michel et Marie-Hélène. Concilier morale et progrès biomédical.